Entends-tu mon espoir ?

Ô terres sacrées où le cœur bat fort, 

Sous les rameaux des oliviers, là où le temps se fige, 

La nuit est profonde, mais mes rêves s’élèvent, 

Comme des phénix ressuscitant des cendres de l’oubli

Même si le jour commence au goût d’amertume et de sel.

Sous le ciel étoilé de Gaza, 

Où l’espoir fleurit parmi les pierres brisées, 

L’anémone rouge sang dresse fièrement sa tête, 

L’iris de Nazareth orné violet de spiritualité et jaune ensoleillé

Rappelle que même dans la tempête, la vie resurgit 

Tandis que le ciste, résistant à la sécheresse, 

Fleurit sous le soleil de printemps, 

Révélant la force cachée dans chaque pétale rose ou blanc.

Un jour viendra où nous ne serons plus de sordides chiffres, 

Mais une vague qui réveillera à jamais les consciences, 

Où l’humanité se dressera en chœur, 

Pour chanter la paix,

Et les enfants, dans les ruelles étroites, 

Porteront en eux la vie, l’espoir et la liberté.

"Maman, entends-tu mon cri pour l'humanité ?

Dis, qui nous rejoindra pour écrire une nouvelle page ?

Regarde, mon rêve qui danse sur le fil de l’espoir!

Maman, reverrai-je ton sourire qui m’éclaire ?

Sentirai-je le parfum de tes cheveux dans la brise du soir ?

Père, viendras-tu encore jouer au foot ou aux billes avec moi ?

Et mes frères disparus, où nos rires habitaient les matins ?

Maman… pourquoi il n'y a que le silence qui répond à mes cris… ?

Maman… Maman… »

Lilia R. Benjelloun, 20 aout 2024. Essai- écho d’humanitude à la Résilience, aux martyrs et l'enfance oubliée (?)