DEVENEZ VOTRE PROPRE COACH

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Avant-propos

Ceci n’est bien entendu pas un article contre le coaching en général qui montre bien souvent son utilité. Ceci est un article pour donner quelques clés qui permettent de se sortir de situations « classiques » ou, tout du moins, de se sentir mieux dans ses baskets au quotidien grâce à quelques règles de base. D’ailleurs, certaines de ces règles ne s’appliquent pas qu’à la vie professionnelle.

REGLE 1 

« Quand je me regarde, je me désole, quand je me compare, je me console ». Cette phrase, d’origine incertaine (certains l’attribuent à Talleyrand), est un bon début. Lequel d’entre nous n’a pas eu une baisse de confiance, pour ne pas dire de moral, en se considérant dans une situation inextricable ? Le fait de prendre conscience que cette situation a été vécue par beaucoup d’autres, voire en pire, ne donne pas de solution mais permet à tout le moins de relativiser la gravité de la situation. La prise de distance par rapport à tout problème est fondamentale pour avancer. Vous ne trouverez pas de solution en faisant cela mais, a minima, vous récupérerez l’énergie nécessaire pour aller la chercher.

REGLE 2

Nous ne sauvons pas de vies (mis à part quelques métiers bien spécifiques bien entendu).

Quel que soit le problème auquel nous sommes confronté, prendre de la distance , relativiser, est toujours salvateur. Plus l’on se focalise sur son problème, moins il est possible d’avoir une vision globale permettant de voir les solutions. Prendre conscience que généralement, si son problème n’est pas résolu, le monde ne va pas s’effondrer, cela permet de l’aborder beaucoup plus sereinement. Bien souvent, s’est son entourage qui met une pression démesurée face à une situation problématique. Votre rôle sera également de montrer à celui-ci qu’il n’y a pas péril en la demeure et qu’une issue peut être trouvée… si l’on garde son calme.

REGLE 3

Nul n’est censé travailler seul. Bien souvent, quand un (gros) problème se présente, on a tendance à vouloir le résoudre seul(e). Pourquoi ? Tout simplement parce que nous ne voulons pas admettre que nous pouvons avoir un problème et, surtout, que nous ne pouvons nous en sortir seul(e). Avouer ses faiblesses, cela n’a jamais été simple, surtout dans le monde de l’entreprise, monde où la performance est reine. Cependant, demander conseil n’a jamais été un aveu de faiblesse. A vous d’identifier les bons interlocuteurs, en interne ou en externe, qui pourront vous aider à trouver une solution. Gardez à l’esprit qu’il y a une gigantesque différence entre dire « au secouuuuuuuurs je m’en sors pas » et dire « dis, toi, dans cette situation, que ferais-tu ? »

 REGLE 4

« Si on te demande quelque chose que tu ne sais pas faire, dis que tu sais… et apprends » Richard Branson. Je suis frappé de voir certaines personnes totalement décontenancées parce qu’une mission qu’elles ne maîtrisent pas totalement leur est attribuée. A mon sens, il est fondamental de savoir, et d’aimer, sortir de sa zone de confort. Pour cela, il faut la connaitre, précisément (voir règle 5) afin d’être capable de savoir jusqu’à quel point on peut s’en éloigner. A titre personnel, si on me demande de piloter la construction d’une centrale nucléaire, je ne me lancerai pas. Par contre, si on me demande de créer un plan stratégique sur un réseau social qui vient d’être créé et que je ne connais pas, ou peu, cela ne m’inquiétera pas. Plus vous sortirez souvent de votre zone de confort, plus vous progresserez.

REGLE 5

Connais toi toi même.

Quelles sont vos forces et vos faiblesses ? Tarte à la crème, n’est-ce pas ? Commencez par les forces qui vous rendent différent(e)s, ce sont celles qui vous serviront le plus à progresser. C’est un peu cynique mais quand il s’agit de choisir entre deux collaborateurs pour une promotion ou deux candidats pour un poste, on procède comme pour choisir un paquet de lessive ou une voiture : colonne des plus, colonne des moins… celui qui a le plus grand nombre de plus gagne. Vos atouts, il ne faut pas attendre que ce soit votre interlocuteur qui les découvre tout seul comme un grand; cela va plus vite si vous êtes capable de les mettre en valeur et d’en parler. Concernant vos points faibles ? Inutile d’en parler mais par contre, travailler pour les rapetisser, voire les transformer en force, c’est pas mal. Quand j’avais 30 ans, je m’énervais plutôt facilement. J’ai pris conscience de cette faiblesse et de cette énergie que je plaçais au mauvais endroit. J’ai décidé, littéralement, de ne plus jamais m’énerver. Aujourd’hui, non seulement je fais face à à peu près tout en restant zen, mais ce calme accélère grandement la résolution des problèmes. Je suis certain que si vous cherchez bien, vous trouverez le vilain défaut qui vous embête… et vous pourrez travailler dessus.

REGLE 6

"Si, en vous levant le matin, votre travail vous apparaît comme une corvée, alors faites autre chose » Richard Branson (encore lui). La vie est courte et l’organisation de notre société fait que l’on passe plus de temps à son travail que chez soi. Combien de personnes connaissez vous qui déclarent «  je n’en peu plus de mon boulot », et ne font rien, absolument rien pour en changer ? Il ne faut pas écouter les sirènes qui disent qu’avec la crise, mieux vaut rester au chaud dans son travail. Si vous n’êtes plus motivé(e), il n’est pas certain que votre performance sera à la hauteur des attentes de l’entreprise. alors qu’en changeant, vous serez non seulement heureux(se) chaque matin d’aller travailler mais votre performance sera probablement au delà des attentes de l’entreprise.

Conclusion

Ces 6 règles simples n’ont rien de révolutionnaire mais rares sont celles et ceux qui les appliquent à la lettre. Je ne dis pas que les appliquer transformera une Fiat Panda en Ferrari mais que, a minima, le bien être au quotidien sera largement supérieur. Je pense également que le rôle d’un manager est de faire en sorte que ses collaborateurs appliquent ces règles. Il y en a beaucoup d’autres… mais c’est un bon début. Et si vous avez le sentiment qu’en appliquant ces règles, vous ne vous en sortez toujours pas, et là seulement, un coach pourrait peut-être vous aider.

Gaël Chatelain

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Stéphane Séguin

L’Ex-dirigeant qui coache les dirigeants | Transformons ensemble vos défis en opportunités

8 ans

Merci pour ce partage. Beaucoup de bon sens qui rend plus positif et donc plus efficace !

Mohamed Bertoz

Sales Manager chez usedSoft

8 ans

La philosophie est l'une des racines du coaching, dans la mesure où elle est un exercice autonome de la raison, même quand celle-ci est guidée par le dialogue ou par la maïeutique socratique. Savoir poser les problèmes, trouver par soi-même des solutions variées, faire progresser une façon de voir les choses et la vie, font partie intégrante du coaching comme de la philosophie

Herve GRANGE

✅Directeur de projet , Gouvernance IT, Cybersécurité ✅

8 ans

Le premier réflexe est aussi de se donner du temps, de s'arrêter quelques instants pour réfléchir sur soi. Pas facile ! Aller vers un coach c'est aussi prendre conscience qu'une personne tierce peut nous aider à grandir. Cela sera d'autant plus puissant que, déjà, on a fait un premier travail sur soi. Le coaching agira alors comme un catalyseur.

Abdeldjelil LABDI

Intelligence économique & Qualité de vie 😊

8 ans

Bien se connaître, savoir ce que l'on veut et enfin sauter même dans le vide sera toujours une expérience enrichissante. Pour les petits bobos, un peu de mercurochrome, du coton et un peu de sparadrap sont à avoir en permanence à portée demain.

Abdeldjelil LABDI

Intelligence économique & Qualité de vie 😊

8 ans

Merci pour ces précieux conseils.

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