Du Doute à la Victoire: Comment ma Course révèle les Clés de la Réussite Professionnelle 🏃♂️💼 #DéfiPersonnel #Leadership

Il y a 2 mois…je me lance un nouveau défi sportif. Courir un nouveau un semi-marathon. Laissez moi vous partager cette aventure.

Samedi , 17h10… je réalise qu'il pourrait être trop tard pour récupérer mon dossard. Après vérification, le retrait est possible jusqu'à 18 heures. Incertain de ma participation demain, je décide tout de même d'aller chercher mon dossard.

La motivation pour courir a été en berne ces derniers jours, voire semaines. Ma dernière course ? Un modeste 5 km le 3 novembre. Heureusement, mes sessions de volley-ball du mardi soir de 2 heures persistent.

Avec 7 marathons, plus de 25 semi-marathons et des dizaines de 10 km au compteur, je suis rompu aux courses. 

Alors, que faire ? Y aller au risque de me blesser (car j'aime terminer ce que je commence) ou jouer la prudence en évitant le semi-marathon ? Et si je tentais quand même ? Il faudrait y aller doucement pour éviter les blessures, avec la possibilité de m'arrêter si nécessaire. Pas grave, au moins j'aurais essayé.

Mais et si je réussissais malgré tout ?

Imaginez la joie de franchir la ligne d'arrivée, de décrocher une nouvelle médaille à 45 ans.

Dimanche 14h.

C’est fait ✅ … j’ai bouclé le 26e semi marathon de Boulogne Billancourt en moins de 2h avec une moyenne de 5min36 au km. Un exploit honorable sans aucune préparation.

Mon mental a été mon allié, de même que les ravitaillements et les gels tous les 5 km…Et le coup de fouet au 19e. Mais que ce fut dur. Le souffle était là. En place.

Mais le corps…aie aie aie.

Je m’étais promis d'écouter mon corps et que je m’arrêterai si c’était nécessaire. Et c’est ce que j’ai fait, en repoussant mes limites.

J’ai en effet pris le départ dans le SAS des 2h, même si mon record personnel est à moins de 1h40…maintenant, ça date.

Les 5 premiers km se sont bien passés…malgré des jambes lourdes, mais le rythme était bon.

Au 7ème km…1ère alerte: une douleur sous le pied…une ampoule qui commence à me lancer, au niveau de la voute plantaire.

Pas grave. J’en ai vu d’autres.

Au 12ème km…2ème alerte: une douleur au genou gauche. Je l’avais anticipé vu mon manque d'entrainement.

Pas grave. J’en ai vu d’autres.

Au 14e km..je suis au 2/3 de la course…3ème alerte: une douleur au genou droit. Bon, bah comme ça, ça s’annule ? Pas vraiment.

Pas grave. J’en ai vu d’autres.

Au 16ème km…j’appréhende une nouvelle alerte…mais je tiens. A ce moment là, je sais que je finirais.

5km à faire. IMPOSSIBLE de m’arrêter. Au pire, je mettrai 30/35 min pour les faire…mais j’ai fait le plus dur.

Je croise des coureurs à bout, qui marchent. Je refuse de m’arrêter. Même si je finis doucement, en trottinant, je finirais ! 

Quand je passe le 20ème, je réalise que c’est bon. Que mon mental m’aurait permis de tenir. Et que dans moins de 10 min je vais pouvoir porter cette nouvelle médaille autour de mon cou. Fièrement.

Ces dernières 24h ont été riches en émotions. De l'envie au doute, de l'espoir à la souffrance, de la joie à la fierté.

Et qu'est ce que je retiens de cette expérience ?

• Il est primordial de se fixer des objectifs réalistes et atteignables. Si j'étais parti dans le SAS des 1h40, je n'aurais probablement pas pu finir.
• La préparation mentale est la clé. Si je ne m'étais pas posé toutes ces questions et élaboré ces réponses, je ne me serais sans doute pas projeté sur la ligne d'arrivée.
• Croire en soi, en ses capacités. Être optimiste.
• La force du collectif ! La course à pied est le sport individuel le plus collectif. Lorsque nous prenons le départ, nous partageons un même objectif : finir. Solidaires dans l'effort, l'élan collectif donne des ailes."