DRH : retrouver la fierté de la Mission

Octobre 2017, est paru un livre "Pour une fonction RH inspirante : une réponse au RH Bashing" de Michel Barabel. On y constate, nombreuses études à l'appui, une image des services RH dévalorisée, tant auprès de la société, des salariés, que des managers, des Dirigeants et des RH eux-mêmes.

  • "Les RH ont perdu en humanité pour 82% des Français" (QAPA 2017)
  • "64 % des salariés pensent que leur DRH est au service de la Direction Générale ; 12 % au service d'eux-mêmes ; 11 % au service des salariés" (SAP/Boson Project - 2016)
  • "Pour les Dirigeants, la fonction RH est en situation de sous-compétences fortes" (Deloitte)
  • "53 % des RH se déclarent satisfaits des services rendus par la fonction RH" (Cegos 2016).

On ne peut lire ce constat qu'avec un sentiment d'injustice et de désolation :

  • Injustice, parce que nous côtoyons et nous rencontrons tous les jours de magnifiques personnes dans ces fonctions RH, animées de réelles qualités humaines, compétentes, dévouées et investies dans leurs missions.
  • Désolation, parce que nous constatons qu'elles ressentent parfois elles-mêmes un sentiment de frustration de ne pouvoir trouver la juste position, le juste point d'équilibre entre les contraintes multiples auxquelles elles sont soumises. Les indicateurs de mal-être au travail (RPS, burn-out, démissions, difficultés de recrutement, absentéisme...) le leur démontrent trop souvent.
  • Désolation, parce que nous partageons pleinement cette conviction que cette fonction RH est une des plus belles qui soit, parce qu'elle conjugue les ambitions économiques de l'entreprise et les ambitions humaines de la société.
  • Désolation parce qu'il nous semble être confrontés tous, à une sorte de sentiment d'impuissance. Que doit-on faire de plus pour être à la hauteur de notre Mission ?

Nous pensons qu'il ne s'agit pas de faire plus mais autrement ; non pas en inventant une nouvelle sémantique, de nouveaux concepts et de nouvelles initiatives, qui n'auront pas davantage d'efficacité, tant qu'ils ne concerneront que la périphérie du travail et ne seront là que pour compenser l'appauvrissement du concept "travail".

Faire autrement, c'est investir le CŒUR du travail, son contenu, sa dimension émotionnelle, comportementale, intellectuelle, relationnelle, spirituelle. Enrichissons le travail !

Comment ? Considérons d'abord le collaborateur comme un HUMAIN avant d'être une ressource. Il est doté de conscience, de responsabilité, de liberté ... A suivre

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