Episode 26 : « Ils ont traversé la peur » - François Ier et le confinement : Dernière étape avant la Renaissance !
François Ier prisonnier, l’acceptation du réel
Le roi défait a finalement douze mois pour réfléchir, une éternité pour cette hyperactif, croqueur de la vie.
Paradoxalement, sans ce souverain « indispensable », le royaume de France continue de tourner. Il a alors à sa tête deux femmes cultivées, gestionnaires et fines politiques : la mère de François Ier Louise de Savoie et sa sœur Marguerite de Navarre. Les affaires sont administrées et elles maintiennent la cohésion du royaume. Des négociations sont lancées pour obtenir la libération mais la barre est trop haute.
François Ier le ressent en en est affecté. Lui, jadis le centre de toutes les attentions et le décideur de tout déprime. Il accepte difficilement cet état sans gloire et sa santé vacille. Affaibli et sans goût à vivre, François Ier est mourant en septembre 1525. Les médecins espagnols constatent une violente fièvre et leur impuissance. Son adversaire et geôlier, l’empereur Charles Quint se précipite à son chevet.
Contre toute attente, François Ier se rétablit. Sa mère lui envoie de longue lettre et le coache à distance. Le prisonnier accepte cette nouvelle réalité, développe son introspection et bascule. Il entend peser activement dans les négociations et se projette sur son nouveau leadership. Il désire passer du leadership par héritage au leadership incarné.
Conseil n°2 d’un François Ier acceptant la réalité de sa condition
Ecouter et s’écouter. Posez-vous cette question pour tirer le meilleur du pire :
- Quels sont les sujets sur lesquels vous pensez ne pas prendre suffisamment de temps pour "écouter" et qui sont pertinents ?
Episode suivant : Marguerite de Navarre à son chevet. La renaissance émotionnelle.