Du "COUP D'ETAT" de Coubertin                   au "COUP D'ECLAT" de Bach
Thomas BACH & Anne HIDALGO _Lausanne_11 juillet 2017 Photo AFP

Du "COUP D'ETAT" de Coubertin au "COUP D'ECLAT" de Bach


THOMAS BACH, CHAMPION TOUTES CATEGORIES PAR "WIN WIN WIN"

Connaissez-vous le « WIN WIN WIN ? »

Non, ce n’est NI le dernier jeu à la mode, NI le dernier tube de l’été mais simplement la déclinaison anglaise sonnante autant que professorale, du renouveau olympique version Thomas BACH, qui, en fin tacticien et lobbyiste, a décidé de sortir du cauchemar dans lequel il est enfermé en ne fabriquant plus que des gagnants aux futures éditions olympiques. Le "WIN WIN WIN », c’est précisément l’inverse du NI NI NI, une méthodologie constructive applicable aux JO qui laissera bel et bien un héritage bénéfique à l'instar d'une morne plaine désertique, chronique d’un désastre annoncé post événementiel.

ET CET INCROYABLE HACKING DU CIO EST EN PASSE D’ETRE REUSSI PAR THOMAS BACH.

UN VERITABLE COUP DE MAITRE !

Les trois dernières années n'ont pas été un " long fleuve tranquille " pour le CIO et son Président Thomas BACH, loin s'en faut ! Souvenons-nous.

En décembre 2014 s'achevaient les travaux de la 127ème session du CIO à Monaco et avec elle, l'approbation, à l'unanimité, des recommandations de son dernier bébé : L'Agenda Olympique 2020, surnommé par la suite, le "2020", bible des compétiteurs aux JO de 2024.

A ce moment là, quelle image les Français ont-ils des précédentes éditions des JO ?

Celle d'un gouffre financier à répétition mettant à mal l'économie toute entière d'un pays laissant à leur cloture, une dette abyssale et des installations devenues désertiques. Les derniers Jeux de Rio 2016 n'ont hélas,pas échappé à la règle,le village olympique aujourd'hui dévasté demeurant interdit aux visites.

Pourtant, force est de constater que les Français très patriotes ont toujours su se relever des épreuves infligées à la France, en tirant les enseignements pour rebondir plus haut, plus loin, plus fort… Et c'est aujourd'hui le cas après 3 échecs des candidatures de Paris, à l'appel d'une "re-présentation" de l'offre de la capitale dans le cadre des JO d'été de 2024, pour célébrer le centenaire de notre belle dame de fer, Baron oblige.... Car oui, avec un taux d'adhésion dépassant les 70% de la population, les Français ont les JO dans l'adn. Pour preuves, l'immense succès des journées olympiques des 23 et 24 juin derniers ou la Ville de Paris s'est transformé en immense parc olympique sous les slogans de #VenezPartagerParis et #FollowtheSeine".

Et, sans triomphalisme avant la lettre, nous sommes en passe de réussir l'incroyable aventure olympique, aujourd'hui Paris seul en lice pour les JO de 2024, par officialisation d'une confirmation de Los Angeles sur l'édition 2028. Le RV de LIMA du 13 septembre prochain bien que ramené à une chambre d'enregistrement par le vote des 95 membres du CIO, s'il a perdu de sa superbe et du sens, délivrera très vite sa réponse, dans la logique des choses, sauf improbable coup de théâtre.

Jusque-là nous l'avons compris, à l'invitation du Président Thomas BACH et afin de ménager les susceptibilités des uns et des autres ; il n’y a pas de « grand » gagnant parmi les candidates Française et US, mais bien deux postulantes avec leurs forces et leurs faiblesses, répondant en tous points au 2020. Passées à la loupe par tous les médias nationaux et étrangers, elles ont déjà fait couler beaucoup d’encre sans que jamais n’ait été remise en cause leur légitimité, toutes deux inscrites au patrimoine du mouvement olympique pour y avoir organisé les JO d’été.

Avec les retraits de Hambourg, Rome et Budapest, Paris s’est retrouvée faute de candidates,capitale Européenne et seule en lice, soutenue par le Parlement Européen, pour un galop final en face de "la cité des anges". Dans le même temps, Thomas BACH depuis longtemps observateur du déclin de l'image du CIO et de sa suprématie, dont il a été cent fois ressassé qu’il ne fabriquait plus que des perdants, se devait de réagir, au moment même où son autorité menacée, se trouvait entachée de sombres épisodes au titre desquels la démission du Président de la commission d‘évaluation des JO 2024 soupçonné de corruption.

De toute évidence, il y avait urgence à rétablir l’autorité du CIO. D'aucuns auraient tenté de résoudre les problèmes successivement lorsque le Président BACH réussi l’incroyable tour de magie de réitérer le principe de la double attribution des JO de 1924 (l’Equipe du 1er août 2017) faisant adopter, à l’unanimité des membres votant du CIO, la double attribution des JO de 2024 et 2028 visant à résoudre la question des candidatures des villes démissionnaires faute de moyens financiers sur la longueur, en :

1.    s'invitant à la table des négociations afin de rétablir ses autorité et prestige, transformant l’adage du « perdant, perdant » en « win, win, win » d'une part,

2.    écrivant une nouvelle page d’histoire qui fera date dans le mouvement olympique inscrivant le Président Thomas BACH parmi les plus grands de tous les Présidents ayant existé dans la suite de son rénovateur d'autre part,

3. enfin, en érigeant un podium sur lequel le CIO réaffirmé sort 1er, suivi de PARIS 2024 puis de LOS ANGELES 2028 indemnisé. Une "happy end" digne d'un comte de fée.

Chapeau « Mister Président »

Laurie CHAMPIN, 2 août 2017

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