Des ressentis, des évaluations ou des jugements ?
Heidi Vioux

Des ressentis, des évaluations ou des jugements ?

Le point de départ de notre texte commun. Un petit événement quotidien sur les réseaux sociaux, innocent car répétitif et finalement la plupart des personnes s’habituent sur les réseaux sociaux au jeté de tomates (selon l’expression de notre camarade Jean Christophe Thibault) et pas si innocent que ça en fait, au travers de ce qu’il peut entraîner comme blessure.

Au départ, une personne qui s’exerce au sketchnote et qui propose sur un réseau social quelques extraits de ses notes à partir d’une conférence. Un commentaire sibyllin, d’une personne qui ne la connaît pas « C’est enfantin » puis une réponse à ce commentaire, vive et réactive : « C’est jugeant », et un petit échange intermédiaire qui amène à : « Il faut bien que je dise ce que je ressens. »

Bien sûr, pas de polémique sur le fond, chacun est libre d’aimer ou de ne pas aimer une proposition. Chacun est libre d’avoir envie d’encourager ou de juger. Chacun est libre de donner son avis, même si on ne lui a pas demandé !

L’intérêt de cet épisode est qu’il nous embarque dans une confusion fréquente, celle du ressenti et de la pensée, de ce que nous vivons dans le corps et de ce que notre tête en fait (ou réciproquement ce que notre tête se représente et des émotions que cela génère). Six traitements différents de la situation, une même intention : rappeler combien évoquer ses sentiments est important, y compris ses déceptions, dans une relation de qualité.

DIS JE 

D’Aucun propose

L’autre dispose

Quand d’Aucun s’essaie 

L’Autre un avis pose

Quand d’Aucun n’a rien demandé

L’Autre s’impose.

D’une proposition, d’une possibilité, d’une non-demande vient le couperet, la fermeture, le jugement, la sentence : "c’est enfantin! »

Eh! Oh! Ca va pas, non ?! Rétorque l’Autre.

On peut plus exprimer ses ressentis maintenant?!

Ah! J’entends Arletty me susurrer à l’oreille…: « Ressentis, ressentis, est-ce que j’ai une gueule de ressentis?! » et j’ai envie de dire à l’Autre, bien sûr que tu peux t’exprimer en disant JE.

Au même titre que dans l’énergie de l’enfant, qui est dans la créativité, le plaisir pur du JEU, d’Aucun a proposé, osé, créé, donné à voir, partagé.

Quand toi tu as posé ton « ressenti », tu aurais donc « ressenti » ce plaisir enfantin, spontané et cependant tu devais aussi connaître le sens caché de ce joli mot « enfantin »…

Simple, facile, accessible : super! Et aussi facile, au point d’en devenir infantile donc un peu « bêtounet », non?

Ça donne à entendre le « un peu de sérieux, que diable!; on n’est pas là pour s’amuser comme des enfants. Nous sommes sur un network professionnel donc avec des gens sérieux, responsables, adultes… » donc second temps de la valse, cela va jusqu’à juger le niveau d’expertise de d’Aucun rabaissé au niveau d’un enfant, quand même!

CQFD : Blessant, dévalorisant, jugeant.

Alors, dis JE. S’il te plait. Pour toi. Pour d’Aucun. Pour le monde.

Dis JE. Car alors j’aurais envie de t’écouter exprimer ton besoin et pas calomnier autrui.

Dis JE. Car alors je t’interrogerai sur ton ressenti et chercherai à comprendre.

Dis JE afin que nous fassions un pas l’un vers l’autres pour se parler vraiment, s’entendre vraiment.

Dis JE car j’ai envie de t’aimer pas de te fuir / craindre…

En l'absence de JE, je préfère me donner la permission de ne pas faire ta connaissance et d'aller vers d’Aucun pour le féliciter de son initiative, de sa découverte, de son nouveau terrain d’expérimentation, de sa générosité dans le partage.

Et si je suis cohérente…, après avoir été vers d’Aucun, je reviendrai vers toi et te dirai : « Moi aussi, je t’aime ! »


C‘est quoi un ressenti ?

Selon le dictionnaire : « ressentir c’est éprouver une sensation physique, en tant que telle, agréable ou désagréable. Ressentir du bien-être; ressentir un coup, (de) la douleur, la fatigue, le froid, un malaise. ».[1] Ici pas d’ambiguïté, ressentir c’est éprouver, vivre dans son corps. Lorsque l’on ressent, si l’on veut communiquer l’important devient la capacité à prendre conscience de ce que mon corps me transmet et d’être capable de le nommer. Chacun sait combien il est difficile de nommer certains ressentis, comme ceux de la douleur, pour lesquels nous allons souvent utiliser des analogies (c’est comme un coup de couteau, c’est une douleur sourde).

Plus complexe est l’expression de l’émotion : je ressens une tension dans le haut de mon corps, mon souffle s’accélère, je sens mes mains se serrer, j’ai envie de frapper quelque chose. Je suis en colère, encore faut-il que je le sache, que je puisse transformer mes ressentis en une émotion. Quelquefois et pour certains la perception de l’émotion est immédiate, pour d’autre, il faut du temps et les mots manquent. Lorsque nous (coachs, accompagnants) demandons à nos clients ce qu’ils ressentent, assurons nous que la marche ne soit pas trop haute.

L’expression de nos ressentis se complique encire un peu lorsque l’on prend la seconde définition du mot : « Éprouver vivement dans son âme ou dans son esprit l’effet d’une cause extérieure. Ressentir un chagrin, un deuil, une émotion, une injustice, une peine, un plaisir, une satisfaction ; ressentir du dépit, du remords, de la tristesse. » Nous voici dans le domaine des sentiments, des drames de la vie humaine, du quelquefois incommunicable. Dans le domaine de l’effet de nos vécus sur notre corps, en lien avec les représentations que nous nous faisons de ce qui nous arrive. La liste des sentiments est très longue, de la jalousie à l’envie, en passant par l’irritation, la déception, la fierté, l’espoir… Les effets sur le corps sont moins visibles, l’esprit prend plus de place.

Mais là encore ni évaluation ni jugement, le ressenti est le lien immédiat à notre sensibilité. Nous allons nous émerveiller différemment devant une coccinelle, nous désespérer différemment devant les malheurs du monde.

Quelquefois, nous exprimons des hypothèses sous le format d’un ressenti. J’ai, nous avons entendu : « Je ressens chez toi le besoin de plaire », « je ressens combien tu as envie de prendre une pause », « je ressens qu’il a bien besoin de faire une thérapie ». Là, las, nous transformons un diagnostic (la comparaison à un référentiel précis) en un ressenti, lui donnant ainsi un poids supplémentaire. Évidemment, si tu le ressent, comment pourrais-je m’y opposer. Une belle attitude de sachant qui ne se déclare pas. Je fais l’hypothèse, je me demande si… sont sans doute des formules plus adéquates et qui me laisseraient la possibilité de m’opposer, de questionner, de reformuler. « Je ressens que » et nous imposons notre conclusion, sans en dévoiler les contours. Alors que l’expression des pistes, des observations, la liberté de penser ensemble, de collaborer au résultat pourrait être douce et féconde.

Que dire alors du jugement déguisé en ressenti ? Il blesse, rapetisse, détruit le lien. Je n’en dirais rien, tellement il me semble éloigné de ce que j’aime dans la relation. Je nous propose, à nous accompagnants, d’assumer notre manière de penser et de ne pas nous cacher derrière ce ressenti qui n’en est pas un. Assumons nos diagnostics, partageons nos cadres de référence, cheminons avec nos clients !

Juger c’est pas bien !

 « Mais c’est kikadi que juger c’est pas bien ?

Et depuis quand on n’a plus le droit de juger ?

Et qui a le droit de juger mes jugements pour juger que c’est pas bien de juger ? Et que surtout visiblement c’est ce que je juge moi qui n’est pas bien, parce que visiblement ce qu’ils jugent eux ça les dérange moins ! 

Et comment je vais faire moi pour vivre dans le monde si j’ai plus le droit de juger ? Comment je vais faire pour avoir un avis sur les choses, les gens, la vie ?

Et puis c’est quoi cette idée de ressentis ? Les ressentis c’est bien mais les jugements c’est pas bien ? C’est quoi cette exclusion du jugement, et évidemment d’abord de mon jugement, pour privilégier ce qui serait bien, mes ressentis ? D’abord je sais même pas ce que c’est, les ressentis, un truc de gonzesse sûrement, genre les émotions ou un truc comme ça …. »

Pfiou, éreintant cette histoire… et vieux comme le monde, Adam et Eve, Caïn et Abel, Romulus et Rémus, Achille et Hector, tous ces petits bazars…

A la vérité le truc serait peut-être un peu plus simple que ça, si on y prêtait une légère attention fine et une douce intention positive.

Mes jugements, fruits de pensées, ce n’est pas que ce n’est pas bien, j’en ai même tout à fait besoin, c’est comme une sorte de squelette constitué en moi autour duquel j’ai mis la chair de mon rapport au monde, et cela m’est indispensable pour constituer ma « vision du monde », la façon dont je le comprends et dont j’ai envie d’y évoluer. L’idée c’est juste que c’est ma vision des choses, et que ma vision n’est pas forcément ta vision. Et que les deux ont le droit d’exister, à partir du moment où elles prennent les précautions du respect de l’autre, de la volonté de le comprendre et de bâtir quelque chose en commun où chacun puisse se sentir bien. 

Et mes ressentis ce n’est pas que ce n’est pas bien, j’en ai également besoin, c’est une autre façon d’être en contact avec le monde. Et à ce titre c’est aussi juste et nécessaire que les pensées. Mais l’idée c’est juste que ce sont mes ressentis sur les choses, et que mes ressentis ne sont pas forcément tes ressentis. Et que les deux ont le droit d’exister, à partir du moment où elles prennent les précautions du respect de l’autre, de la volonté de le comprendre et de bâtir quelque chose en commun où chacun puisse se sentir bien, enfin vous avez compris le truc ...

Et puis aussi mes émotions ce n’est pas que ce n’est pas bien, j’en ai tout autant besoin, c’est aussi une façon de vivre le monde et d’être en contact avec lui et ce qu’il m’évoque profondément et intimement et comment il m’impacte. Mais l’idée c’est juste que ce sont mes émotions générées par les choses, et que mes émotions ne sont pas forcément tes émotions. Et que les deux ont le droit d’exister, à partir du moment où elles prennent les précautions du respect de l’autre, de la volonté de le comprendre et de bâtir quelque chose en commun où chacun puisse se sentir bien, enfin je crois que vous avez tellement compris le truc que ça pourrait commencer à vous saouler et que vous pourriez presque vous mettre à juger ….

Bref, pour résumer tout ça en quelques mots simples :

Juger, ressentir, être ému

Tout ça c’est ok et bienvenu

L’important c’est que tu saches

Même si ça te défrise la moustache

Que ça ne parle que de toi

Et que ça ne parle pas forcément de moi

Et que si tu as envie que nous vivions ensemble

Il va falloir construire quelque chose qui nous rassemble

Que je te parle de moi

Que tu me parles de toi

Que je m’intéresse à toi

Que tu t’intéresses à moi

Et que nous construisions notre maison commune

Dans laquelle notre vision sera comme une

Avec de la place pour toi, tes pensées, tes ressentis et tes émotions

Et de la place pour moi, mes pensées, mes ressentis et mes émotions

Tout ça emmêlé dans une belle co-habitation

Pleine d’attention et au clair de nos intentions 

Pour une vie faite de bienveillance et de compréhension

Où l’amour prendra enfin toute sa dimension

 

Alors je vais lui dire…*

Claude (au public) : Alors je vais lui dire… (À Dominique) : Quand tu me dis que j’ai l’air ridicule avec mon chapeau, je pense que t’as rien compris…

Dominique : Que j’ai rien compris, moi… ??! Mais tu as vu ta tête, ahah ??!!

(rires)

Claude et Dominique sont sur scène avec un nez de clown et un drôle d’accoutrement. Quelques spectateurs les regardent, dont un qui pourrait être le metteur en scène, il est coach en fait…

Coach : Attends, attends, attends Dominique ne t’emballe pas (rires)… Claude, ce n’est pas « je pense que », c’est « Je ressens… »

Claude : ah oui… Je ressens… euh…. Qu’est-ce que je ressens moi, je sais pas… C’est dur !

Coach : ça te fait quoi qu’elle te dise que t’as l’air ridicule avec ton chapeau… ?

Claude : je sais pas, je trouve ça nul de dire ça…

Coach : c’est un jugement, mais ton ressenti ?

Claude : Ça me vexe ! Je me sens vexé… ?

Coach : Super, alors tu peux lui dire 😉

Claude (à Dominique) : Quand tu me dis, que j’ai l’air ridicule avec mon chapeau, tu me vexes !

Dominique : Je te vexe, moi ??!!

(rires)

Vanessa (dans le public) : ça c’est un beau « tu qui tues », ahah !

Claude : comment ça un « tu qui tues » ??! (Au coach) Tu m’as dit tu peux lui dire… ???

Coach : tu m’as dit « je me sens vexé », et tu lui as dit « Tu me vexes », ce n’est pas la même chose…

Claude : attends, tu chipotes, là !

Coach : peut-être, mais dans un cas tu lui dis que tu te sens vexé, elle ne peut pas te dire que ce n’est pas vrai… alors que dans l’autre cas tu lui dis que c’est de sa faute…. Donc en quelque sorte tu l’attaques…

Claude : oui m’enfin c’est quand même à cause d’elle ??!!

Coach : ou pas… tu pourrais faire en sorte que ça te glisse dessus par exemple, ou comprendre pourquoi elle te trouve ridicule, que c’est son jugement, que ça lui appartient, mais toi tu es content de ton chapeau, ou tu l’as mis exprès pour être ridicule, voire pour provoquer une réaction…

Claude : Mouais…

Coach : tu essaies de le dire en « je » ?

Claude : C’est pas évident ton truc… (à Dominique) Quand tu me dis, que j’ai l’air ridicule avec mon chapeau, je me sens vexé !

Dominique : c’est ton problème !!

(rires encore plus fort)

Claude (au coach) : tu vois ? Ça marche pas non plus… On va jamais s’en sortir…

Coach : attends, attends… Dominique : tu ne lui réponds pas du tac au tac… Toi aussi tu te tournes d’abord vers le public et tu nous dis ce que tu ressens quand il te dit qu’il se sent vexé…

Dominique : Waw… (au public) Quand il me dit qu’il se sent vexé, je me sens euh… un peu conne ?

Coach : et tu peux formuler ça comment en termes de ressenti ?

Dominique : je me sens… embêtée ??

Coach : Super !

Dominique (à Claude) : Quand tu me dis que tu es vexé parce que je t’ai dit que t’avais l’air ridicule avec ton chapeau, je suis embêtée… je ne voulais pas te blesser… (on voit Claude qui se détend…) (puis Dominique en rigolant) Mais je suis désolée, tu avais l’air vraiment naze avec ton chapeau ! (Claude fronce les sourcils…)

Coach : Claude, tu te sens comment là… ? Dis-le au public ?

Claude (au public) : quand elle m’a dit qu’elle était embêtée parce que je me sentais vexé, je me suis senti apaisé, mais quand juste après elle me dit que j’ai quand même l’air vraiment naze, en fin de compte j’ai l’impression qu’elle se fiche de moi… et qu’elle m’a dit qu’elle était embêtée juste pour me faire plaisir…

Coach : (à tout le monde) Qu’est-ce qui s’est passé à votre avis ?

Nicolas : elle a voulu se justifier ?

Coach : exactement !

Dominique : je me rends compte que je fais ça à chaque fois en fait, mais c’est pour m’excuser…

Coach (sourire) : J’adore cet exercice : d’abord il permet de se rendre compte que dans la vraie vie on devrait aussi pouvoir faire un « stop » avant de répondre, ce que nous permet le jeu du clown ici… Un « stop » sur ce que je ressens, puis partager uniquement à l’autre mon ressenti, pas ce que l’autre m’a fait, pas de jugement, pas de justification, juste ce que je ressens, qui m’appartient, qui n’est pas discutable, et qui n’attaque pas l’autre… Par exemple « je me sens agacé dans cette situation », et c’est OK… Ensuite, cela nous aide à comprendre que nous ne décidons pas de nos émotions, elles nous traversent, à nous de les identifier et les accueillir (et surtout pas les refouler ou les ignorer !), et si possible les partager sans nécessairement les montrer… Dire que je suis agacé, mais sur un ton posé…

Dominique : et sans se justifier…

Coach : et voilà… c’est exactement ça… quand on a mal réagi, on ne se sent généralement pas bien, on se sent un peu coupable, c’est humain… et du coup on veut se justifier de notre réaction, et c’est souvent à ce moment-là qu’on relance le conflit malgré nous… !

Claude : OK, mais si ça n’était pas reparti, au bout d’un moment on aurait tourné en rond, non ?

Coach : peut-être… et en même temps vous avez partagé vos émotions, vos ressentis, ce qui est super chouette et permet de construire une vraie relation de confiance et de compréhension ! Et si on avait continué, sans doute que l’un de vous deux aurait voulu passer à autre chose, notamment souvent l’expression d’un besoin… Attention, pas « j’ai besoin que tu » qui est un « tu qui tues » déguisé, mais à un vrai besoin individuel. Par exemple, dans ton cas « j’ai besoin d’être accepté tel que je suis, et quels que soient mes choix vestimentaire ». Puis éventuellement la formulation d’une demande… et on retrouve alors le processus Observation Sentiment Besoin Demande de la CNV dont on parlait ce matin… (Au groupe) Ça va ? Je me sens un peu fatigué, j’ai besoin de souffler un peu, c’est OK pour vous si on s’arrête là ?

Cet exercice magnifique et très marquant est enseigné par Pascale Faivre et Claude Broche

Authentique ?

-       « Je suis authentique, J’exprime ce que je ressens »

-       « Tu me juges ! »

-       « Mais non, je te fais du feedback».

Ah…le fameux feedback !

Peut-on être sincère et rester bienveillant ? Faut-il garder pour soi ce qu’on ressent pour ne pas blesser (version altruiste) ? Ou pour avoir la paix (version égoïste) ?

-       « Tu es hypocrite ! »

-       « Mais non, je ne veux pas juger, chacun fait ce qu’il veut ou ce qu’il peut. »

Faut-il ériger la franchise en valeur ?

Je me souviens de cette expression utilisée par un ami, fréquemment amené à rencontrer des artistes, quand il n’appréciait pas une œuvre mais ne voulait pas être désobligeant pour son auteur. Il disait : « c’est intéressant ».

Etait-il jésuite ou simplement courtois ?

Peut-on être authentique et respectueux ?

Dans un monde où l’immédiateté de la réaction et la brutalité de l’expression semblent être devenues un mode et un style de communication communs, je choisis le plus souvent la réserve.

D’aucuns me trouveront hypocrite, et si j’étais juste polie ?

Recette pour dissoudre le jugement 

Réservez 1l de curiosité de la situation, 500g d’acceptation des circonstances, et une cuillère à soupe de nuance

Mélangez bien afin d’éliminer totalement les certitudes sur le sujet 

Placez le tout sous la réflexion logique pendant 2 bonnes minutes

Votre opinion personnelle est prête à être émise en toute bienveillance ! 



[1]https://www.cnrtl.fr/definition/ressentir#:~:text=trans.,%2C%20le%20froid%2C%20un%20malaise.

Sylvie ESPOSITO

Experte en développement commercial, j'aide les managers et les dirigeants à booster leurs performances ↗ et les porteurs de projet à concrétiser leurs rêves entrepreneuriaux.✨

4 ans

En dessin 🤪🤩

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🗝 Vola POTINET RABENARIVO

Manager avec coeur et faire entreprise autrement - Coach des coeurs

4 ans

🥰

Sophie Guillaume-Keghian

J'accompagne les dirigeants et les équipes dans la transformation culturelle et managériale de leur organisation - coach professionnelle certifiée et formatrice certifiée PCM

4 ans

Un grand merci Daniel pour ce partage ! J’ai passé un très bon moment grâce à ce joyeux collectif créatif, dans la profondeur, la justesse et l’humour mêlés ! Bravo pour cet exercice pas si simple ☺️

Alexandre Chernet

Consultant en management & facilitateur au travail en intelligence collective

4 ans

🚜 🚜 🚜 🚜 🚜 ! Merci pour ce très chouette ensemble de textes !

Patricia PALLARES

Coach Professionnel diplômée de l'Université de Bordeaux

4 ans

Merci à tous pour ce remue-méninges !

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