Egalit’Hebdo, revue de presse sur le thème de l’Egalité Femmes-Hommes 27/06/2021
Violences faites aux femmes
* Un article du 21/06 de France Info indique que le même jour, l’audience jugeant 13 personnes pour cyberharcèlement et menaces à l’encontre de la jeune Mila a démarré. Le 18/01/20, elle a fait part sur les réseaux sociaux de son orientation sexuelle. En réponse, un homme l’a insultée, et l’échange est devenu un commentaire sur les religions, en particulier l’Islam. Elle a fini par écrire : « Votre religion, c'est de la merde, votre Dieu, je lui mets un doigt dans le trou du cul, merci, au revoir ». Elle a alors reçu de très nombreux messages haineux et menaçants, et a dû changer d’établissement scolaire, puis suivre ses cours à domicile, et avoir une protection policière. Le Procureur a demandé « trois mois d'emprisonnement avec sursis à l'encontre de ceux poursuivis pour harcèlement, six mois avec sursis pour ceux jugés pour harcèlement et menaces de mort » pour 12 des mis en cause, et la relaxe pour le dernier.
* Un article du 23/06 de La République intitulé « Violente agression d’une octogénaire à Mirepeix : le procès attendu ce jeudi » indique que deux hommes, 20 et 21 ans, ont été jugés le 24/06 pour violences sur une femme de 83 ans. Le 20/06/2019, ils l’avaient attachée et lui ont donné des coups jusqu’à ce qu’elle leur remette 120 €. Elle est ressortie avec des fractures et des points. Elle a eu 15 jours d’ITT. Ils ont été arrêtés en 12/2020 et mis en détention provisoire. Ils ont admis avoir mal agi, mais n’ont pas réussi à expliquer leurs gestes. Le tribunal a prononcé 4 ans d’emprisonnement dont 1 avec sursis pour celui qui a frappé, et 30 mois dont 12 avec sursis pour celui qui est resté dehors à surveiller. Ils ont retrouvé leurs cellules.
* Un article du 25/06 de Sud-Ouest et de l’AFP indique que la plainte pour « viols » déposée par Florence PORCEL contre Patrick POIVRE D'ARVOR a été classée sans suite, de même que les sept autres pour « viols, agression sexuelle ou harcèlement sexuel » le concernant. Le Procureur de NANTERRE a justifié sa décision par une « insuffisance de preuves » d’une part, et par la prescription d’autre part. La plainte portée par le journaliste pour « dénonciation calomnieuse » a elle aussi été classée sans suite, pour « absence de démonstration d’une intention de nuire ». Cécile DELARUE, qui a aussi été entendue, espère que ceci ne dissuadera pas d’autres victimes de porter plainte à l’avenir. En réponse, Florence PORCEL a déposé plainte avec Constitution de Partie Civile. Une Instruction va donc démarrer.
* Un article du 27/06 de Sud-Ouest indique qu’une femme, 22 ans a porté plainte pour viol contre un masseur. La veille, elle s’était rendue au salon du mis en cause. Pendant le massage, elle s’est endormie. Elle a alors senti que le professionnel caressait son intimité avant de la violer. Cependant, elle « se trouvait dans l’incapacité de réagir, comme si elle n’arrivait pas à se réveiller ». Elle a contacté la police en sortant. L’individu a été arrêté peu après et a tout nié. Il a précisé que cette femme et son compagnon étaient de ses clients. L’enquête devra apporter des éclaircissements.
Féminicides et violences conjugales
* Un article du 19/06 de France Info et France Bleu Belfort Montbéliard indique que la veille au soir, Sarah L., environ 30 ans a été retrouvée morte chez elle à MONTBELIARD, dans le DOUBS. Son compagnon, 41 ans, est activement recherché. Il a « avoué avoir tué sa compagne » à certains de ses proches, qui ont appelé les secours. Il était défavorablement connu de la justice. Sur les lieux, la police n’a pu que constater le décès de la victime. Le couple n’avait pas d’enfant. L’autopsie a fait savoir que le décès était dû à « une agression physique qui a provoqué ‘plusieurs lésions internes’ sans toutefois laisser de traces visibles sur le corps ». 350 personnes ont participé à un rassemblement en hommage à la victime.
* Un article du 23/06 de Sud-Ouest et de l’AFP indique que dès le début de son audience pour « meurtre sur conjoint ou ex », Ludovic DIMEC a admis les faits : « Je suis coupable et seul responsable de la mort de Sylvia ». Il a reconnu les « insultes, menaces et accès de violences » et a expliqué qu’il avait recours à l’alcool. Elle avait déposé plusieurs plaintes, il avait été jugé. En 12/2018, il a donné des coups à sa compagne, Sylvia B., 42 ans, puis l’a jetée au barrage de LAVALETTE, en HAUTE-LOIRE. Après 18 ans ensemble, ils étaient séparés, et en mauvais termes. Il avait appris qu’elle avait rencontré quelqu’un. Il a demandé pardon. Il a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle assortie d'une période de sûreté de 13 ans, l'interdiction d’avoir une arme pendant 15 ans, et la privation des droits civiques, civils et de famille pendant 10 ans. L’autorité parentale sur ses 2 enfants lui a été retirée.
* Un article du 27/06 de Sud-Ouest et de l’AFP indique que le même jour, une femme et son compagnon, tous les deux d’environ 40 ans, ont été retrouvés sans vie à leur domicile, à MARSEILLE. Ils ont été tués à l’arme blanche. L’ex de la défunte a appelé les forces de l’ordre pour se dénoncer. Une enquête a démarré pour préciser les faits.
* Un article du 23/06 de France Info propose le témoignage d’Isabelle, 48 ans, professeur des écoles, victime d’une tentative de féminicide. Alors qu’elle partait à son travail, son ex est entré chez elle et lui a tiré dessus, une première fois « dans le bas-ventre ». Elle a essayé de s’en sortir, mais il lui a peu après tiré dessus, une nouvelle fois au même endroit, « parce qu'il ne souhaitait pas qu'un jour je puisse refaire ma vie avec quelqu'un d'autre ». Sa fille l’a aidée à ne pas perdre conscience en attendant les secours. Quelques heures plus tard, elle a appris qu’il s’était suicidé. « Ça a été un moment de soulagement parce que que la traque était finie ».
* Un article du 25/06 de Sud-Ouest propose un podcast qui analyse les féminicides, ces meurtres de femmes parce ce sont des femmes. La région NOUVELLE-AQUITAINE est pleinement concernée. 8 femmes y en sont mortes depuis le 01/01/2021. Il est difficile pour les victimes de réagir, de partir, de porter plainte, mais certaines y arrivent.
* Un article du 23/06 de Sud-Ouest et de l’AFP indique que Jean-Marc REISER comparaitra devant la Cour d’Assises du BAS-RHIN pour « assassinat en récidive criminelle ». Il est accusé d’avoir tué Sophie LE TAN, une étudiante, en 09/2018. Elle était venue visiter un appartement dont il était propriétaire. Pendant l’instruction, il avait été mis en examen pour « enlèvement, séquestration et assassinat », mais niait tout. Ce n’est que peu avant la fin de l’investigation qu’il a admis les faits. Les charges d’« enlèvement » et de « séquestration » ont été abandonnées. La question qui sera examinée sera de savoir s’il avait prémédité son acte. Il a fait appel de cette décision. Son avocat a souligné : « Il dit qu’il n’a pas eu d’intention homicide encore moins d’intention homicide avec préméditation ».
* Un article du 18/06 de France 1 POLYNESIE indique que la veille à PAPEETE, un homme était poursuivi pour violences conjugales sur son épouse. Lors de l’audience, chacun a dit avoir frappé pour se défendre, puis a affirmé que l’autre avait voulu incendier la maison. La femme a été la seule à avoir un certificat médical pour ses blessures. Ils sont connus pour se disputer et faire usage de violences entre eux. Il a été relaxé au bénéfice du doute.
* Dans un regroupement d’articles du 19/06 de La République, le sixième indique que deux jours plus tôt à PAU, un homme, 53 ans, s’est rendu devant « le groupe spécial violences conjugales ». Malgré un rappel à la loi quinze jours avant pour harcèlement sur son ex, il l’a de nouveau appelée et lui a laissé des messages. Elle a eu 5 jours d’ITT. A l’issue de sa Garde-A-Vue, il a reçu une convocation devant le tribunal le 30/08.
* Un article du 19/06 de France Bleu Béarn Bigorre indique que le 21/06, un homme, 32 ans, habitant à BIZANOS, a été jugé pour violences sur son ex. Le 17/06, elle a porté plainte contre lui pour « menaces », « dégradations », « harcèlement », et « rabaissement ». Elle a eu 5 jours d’ITT. Début 2020, elle avait déjà déposé plainte pour « violences, menaces et intimidations » contre lui, mais avait retiré sa procédure car il faisait pression sur elle. Elle avait voulu le quitter, il l’avait frappée. Elle avait alors eu 2 jours d’ITT. Il l’a ensuite insultée à plusieurs reprises, et a dégradé ses affaires. Après les nouveaux faits, il a été mis en détention provisoire. Il comparaitra de nouveau le 12/07, et est retourné en cellule en attendant.
* Dans un regroupement d’articles du 21/06 de La République, le troisième indique que pendant le week-end précédent, une femme de BILLERE a signalé à la police que son compagnon avait voulu l’étrangler. Elle a eu 1 jour d’ITT. Il a été arrêté, et condamné à une composition pénale comportant une sensibilisation aux violences conjugales et l’interdiction de joindre sa victime.
* Un article du 22/06 de Sud-Ouest indique que le comportement de Cédric JUBILLAR, incarcéré car suspecté d’avoir tué son épouse, surprend le personnel pénitentiaire. Les surveillants ont souligné : « Il garde le sourire depuis son arrivée. Son attitude frôle l’arrogance ». L’un de ses premiers actes en arrivant dans sa cellule, isolée, a été d’appeler sa nouvelle compagne. Selon les suites de l’enquête, il aurait espionné et surveillé son épouse.
* Dans un regroupement de six articles du 23/06 de La République, le premier indique que le 20/06, un homme a signalé avoir été témoin de violences conjugales. Il a vu un homme bousculer sa compagne. Entendue, elle a fait part de violences précédentes, et a ajouté avoir 2 jours d’ITT. Le mis en cause, 19 ans, a été mis sous contrôle judiciaire jusqu’à son jugement, et n’a plus le droit de joindre sa victime.
* Un article du 23/06 de Sud-Ouest indique qu’un homme, 33 ans, a été arrêté et mis en détention provisoire le 21/06 dans la soirée pour avoir mis le feu au domicile de sa copine, à PAU. Il était ivre. Vers 23h, l’incendie d’une maison a été signalé aux pompiers. De son côté, la police a arrêté l’individu, resté non loin de là. Quand il a été en état de parler, il a mentionné « avoir mis le feu à des détritus au rez-de-chaussée de la maison, sans penser que l’incendie prendrait une telle ampleur ». Il a agi après s’être disputé avec sa compagne. Les flammes ont atteint le toit. La femme n’a pas été blessée car elle était à l’extérieur, avec une autre personne. Elle a ajouté qu’il avait déjà cherché à mettre le feu au logement quelques heures auparavant. Le mis en cause est défavorablement connu de la justice. Il a été jugé le 24/06 en comparution immédiate.
* Un article du 24/06 de France 3 BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE propose le témoignage d’une femme de l’YONNE, 30 ans, qui a été victime de violences conjugales pendant 10 ans. Son ex est en détention, mais sera libéré au cours de l’été. Elle se sent donc en danger. Elle l’avait rencontré quand elle avait 15 ans. Tout s’est bien passé jusqu’à ce qu’ils aient un enfant, 2 ans plus tard. Les violences ont commencé, d’abord verbales, puis physiques, et sont montées en intensité. Peu à peu, il l’a isolée de son entourage. « En fait, je lui appartenais. ». Elle n’avait plus ses parents. Ceux de son compagnon le soutenaient. Il a été emprisonné, mais n’a pas changé pour autant. Quand il l’a frappée devant leurs 4 enfants, elle est partie et a déposé plainte. La procédure a été classée sans suite. Elle a peur et aimerait un « bracelet anti-rapprochement » ou un « téléphone Grave Danger ».
* Dans un regroupement d’articles du 25/06 de La République, le premier indique que le 22/06 à PAU, une femme, 47 ans, s’en est prise à la voiture de son ex. Arrêtée, elle a expliqué qu’ils s’étaient disputés. Elle a été convoquée le 01/07 pour une composition pénale.
* Un article du 26/06 de Sud-Ouest indique que la veille, le RAID est intervenu à BEGLES par rapport à des violences conjugales. La victime, une jeune femme de 22 ans, avait informé par SMS son père que son compagnon la séquestrait. La police a appelé le service d’intervention. Quand le mis en cause a vu arriver le déploiement, il s’est rendu.
* Un article du 20/06 de France 3 BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE indique que le procès de Valérie BACOT, 40 ans, devant la Cour d'Assises de CHALON-SUR-SAONE, en SAONE-ET-LOIRE, se tiendra du 21 au 25/06. En 2016, après avoir été violée, battue et prostituée pendant 24 ans par son mari, elle l’a tué le 13/03. Elle lui a donné des somnifères avant de lui tirer dessus, et est donc poursuivie pour assassinat. Elle a pour avocates celles qui ont défendu Jacqueline SAUVAGE. Il était son beau-père quand elle avait 12 ans et lui a rapidement imposé des rapports sexuels. Il a été condamné, mais a continué. A 17 ans, elle est tombée enceinte du premier de leurs 4 enfants, et a été rejetée par sa mère. Elle a alors été prise en charge par l’individu, dont elle était sous l’emprise. Elle se sent coupable mais sait que ces violences étaient inacceptables. Elle a été condamnée à 4 ans d’emprisonnement dont 3 avec sursis, le Procureur avait demandé 5 ans dont 4 avec sursis. Valérie BECOT est repartie libre. Ses avocates souhaitent une évolution de la loi pour les femmes comme elle en danger permanent.
* Un article du 21/06 de Sud-Ouest et de l’AFP indique que dans la nuit précédente, à SAINT-OMER, dans le PAS-DE-CALAIS, une femme, 47 ans, a signalé avoir poignardé son compagnon, 50 ans. En Garde-A-Vue, elle a affirmé ne pas avoir voulu lui donner la mort. Une investigation a été entamée « pour homicide sur conjoint », et apportera des éclaircissements sur ce qui s’est réellement passé.
* Un article du 23/06 de France Bleu Béarn Bigorre indique que du 23 au 25/06, une femme, 63 ans, comparaissait devant la Cour d’Assises des PYRENEES ATLANTIQUES pour avoir tué son mari. Le 01/06/2018, après le repas, elle avait demandé à son mari de prendre une douche. Une dispute a alors éclaté, il n’a plus arrêté de l’insulter. Elle est allée chercher un fusil, l’a chargé et en a menacé son conjoint. Il lui répondu qu’elle n’oserait pas tirer. Elle l’a touché au thorax, et a immédiatement appelé de l’aide. Il en est cependant décédé. Elle a affirmé qu’elle ne l’avait pas voulu. Elle était sous l’effet de l’alcool. Selon leurs enfants, les disputes se multipliaient, surtout quand ils abusaient de la boisson. A l’audience, ils ont défendu leur père, et assuré que leur mère était « manipulatrice et méchante ». Elle n’a pas été très claire dans ses explications. Le Parquet a demandé 20 ans de réclusion criminelle, le jury en a prononcé 14.
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Lutte contre les violences faites aux femmes
* Un article du 22/06 de France 1 GUYANE indique que la veille, la convention mettant en service le Bracelet Anti-Rapprochement a été signée à CAYENNE. Ceci complète le « téléphone grave danger ». Si l’auteur des violences se rapproche d’une zone définie par le magistrat, il est invité à rebrousser chemin. S’il continue, les forces de l’ordre et la victime en sont averties.
* Un article du 23/06 de France 3 BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE indique qu’après les dernières violences conjugales connues, des questions se posent sur la façon dont sont prises en compte les victimes. Pour « Solidarités Femmes », l’un des problèmes est que les forces de l’ordre et les magistrats ne sont pas assez formés en la matière. Si les choses évoluent, il reste beaucoup à faire. La référente Violence Intrafamiliale en SAONE-ET-LOIRE, a contesté ce point de vue. Dans ce département, ces victimes sont isolées pour plus de discrétion, et les gendarmes cherchent à recueillir un maximum d’informations. L’une des priorités est de voir quelle est l’urgence à intervenir. Les victimes sont ensuite orientées vers une équipe médicale, puis le sujet du logement est étudié. Quand des proches signalent des faits, les forces de l’ordre peuvent recontacter la victime.
* Un article du 23/06 de France 1 MAYOTTE indique qu’une femme prénommée Oumina a décidé de témoigner des violences qu’elle a subies de la part de son compagnon. Il l’a frappée et insultée pendant 3 jours parce qu’elle avait osé se refuser à lui. Il est à noter qu’à MAYOTTE, cette question est taboue, et les témoins n’en parlent pas. Elle a réussi à sortir du logement, et à porter plainte. Le tribunal a condamné le mis en cause.
* Un article du 25/06 de France 3 OCCITANIE indique que l’école d’ingénieurs Isae-Supaéro à TOULOUSE met en place un outil pour agir contre les violences sexistes et sexuelles. Ces derniers mois, une étudiante de Sciences Po TOULOUSE a porté plainte pour viol, et des étudiantes de l’Université ont fait part des harcèlements sexuels qu’elles subissaient. Pour lutter contre, l’école d’ingénieur a ouvert une cellule dans laquelle les victimes peuvent signaler les faits dont elles et ils ont connaissance. Des étudiants les écoutent et les orientent vers qui est compétent. Un bilan sera fait 2 fois par an. L’un des membres de la cellule rappelle que c’est l’affaire des femmes et celle des hommes.
* Un article du 25/06 de France 3 AUVERGNE-RHONE-ALPES indique qu’une école de commerce de LYON propose d’expérimenter les violences sexistes dans le monde professionnel en réalité virtuelle. C’est en partenariat avec « Reverto ». Les volontaires qui portent le casque se retrouvent à la place d’une cadre qui est régulièrement la cible de propos sexistes de son supérieur, et mise de côté quand elle revient de son congé maternité. 60 personnes se sont dites intéressées, dont 15 hommes. Toutes et tous ont assuré qu’elles et ils feraient plus attention à leur comportement à l’avenir. Elles et ils complètent un questionnaire avant et après l’immersion, l’évolution des réponses est examinée.
* Un article du 25/06 de France 1 OUTRE-MER indique qu’à partir du 28/06, le 3919 sera opérationnel 24h/24. Ce besoin a été confirmé pendant les confinements, entre autres hors métropole. Le nombre d’appels a effectivement explosé lors de ces périodes. Il est donc nécessaire que la parole soit libérée et écoutée. L’idée de l’élargissement des horaires est qu’où que vivent les victimes, en métropole ou en outre-mer, elles puissent joindre ce numéro, sans faire attention au décalage horaire.
* Un article du 25/06 de France Info et de l’AFP indique que le même jour, le collectif « Collages féminicides Paris » et ses partenaires ont organisé une marche à PARIS. Des femmes et des hommes, surtout des femmes, qui se comptaient par centaines, y ont participé afin de protester contre les féminicides et « l'inaction du gouvernement » contre ce fléau. Certains panneaux rappelaient le prénom et l’âge des victimes, d’autres exprimaient des demandes : « davantage de moyens pour plus de téléphones 'grave danger', de bracelets antirapprochement et des formations ». Une manifestation similaire s’est tenue à MACAPA, au BRESIL.
Actualité Française des Droits des Femmes et de l’Egalité
* Un article du 19/06 de Sud-Ouest indique que Perle BOUGE, rameuse de BAYONNE, est candidate pour devenir porte-drapeau aux Jeux Paralympiques de TOKYO. La vice-championne paralympique à LONDRES en 2012 et médaillée de bronze à RIO en 2016 souhaite ainsi donner plus de visibilité à l’athlétisme paralympique. Le « Comité paralympique et sportif français » a annoncé que les porte-drapeaux paralympiques seraient désignés par le vote du public. Il faut pour cela aller sur le site « portonsledrapeau.fr ».
* Un article du 20/06 de France Info indique que l’un des effets des mesures sanitaires contre le Coronavirus est que les femmes ont modifié leurs habitudes esthétiques et vestimentaires. Ceci ressort d’« un sondage Ifop commandé par le label Slow cosmétique et réalisé du 9 au 12 juin 2020 ». Si certaines se maquillaient pour être présentables aux yeux des autres, après le premier confinement elles ont opté pour ne le faire que quand elles en avaient envie et pour se plaire. De même, des femmes ont estimé que porter un soutien-gorge ne leur convenait plus et ont cessé d’en mettre. C’est le courant « No Bra ». La chercheuse Camille FROIDEVAUX-METTERIE explique que les soutiens-gorges sont « un outil de formatage » qui « imposent un standard de poitrine qui est la demi-pomme et cachent la pluralité des formes de seins, d'aréoles et de tétons ». Les sociologues ne savent pas si cette nouveauté durera.
* Un reportage du 20/06 de France 2 indique qu’en 1968, deux journalistes de REIMS ont décidé de mettre en place une équipe de football féminine. L’idée a été vivement critiquée par des amateurs d’équipes masculines. Ceci n’a pas entamé la détermination des joueuses, au contraire. Elles ont gagné les matches qu’elles ont joués. Dès 1920, les femmes ont pratiqué ce sport. Une équipe de FRANCE féminine a existé en 1923, puis le régime de VICHY y a mis fin. Les Rémoises ont joué lors de la Coupe du Monde de 1971, même si cette compétition n’était pas reconnue officiellement. Elle ne l’a été qu’en 1975. Comme le dit l’une des joueuses, elles étaient soudées, c’était une équipe de copines. Depuis, le football s’est féminisé. Cette équipe est une pionnière.
* Un article du 22/06 de France Info indique que le Festival 2021 du cinéma américain de DEAUVILLE sera présidé par Charlotte GAINSBOURG, actrice et chanteuse.
* Un article du 24/06 de Sud-Ouest et de l’AFP indique que le même jour, le Sénat a rejeté la loi bioéthique, comprenant la PMA pour toutes. Le Sénat avait adopté une version restrictive de cette loi, mais l’Assemblée l’avait réécrite en remettant les mesures refusées. Des membres du Sénat ont estimé que cette position était regrettable. L’Assemblée Nationale revotera le 29/06 et prendra la décision définitive.
Actualité Internationale des Droits des Femmes et de l’Egalité
* Un article du 13/06 de l’Obs et de l’AFP indique que le même jour, en ESPAGNE, Ione BELARRA, 33 ans, a été élue, avec 89 % des suffrages, Présidente de Podemos, parti de la gauche radicale du pays. Elle en assurera la direction avec Yolanda DIAZ, en lice pour être candidate aux élections nationales.
* Un article du 21/06 de France Info indique que les Jeux Olympiques de TOKYO seront les premiers à se rapprocher autant de la parité : « Près de 49 % des athlètes participants seront des femmes, conformément au quota alloué par le Comité international olympique (CIO) », « Sur les 33 sports et les 50 disciplines, 165 hommes et 156 femmes participeront », plus d’épreuves mixtes seront organisées par rapport à d’habitude, et chaque pays aura 2 porte-drapeaux, « un homme et une femme ». C’est la politique du CIO depuis 40 ans. Il est à noter que le JAPON est connu pour sa misogynie, étant «au 120e rang du rapport mondial sur l’écart entre les sexes ». Les remarques sexistes y font réagir, mais elles sont ancrées dans la société. Reste à savoir si ces nouveaux jeux feront évoluer la situation.
* Un article du 23/06 de Sud-Ouest et de l’AFP indique qu’une Canadienne a récemment porté plainte au civil contre Gilbert ROZON pour viol. Les faits se sont produits en 1980. Elle est la quatrième femme depuis avril 2021 à entamer cette procédure contre l’ancien producteur du festival « Juste pour Rire ». Elle a demandé 1,3 million de dollars canadiens (880 000 euros) de Dommages-Intérêts. Elle avait porté plainte au pénal, mais il a été acquitté faute de preuves suffisantes. Elle lui reproche en particulier d’avoir menti à l’audience et d’avoir inventé la version qu’il y a donnée.
* Un article du 23/06 de Sud-Ouest et de l’AFP indique qu’aux ETATS-UNIS, le chanteur Robert KELLY, plus connu sous son pseudonyme R. KELLY, vient d’être transféré dans une prison de BROOKLYN en vue de son jugement. Il devra répondre en août d’« enlèvement, séquestration et relations sexuelles avec des mineures ». Il était jusque-là incarcéré préventivement à CHICAGO, où il sera jugé dans deux affaires similaires. Les accusations vont de 1994 à 2018. Il a été acquitté en 2008, accusé déjà de faits de ce genre.
* Un article du 25/06 de France Info indique qu’aux OSCARS 2022, l’actrice Liv ULLMANN, 82 ans, et l'actrice-réalisatrice Elaine MAY, 89 ans, recevront un OSCAR d’honneur pour leurs carrières.
* Un article du 26/06 de France Info indique que le même jour, l’équipe de FRANCE féminine de basket a battu celle de la BIELORUSSIE 73-61 en demi-finale de l’Euro Basket. Pour la 5° fois consécutive, et la 10° de son histoire, elle va aller en finale.
* Un article du 26/06 de France Info indique que la « Course by le Tour » 2021 en est la dernière édition. Dès 2022, cette course sera remplacée par le Tour de FRANCE féminin, qui de ce fait reviendra.
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