Et si la bienveillance des enseignants et le coefficient émotionnel des enfants étaient les meilleurs facteurs de réussite scolaire ?
Comme le rappelle judicieusement le SynLab, pour faire évoluer notre système éducatif, rien ne se fera sans les femmes et les hommes qui le composent. La France subit trop de réformes en trop peu de temps. Nous avons connu, rien que pour les rythmes scolaires, 3 changements de cap en 10 ans (un record que n'a subi aucun autre pays !). Cette instabilité politique empêche la mise en œuvre de transformations plus essentielles et plus profondes... notamment sur la relation qui se noue entre enseignants et élèves.
Surtout, nous nous enfermons dans des réformes et des débats quantitatifs (nombre de jours d'école et de vacances, nombre d'élèves par classe, nombre d'heures allouées aux apprentissages fondamentaux, niveaux scolaires et statistiques...) qui sont importants mais qui occultent les questions qualitatives. Or, c'est bien la qualité de l'enseignement en France qui est aujourd'hui questionnée... sous-entendu les méthodes d'apprentissage utilisées et le regard que posent les enseignants sur leurs élèves.
Et pour cela, il y a déjà peut-être une solution très simple, efficace et à moindre coût : LA BIENVEILLANCE !!
Comme le dit Boris Cyrulnik : « Pour devenir intelligents, nous devons être aimés ! »
Pour certains c'est sans doute évident, pour d'autres moins... Alors je partage cet article très intéressant rédigé par Tiphaine Beaussier, Professeur des écoles au Collège français d’Ibiza et publié sur le site du SynLab. Personnellement, j'adore les expériences rapportées par Jean-Paul Delevoye :-)
Coach parental | Vous guider avec bienveillance vers un quotidien familial apaisé | Éducation, émotions & sommeil | 10 ans d’expérience, 3000 familles accompagnées | 1er échange offert
6 ansTrès bel article, merci pour ce partage Marie Aude. Tout est très juste. La bienveillance de l'enseignant augmente la sensation de bien-être chez l'enfant, l'enfant se sent valorisé, invité et reconnu. Ceci diminue l'alarme et l'agressivité, et libère non seulement le potentiel émotionnel mais favorise également le bon fonctionnement cognitif de l'enfant. Comme dit très justement Boris Cyrulnik : « Pour devenir intelligents, nous devons être aimés ! », ou encore "On n'apprend pas d'un enseignant qu'on n'aime pas". Que l'on soit enseignant, éducateur ou parent, nous devons nous faire aimer par les enfants si on veut avoir de l'influence et de l'importance à leurs yeux.