« Et si, au lieu de vendre du rêve, les marques nous faisaient vivre des moments de rêve »
Chacun d’entre nous a besoin d’une part de rêve, et notamment en cette période où la morosité domine. Qu’il s’agisse de magie pour les enfants ou de voyages pour les plus grands, nos rêves apportent un peu de lumière à notre quotidien. Et pourtant, lorsqu’en tant que Clients, des étoiles plein les yeux, nous remettons nos rêves entre les mains des vendeurs, ces derniers nous ramènent souvent très vite à la réalité. Alors que nous avions passé des heures à faire des recherches, des mois à économiser, et peut-être des années à en rêver, un mur de glace nous demande d’un ton monotone : « Vous avez quel budget ? » ; « Ce serait pour quelle période ? » ; « Ah, dix jours, c’est court quand même ! ». Car ce qui relève pour nous de l’exception, représente pour nombre de collaborateurs un quotidien. Et c’est ainsi, qu’au travers d’un regard las, d’une question strictement fonctionnelle ou d’une attitude fermée, le moment supposé magique devient des plus banals, voire même cauchemardesque.
PARTAGEONS LE RÊVE AVEC NOS CLIENTS ET NOS COLLABORATEURS
L’exemple de la Maxime de décembre révèle certes une problématique individuelle mais, surtout, managériale. Car les managers ne peuvent exiger que leurs collaborateurs fassent vivre des moments de rêve à leurs Clients s’ils se limitent eux-mêmes à de simples discours quantitatifs et factuels. Au-delà du fonctionnel, les managers se doivent d’intégrer une part d’émotionnel dans leurs prises de parole, et de montrer à chaque membre de leur équipe combien leur mission (celle de faire vivre des moments d’exception aux Clients) dépasse leurs simples tâches (vendre, comptabiliser, etc.).
Prenons un exemple. Lorsque l’hiver étend son lit de neige et qu’un Client entre dans une boutique, la mission de tout collaborateur est de lui offrir un accueil des plus chaleureux pour lui faire oublier le froid. Or, pour que les équipes aient envie d’amener le soleil en boutique, les managers ont entre leurs mains une très grande responsabilité : celle d’incarner cette chaleur humaine et de créer les conditions du bien-être, du plaisir et de l’envie de faire plaisir !
RÉVEILLONS LA PART D’ENFANCE QUI SOMMEILLE EN NOUS
En cette période de Noël, réveillons l’enfant qui sommeille en nous. Cet enfant dont les yeux s’illuminaient devant une boutique de Noël, qui rêvait d’aventures et de voyage devant un livre aux images magnifiques et qui s’imaginait un jour, peut-être, avoir la chance d’assister à ce spectacle dont il avait vu les affiches. Retrouvons cette magie, rappelons-nous les émotions qu’elle faisait naître en nous. Et quand un Client se présente à nous avec le même regard que celui du petit enfant que nous étions, contribuons à faire de son rêve une réalité. Partageons son enthousiasme, et faisons de son rêve notre principale source d’épanouissement, de motivation et de plaisir !
Je vous souhaite un joyeux Noël et une merveilleuse année qui comblera tous vos rêves...
Spa & Wellness directeur membre du comité de direction Beau Rivage Palace Lausanne
8 ansComme lu sur Linkedin récemment "Pense à tes produits et tes clients disparaîtront, pense à tes clients, tes produits disparaîtront". Bel article, bravo et Vive le rêve, Vive les émotions, Vive les gens ! Joyeuses fêtes à tous!
Assistant Store Manager at UNIQLO Scandinavia
8 ansbonjour, comme cadeau de noël , je souhaite que les méthodes de management dit bienveillant soient davantage prises au sérieux pour le bien-être des collaborateurs et la satisfaction des clients :) merci pour votre article qui me fait sourire à la pensée que mon cadeau n'est pas un rêve impossible . passez également de très belles fêtes
Resilience Institute CEO | B for Good Leader Steward
8 ansBravo. Magnifique article. Jacques Brel disait: Il faut vivre ses rêves et pas rêver sa vie. J'ai toujours adoré. Faire vivre des rêves et pas vendre des rêves est génial et passe par un travail de fond qui passe par l'enchantement de chaque collaborateur ! Cela entraine l'enchantement des clients et des autres parties prenantes. Ravi de creuser ce sujet avec vous. Bonne fin d'année, à bientôt,
SOCIETAIRE DE LA SCIC APIDAE TOURISME - Conseil en Attractivité Touristique Digitale Collective.
8 ansexcellent article qui mets en évidence le fait que, dans les grandes agences ou TO qui vendent en B2B et même en B2C, le moteur est la rentabilité, le prix de vente, le budget du client. peu de vendeurs ont de l'empathie pour le client et doivent subir la pression des objectifs.... regardez les vitrines de nombreuses agences qui ne mettent même plus de photos ni descriptif de la destination mais uniquement des prix d'appel. moi client ça ne me donne pas envie de rêver.