DROITS DE L’HOMME ET DÉVELOPPEMENT EN AFRIQUE ET CONCRÉTISATION DU DROIT AU DÉVELOPPEMENT : COMMENT Y PARVENIR ?
COLLOQUE INTERNATIONAL ORGANISÉ PAR :
EN PARTENARIAT AVEC :
- LA SOUTH AFRICAN NATIONAL RESEARCH FOUNDATION
Date : 19-21 novembre 2018
Lieu : Université de Douala
Contexte et justification :
Depuis toujours, l’Afrique est associée à la pauvreté. En réponse, le continent a adopté diverses mesures incluant, l’Organisation de l’Union Africaine, aujourd'hui l’Union Africaine, le Plan d’Action pour le Développement Economique de l’Afrique de Lagos, 1980 ; le Programme Africain Prioritaire pour la reprise économique de 1986 ; Cadre Alternatif Africain au Programme d’Ajustement Structurel pour la Reprise Social et Economique et la Transformation de 1989 ; La Charte Africaine pour la Participation Populaire au Développement de 1990 ; le Nouveau Programme pour le Développement de l’Afrique des Nations Unies de 1991 ; le Nouveau Partenariat pour le Développement Africain NEPAD de 2001 ; le Programme 2063. Par-dessus tout, elle a adopté la Charte Africaine qui érige le développement comme Droit de l’Homme, ou une obligation contraignante qui ne peut être négociée. Dans le même ordre d’idées, la communauté internationale a pris plusieurs initiatives dont les objectifs du Millénaire pour le développement et maintenant les Objectifs de Développement Durable. Néanmoins, tous ces efforts semblent être un gaspillage de temps et d’énergie, car il n’y a aucune raison d’être optimiste. En fait, bien que le continent soit doté de vastes ressources naturelles, il reste pauvre et sous-développé.
L’hécatombe observée en Méditerranée, à la suite de la vague d’immigration de jeunes africains, le taux de chômage élevé, le manque d’éducation, d’accès à la sante, et d’autre droits socio-économiques, aussi bien que le droit de jouir des droits civiques et politiques sont sans conteste la preuve qu’il n’y a aucune progression concernant le droit au développement en Afrique, bien qu’il soit contraignant dans la Charte Africaine et s’applique en cascade a certaines Constitutions africaines dont le Cameroun, le Bénin, l’Ethiopie, l’Ouganda, le Malawi pour en lister quelques-uns. De même, la Commission Africaine et la Cour Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples ont démontré la justiciabilité de ce droit. C'est sur cette toile de fond que ce colloque international cherche des solutions pour la réalisation du droit au développement en Afrique.
Aborder les questions cruciales de l'État de droit, des cultures africaines, de l'aide au développement, de la corruption, des flux financiers illicites en Afrique, la question du genre et la crise migratoire, sont désormais indispensables. Des discussions sur les solutions pour la réalisation du droit au développement en Afrique seront traitées à partir de sept dimensions principales. Au lieu d’énumérer simplement les thèmes mis en exergue comme des obstacles à la réalisation du droit au développement, le débat devrait plutôt indiquer comment ces obstacles peuvent être traités pour la jouissance du droit au développement en Afrique. Donc, l'accent est mis sur les solutions.
Questions abordées durant le colloque :
Thématique 1- Promouvoir l’Etat de droit/le constitutionalisme/la gouvernance pour la réalisation du droit au développement en Afrique
Thématique 2- S’imprégner de la culture et les philosophies africaines pour la réalisation du droit au développement en Afrique
Thématique 3- Remédier aux carences de l'aide au développement pour la réalisation du droit au développement en Afrique.
Thématique 4- Combattre la corruption pour la réalisation du droit au développement en Afrique
Thématique 5- Combattre les flux financiers illicites pour la réalisation du droit au développement en Afrique
Thématique 6- Combattre l’exclusion des femmes pour la réalisation du droit au développement en Afrique
Thématique 7- Traiter la crise migratoire pour la réalisation du droit au développement en Afrique
Thématique 8- « Concrétisation du droit au développement » : Analyses comparatives, cas pratiques d’autres régions, analyses d’une perspective multi-et transdisciplinaire.
Objectif :
Réfléchir sur les différentes questions liées à l’engagement du système africain des Droits de l’Homme dans développement en Afrique.
Procédure :
1. Les soumissions doivent être sous la forme d’un résumé de 300 mots maximum et doivent inclure les détails personnels des auteurs ; noms, affiliations, adresses.
2. Les articles devront être soumis sous format digital aux adresses suivantes : aproredsafrique@gmail.com et dkamgsa@unisa.ac.za. Ils devront suivre les règles suivantes : Times New Roman, 12 ; interlignes 1.5; alignement justifie ; marges 2 cm, format Word (40 pages maximum, notes de bas de pages et bibliographie inclus).
3. La date limite envoie des propositions/résumés est le 15 Aout 2018.
4. Les réponses seront envoyées aux auteurs dès le 30 Aout 2018 au plus tard.
5. La réception des communications/articles est fixée au plus tard au 30 Octobre 2018.
6. Les actes de colloque feront l’objet d’une publication d’un numéro édité ou d’une édition spéciale d’un journal académique accrédité.
Audience ciblée :
Le colloque s’adresse en particulier aux :
1. Universitaires
2. Autorités gouvernementales, administratives et aux fonctionnaires de la sécurité nationale
3. Juristes, chercheurs et étudiants ayant un intérêt pour les Droits de l’Homme, les études en développement et autres champs s’y attachant
4. Collectivités territoriales décentralisées
5. Organisations Non-Gouvernementales
Veuillez prendre note qu’aucun financement n’est disponible pour ce colloque (les participants devront prendre soin de leur frais de voyage et logement). Toutefois la participation est gratuite et tous les participants auront droit aux rafraichissants et repas pendant le colloque.
Quoiqu’il en soit, tous les papiers présentés durant le colloque seront évalués par un comité scientifique pour publication dans un numéro édité sous le titre “Concrétisation du droit au développement” ou feront l’objet d’une édition spéciale d’un journal académique accrédité.