De la théorie à la pratique ; de l’incongruence à la cohérence... « Chi poco pensa, molto erra » (Qui réfléchit peu se trompe beaucoup)
Suite à l’article engageant de monsieur Patrick Lagacé : « Gestion merdique des ressources humaines », paru dans La Presse du 25 janvier 2017.
Lorsque l’on nous nomme responsables d’extinction du feu d’une maisonnée, on nous confie la vie de tous ses habitants aussi. Ceci n’est pas pour nous faire peur, mais pour nous faire part…
Si vous détectez les étincelles que votre chef hiérarchique n’a pas le temps de voir, ou il fait semblant de ne pas les remarquer — même lorsque vous lui montrez les braises — il se peut qu’il ait peur de perdre sa crédibilité aux yeux de ses bosses ou d’être traité d’incompétent, il se peut qu’il ne souhaite pas être plus catholique que le pape, il se peut qu’il soit sous les mêmes pressions que vous, et la liste est longue. Peu importe la racine, du malaise, le cerveau de l’employé modèle que vous êtes, prendra feu, avant que les braises ne prennent de l’ardeur…
Ne cherchons pas La victime ni Le coupable. Il s’agit d’une chaine hiérarchique devenue victime et d’un système rendu archaïque et périmé. Les jeunes ont besoin de fraicheur et les moins jeunes, de changement.
Ne faut-il pas distinguer entre un beau plan d’action théorique et sa mise en action concrète et rapide, en mettant l’accent sur la proactivité et la prévention ?
Je vous invite à visionner le film intitulé : « Christine ». Il est basé sur une vraie histoire. Le mal-être perpétuellement vécu par Christine — la journaliste engagée — fut soldé par son suicide devant la caméra de la télévision, en présence de ses collaborateurs et devant les yeux des milliers de téléspectateurs…
Ce fut mon humble réflexion…
Roxane A.aryana