Einstein aurait-il été un bon chef d'entreprise? 2/3 - 25 citations commentées.

“Ce qui fait la vraie valeur d'un être humain, c'est de s'être délivré de son petit moi.” (A-E)”

L’égo d’un entrepreneur peut-être aussi constructif que destructeur. L’échec vient souvent d’une crispation à l’idée de se faire « challenger ». L’exercice est difficile mais nécessaire pour la « survie » du groupe. (PJ)

“La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi ! (A-E)”

Ça vous rappel quelque chose au niveau du vécu??? (PJ)

“Pour être un membre irréprochable parmi une communauté de moutons, il faut avant toute chose être soi-même un mouton. (A-E)”

Le consensus est à la fois la pire et la meilleure des choses. La vérité est partout et nul par, mais il faut bien partir de quelque chose. Comme la peur n’évite pas le danger, il faut se méfier des réputations données par des jaloux ou des incompétents. Il n’y a qu’une chose qui devrait vraiment compter pour un leader, la pérennité du projet d’entreprise. (PJ)

“La perfection des moyens et la confusion des buts semblent caractériser notre époque. (A-E)”

Mélanger « objectifs » et « but » dénote de la plus grande absence de perspective de tout projet. L’isolement du « chercheur » ou de « l’idéateur » vient de son incapacité à faire des allers-retours entre le « macro » et le « micro ». Tout projet, toute idée, toute invention ne fait du sens que si elle est remise dans un contexte exploitable financièrement. Si non  c’est de la recherche fondamentale qui trouvera, un jour peut-être, ses champs d’application. Être « en avance sur son temps » peut-être aussi décourageant que d’être en retard d’un métro. (PJ)

“Il n’y a que deux façons de vivre sa vie : l’une en faisant comme si rien n’était un miracle, l’autre en faisant comme si tout était un miracle. (A-E)”

Que pensez-vous de la pensé magique? Que pensez-vous de l’attitude de « l’autruche » de beaucoup de nos contemporains ? Est-ce le résultat d’un manque de méthode, de lâcheté ou bien les deux ? La « procrastination » serai-il le mot qui synthétise ces deux « non-action »? Si en mode privé ces attitudes on des effets désastreux, imaginez lorsqu’un groupe d’individus, liés ensemble par le succès de l’entreprise, se renvoient la balle de leurs limites de compétence ? Cela crée du chômage. Avouer son incompétence et cherche à y remédier devrait être récompensé et non sanctionné. (PJ)

“La folie, c’est de se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent. (A-E)”

Ô quel beau point ! On connait tous le principe, qui est d’appliquer la même méthode de travail et d’attendre soit que les « fenêtres de l’univers » s’alignent sur notre réussite, soit qu’elles nous en éloignent et nous obligent à modifier quelque chose… ou pas. Certain ont la patience et l’argent pour attendre, d’autres non et c’est le cas de la plus part d’entre nous. Que faire ? Copier le succès des autres ? Innover ? Ou comprendre la recette qui « marche » et l’adapter à son Projet ? La réponse dépend peut-être d’une question de personnalité du dirigeant ? (PJ)

“Inventer, c’est penser à côté. (A-E)”

Il y a une grande différence entre « innover » et « inventer ». Rares sont les inventeurs, mais les dirigeants responsables sont sans cesse dans un processus d’innovation pour ne pas « mourir ». Même le processus d’innovation prend de penser différemment, de s’adapter à un écosystème en mutation permanente. « Être réfractaire » au changement c’est se scléroser l’intelligence (Henri Bergson : L’intelligence est la faculté d’adaptation) et ne pas faire confiance en l’avenir que nous seuls sommes capables de créer. Penser différemment c’est peut-être aussi d’être capable d’accepter la critique, quelle soit constructive ou non. D’accord ou pas ? (PJ)

“La valeur d’un homme tient dans sa capacité à donner et non dans sa capacité à recevoir. (A-E)”

Pas beau l’argent ? Ce n’est pas l’argent le problème, c’est la façon de le gagner, tout le monde sera d’accord sans doute là-dessus. C’est comme le don de soi ou de son temps pour les autres. Faut-il attendre les photographes pour afficher son plus beau sourire en aidant la vieille dame à traverser la rue ? L’argent, ça va, ça vient, mais le temps cour dans le même sens. Seront nous là demain ? Alors donner un peu de son temps à un projet commun pour le bénéfice de tous, n’est-ce pas là une opportunité de « servir » généreusement la société ? Même si l’enjeu parait différent, faire du bénévolat dans son entreprise, dans un contexte « gagnant-gagnant » ? Ça vous inspire d’essayer l’expérience ? (PJ)

Philippe Jallon

L’ensemble des citations : http://evene.lefigaro.fr/citations/albert-einstein