De l’art de se foutre du monde

A l’heure où la noble assemblée de la noblesse du tiers état se met au chevet du budget prévu pour l’an 2023, l’an 2025, que pouvons-nous déjà en dire… en toute objectivité, cela va de soi !

Le gouvernement aura géré les années passées en jouant sur le levier fiscal et uniquement sur le volet fiscal. Peu de décisions difficiles comme ont su le faire nos voisins. Tout est dans la dose homéopathique consistant à diminuer un peu là pour augmenter plus loin, mais de vraies économies !?? Nakache ! Une diminution de notre dette ? Tu veux rire ! Elle a encore augmenté. Alors une réduction du poids de la fonction publique ? Pas mieux, elle a augmenté. Moins d’impôts et de taxes, alors ? Décidément t’es pas verni. Pour trois taxes proposées en moins, trois proposées en plus. Mais les impôts, ils ont diminué, eux !? Oui mais là encore il y a tromperie sur la marchandise. Réduits pour les plus petits budgets et augmentés pour les autres… et oui, plutôt que de réduire les impôts par l’économie budgétaire Bercy a simplement demandé aux citoyens les plus actifs de payer pour ceux qui ne paieront plus. Bref : on a habillé Pierre en déshabillant Paul. Bercy, lui garde la monnaie.

Il n’y a pas de petit profit pour un Etat impécunieux, devenu un parasite vivant sur le dos du travail des entreprises et des citoyens pour continuer une politique idéologique faite de clientélisme et de faiblesse. On surfacture l’eau des familles pour sous facturer les agricultures plutôt que de diminuer leurs charges, on surfacture l’électricité des familles pour sous facturer les entreprises au lieu de réduire leurs charges, on surfacture les supports numériques sous prétexte de financer la culture et les ayants droits mais on n’a jamais vu le budget de soutien aux patrimoines historiques aussi faible.

Celui qui a cru en la parole du gouvernement sur la diminution des charges par le pacte de responsabilités est un âne. L’Etat français et ses gens courageux qui entendent le diriger sont des cornes culs qui ne peuvent pas s’empêcher de piller la richesse créée par d’autres, par le peuple, ses entreprises. Ils ne peuvent pas s’empêcher ! Tel le scorpion qui pique la grenouille qui a accepté de lui faire traverser la rivière et qui, au moment d’arriver sur l’autre rive, répond à l’agonisante qui coule avec lui « je ne peux pas m’en empêcher, c’est dans ma nature ». Voilà pourquoi, les entreprises non pas à s’étonner d’être les cocus d’une farce mille fois renouvelée.  Alors, petit cadeau aux niais qui doutent encore du pillage en règle par l’Etat de la richesse créée par les « forces laborieuses », voici la liste des impôts et taxes qui sont demandés aux différentes forces du travail de la nation, entreprises y compris. Si avec ça vous vous demandez encore pourquoi nos entreprises sont moins compétitives, vous aviez sans doute de gros problèmes à l’école. En attendant vous pouvez aller voir ce qu’il en est de la dette française.

Original date de 2022