ERP, rien à regretter.
Nul besoin d’être un expert pour comprendre le choix stratégique que représente l’acquisition d’un ERP.
La base
Cependant il peut être utile de rappeler, ou d’informer quant aux axes sur lesquels ce dernier aura une utilité certaine, ou une certaine utilité… selon le taux de réussite de l’implémentation.
Il est entendu que dans ce contexte, le terme « utilité », devrait pouvoir s’interchanger avec la locution « valeur ajoutée ».
En premier lieu (et sans ordre particulier), l’ERP devrait pouvoir vous offrir :
- Une visibilité accrue sur vos processus
- Une amélioration de l’efficacité de vos processus
- Une amélioration de l’efficience de vos processus
- Un retour sur investissement (car c’est bien- à n’en pas douter- d’un investissement dont il est question, et non d’une charge !).
- Une évolutivité, adaptabilité pouvant suivre l’évolution de l’entreprise et de ses affaires
- Une facilité d’utilisation
- Une trame fédératrice faisant office de tissu unificateur de l’entreprise
- Un outil de BI, tout du moins, de reporting, ou des interfaces permettant l’accès pour un outil de BI
- Une aide à la décision
- Un accélérateur de profit
Certains points sont des conséquences naturelles des autres, ou devraient l’être si les choses sont bien menées.
Une vérité
Mais que l’on ne s’y trompe pas, l’ERP n’est pas la solution magique qui va régler vos problèmes organisationnels ou structurels.
L’ERP va vous donner un accès « matérialisé » sur des fonctionnements qu’il ne va pas créer mais qu’il va reproduire en fonction de traitements que l’on va paramétrer.
Dès lors, un projet d’implémentation sera l’occasion de revoir les processus existants, de les analyser, éventuellement de les améliorer, afin de « nourrir » la configuration de l’ERP avec ceux-ci une fois, corrigés, adaptés ou optimisés.
L’ERP à ses potentialités et ses limites. Ainsi il peut être sain de ne pas être psychorigide et, cas échéant, de re-modifier un processus, pour le rendre plus en adéquation avec une approche de traitement offerte par l’ERP choisi.
Ce point, charnière du projet, ne pourra être valablement effectué que par des consultants ayant une compréhension des aspects métiers de votre entreprise.
Des compétences
Le consultant, au-delà de ses compétences et connaissances du, ou des modules qu’il aura à charge de mettre en place devra impérativement effectuer une analyse de la demande impliquant le fait, non seulement de comprendre le métier du demandeur, mais également les contraintes et opportunités des acteurs de l’entreprise qui dans la finalité, seront les utilisateurs finaux, et, ou, des ressources « gérées » au travers de l’outil mis en place.
Au-delà du binaire, c’est donc des facultés humaines et sociales qui devraient pouvoir être évaluées par le décisionnaire voulant franchir le pas de la mise en place d’un tel outil.
Des préceptes
Dans mes lectures relatives à ce sujet, je relève bon nombre de points pertinents relatifs, au choix de l’ERP.
S’il fallait n’en citer qu’un, je choisirais l’approche « humble » visant à procéder par étapes.
Cette approche est ainsi résumée par Christophe Lettelier, directeur général de Sage ERP : « Il est préférable de choisir d’abord des solutions standard. Après une certaine période d’utilisation, comprise entre neuf et douze mois, le chef d’entreprise peut prendre des décisions sur les investissements à effectuer pour démarquer son entreprise sur le marché. »
Oscar Wild disait : « Il faut toujours viser la lune car même en cas d'échec on atterrit dans les étoiles ! » Cela reste vrai en matière d’ERP, excepté que les étoiles risquent de vous tourner autour de la tête et que vous peinerez à vous relever …
Une fatale omission
Tout autant on trouve de bons conseils sur les travers à éviter dans ce type de projet, tout autant l’axe du consultant et de l’intégrateur est quasi systématiquement omis.
Ceci est inquiétant, car si tout le monde s’accorde à dire que la clé du succès de l’ERP est dans l’intégration, personne ne semble tenir compte du fait que sans intégrateur, il n’y a pas d’intégration…
Au-delà de la mise en place, ...
quid de la formation, est, de facto, des compétences pédagogiques et didactiques dont devraient pouvoir se prévaloir les acteurs de ce marché ?
Quid de l’accompagnement, de la disponibilité du support ?
Si l’ERP se doit d’être adapté à l’entreprise, est-ce que votre partenaire sur le projet est apte à comprendre la vôtre ? Son entreprise partage-t-elle vos contraintes, vos challenges ?
Le commercial qui vous vante sa solution, l’utilise-t-il lui-même ?
Votre prestataire est-il en mesure de sécuriser l’environnement de cet outil qui capitalisera toutes les données sensibles de votre business ?
Peut-il vous offrir une solution IT en adéquation avec les besoins de votre couche logicielle ?
Aurez-vous un outil critique, véloce et réactif sur du matériel adapté à son architecture ?
etc.
Il y aurait tant à dire au-delà des préceptes bateaux « lapalissiens », des sigles et acronymes « business oriented » qui tendent à montrer, de la part du consultant qui se doit également d’être un conseiller, que l’on est en adéquation avec le monde économico-financier au travers duquel la manne qui nous fait vivre nous parvient.
LA vérité
L’ERP a un coût, et l’ERP est un investissement sur lequel vous devriez pouvoir escompter un retour.
Cela dit ne vous y trompez pas, la vraie valeur de l’ERP se trouvera toujours en votre partenaire.
Les outils évoluent en tendant systématiquement vers des besoins qui sont universels.
Chaque être humain est unique et le reste.
Un projet ERP c’est avant tout un échange entre des personnes qui doivent se comprendre, tisser une relation de confiance et tendre vers un objectif commun où chacun pourra y trouver son compte.
Chaque association reste durable tant que les parties y trouvent leur intérêt.
Des hommes
Un projet ERP commence par l’homme et, in fine, derrière un écran c’est aussi l’homme qui en sera l’utilisateur final.
UN choix
ARC Logiciels SA ...