« Des projets RSE qui vous font gagner de l’argent en réduisant vos émissions de CO2, je n’en connais pas beaucoup ! »
C’est une des phrases que vous avez pu entendre le 24 novembre dernier si vous étiez au Supply Chain Event à Paris. MagicPallet a profité de sa participation au salon n°1 de la Supply Chain en France pour – GAGNER LE PRIX DE LA START-UP INNOVANTE DE L’ANNÉE ( Oups je n’ai pas pu m’en empêcher 🤭) - inviter trois de ses clients phares, acteurs majeurs de la Grande Distribution, du Retail et du Transport, à prendre la parole sur la mise en place de la solution de relocalisation MagicPallet au sein de leur organisation.
Qui de plus légitime pour témoigner sur l’implémentation de la solution MagicPallet que ses utilisateurs ? 🤷♀️
Les intervenants :
Ils ont partagé en toute transparence les bénéfices qu’ils retirent d’une logistique inverse palettes bien gérée et les obstacles rencontrés au cours de son implémentation.
L’occasion de donner quelques astuces pour convaincre les équipes en interne et embarquer toutes les parties prenantes de votre entreprise dans la révolution de la logistique inverse.
Vous n’étiez pas là ? Ce résumé est fait pour vous !
🧐
Pourquoi s'intéresser à la palette Europe ?
Alexandre Roussel : Un des premiers chantiers menés à ma prise de poste a été celui d’estimer le coût de la palette Europe dans l'entreprise : coût de gestion, de transport et d'achat. Au bout de quelques mois d’audit, un chiffre s’est dessiné. Nous estimions à 2 millions d'euros le coût de la palette dans l’entreprise pour 210 millions d'euros de CA. Soit 10 % du CA et 1 % de marge perdus à cause d’une mauvaise gestion retour palettes !
Olivier Brize : La palette Europe est le support de manutention que l’on utilise le plus et pourtant son utilisation est loin d’être optimale. Pourquoi dépense-t-on autant d'énergie au sens propre et figuré à rapatrier du bois ? Nos services transport doivent en permanence faire appel à des services d’affrètement. Nos magasins doivent trouver de la surface de stockage. Une pression sur nos services qui nous empêche de nous concentrer sur notre métier de commerçant.
Damien Dufils : Chez nous, cela fait 15 ans que les enjeux financiers liés au transport de la palette consignée entre les magasins et les bases logistique sont identifiés et font l’objet de changement dans l’organisation de la logistique en interne. Le déploiement de MagicPallet s’inscrit dans cette dynamique.
Comment s'est passée l'implémentation de MagicPallet au sein de votre organisation ?
Olivier Brize : Nous avons travaillé notre projet en impliquant toutes les parties prenantes de notre organisation : magasins, bases logistique, services transport et contrôle de gestion. Il aura fallu mesurer le nombre de palettes à rapatrier. Sur quelle fréquence. Les lignes concernées. Nous avons rédigé un cahier des charges, indiquant par exemple la possibilité de charger à quai, pour être sûr de trouver le bon partenaire au bon endroit. Une fois la donnée collectée, nous avons construit un mini business plan qui a été diffusé en interne. Le but : faire prendre conscience des gains financiers, humains et en émissions de CO2 qui découleraient de ce projet. Notre stratégie a été d’abord de se concentrer sur les magasins sans service de transport attitré avec pour objectif d’avoir la solution déployée dans les 47 magasins concernés d’ici à mai 2022.
Alexandre Roussel : Notre approche a été empirique. Nous avons d’abord testé l'outil sur une seule agence. Nous avons rapidement eu des petites victoires sur des sujets que nous n’arrivions pas à traiter avant. Nous avons capitalisé sur ces victoires pour communiquer au sein de l'entreprise. Ensuite il a fallu casser les codes. Accepter de travailler avec des concurrents. Comprendre que c’est un échange gagnant – gagnant et mettre de côté les postures. Eviter de faire des kilomètres sans valeur marchande à nos camions a rapidement mis tout le monde d’accord.
Recommandé par LinkedIn
Si vous deviez changer quelque chose ?
Damien Dufils : Je ne changerais pas grand-chose. Ce que je retiens de la mise en place du projet est que l’on est rapidement devenu opérationnel. En revanche à l'écoute d'Olivier, je commence à avoir de nouvelles idées. J’avais exclu le schéma « Retour magasins » car trop complexe mais si Kingfisher y arrive pourquoi pas nous ? Plus on avance, plus on s’aperçoit du potentiel de la solution. J’invite d’ailleurs MagicPallet à rapidement s’adresser à d’autres outils de manutention comme le roll isotherme par exemple. Je dis ça comme ça 😉
Alexandre Roussel : On aurait pu aller plus vite. On a attendu 6 mois pour concrétiser. Maintenant que je connais l'outil je me dis qu'on aurait pu le déployer plus rapidement. Attention néanmoins à s’assurer d’avoir un chef de projet persévérant sur le sujet car la gestion des emballages est rarement la priorité d'une agence de transport. Pourtant, une personne capable de venir et revenir sur le sujet auprès des collaborateurs pour implémenter le changement est primordial. Le soutien de la part de la Direction Générale pour porter le projet en interne est également indispensable.
Quels sont les retours en interne ?
Damien Dufils : Le retour des équipes est positif. Leur quotidien est fait de beaucoup d'aléas. On leur propose quelque chose de nouveau, de digital, d’interactif. On change leur quotidien. C’est une initiative appréciée par nos équipes.
Olivier Brize : Il a fallu changer nos habitudes. Ouvrir des créneaux de réception à des partenaires que l'on ne connaissait pas par exemple. Cela a demandé un effort d'apprentissage. Mais tout le monde s'est intéressé au projet. D’abord parce qu’il a été vendu comme une démarche RSE et, en ce moment, tout le monde en veut. Puis parce qu’il a été porté par la Direction. Notre C.E.O est impliqué. Il connaît les chiffres, le nombre d’échanges par semaine, … Il ne s’agit pas d’échanges de palettes entre nos magasins et bases logistique mais de notre capacité à trouver et implémenter des solutions agiles et faciles.
Quel est votre retour sur investissement ?
Olivier Brize : Ce n’est pas évident de répondre à cette question. Nous avons évalué ce que l'on ne dépensait plus en transport. Néanmoins il y a le coût lié à l'apprentissage d’une nouvelle gestion, d’un nouveau mode de fonctionnement. Nous n’arrivons pas à le chiffrer mais il existe. Il faut encore optimiser cette nouvelle organisation.
Damien Dufils : Lorsque l’on parle de projet RSE, on entend « consommer moins », « consommer différemment », « changer de fonctionnement ». Et tout cela a un coût. Avec MagicPallet, on allie écologie et économie. Des projets RSE qui vous font gagner de l’argent en réduisant vos émissions de CO2, je n’en connais pas beaucoup !
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Plus qu’une démonstration des avantages liés à la mise en place d’une logistique inverse, verte qui plus est, la prise de parole de ces entreprises témoigne de leur appartenance à une communauté. Une communauté sensible aux défis écologiques que doivent relever leurs secteurs. Une communauté qui a décidé de s’entraider, de collaborer plutôt que d’agir seuls, de manière isoler. Une communauté qui n’attend plus que vous pour révolutionner la logistique inverse 💪
Restez connectés ! Un « kit Ambassadeur » paraîtra bientôt pour réussir en 5 étapes l’implémentation de MagicPallet au sein de votre organisation grâce aux retours d’expériences de nos utilisateurs 😉
Affûtons votre empathie | comprendre vos cibles, c'est croître avec eux 📈🚀
3 ansC'était une super conférence ! Nos 3 invités ont joué la carte de la transparence et du partage d'expérience à fond !