Et si la solution était ailleurs ou à la recherche de son « Océan Bleu »

Souvent, nous essayons de croître (ou simplement de survivre) dans notre propre domaine d’activités. Nous nous acharnons (souvent à raison) à optimiser notre fonctionnement, à mieux comprendre notre environnement, à analyser la concurrence, à faire des étude de marché, à réduire les coûts, à maîtriser les risques, à mettre en place des stratégies, à optimiser les processus, …

Mais peut-être que notre marché a atteint un niveau de saturation tel que toutes ces opérations conventionnelles de productivité ne seront malheureusement peut-être pas suffisantes.

Si nous arrivons au constat que la concurrence dans notre domaine d’activités est devenue tellement agressive (mondialisation, afflux de produits/ouvriers/entreprises provenant de régions ou les charges salariales sont inférieures, législation trop contraignantes, évolution des habitudes et des besoins, …) que notre place sur le marché en est menacée, ne faudrait-il penser et raisonner autrement … Facile à dire, extrêmement complexe à faire …

Néanmoins …

Dans tous mes articles précédents, je me suis attardé « à comment mieux faire ». j’aimerais maintenant aborder le « comment faire autrement » … Pour ce faire, j’aimerais vous présenter très (trop) succinctement et superficiellement un modèle, un paradigme développé par W. Chan Kim et Renée Mauborgne, chercheurs au Blue Ocean Strategy Institute à l'INSEAD (dans une de leurs publication : Stratégie Océan Bleu : Comment créer de nouveaux espaces stratégiques (2005)).

La Stratégie "Océan Bleu" est un donc paradigme d'une stratégie d'entreprise expliquant que la forte croissance et les profits élevés que peuvent générer une entreprise se font en créant une nouvelle demande dans un espace stratégique non contesté (càd sans concurrence), ou "Océan Bleu", plutôt qu'au cours d'affrontements avec des fournisseurs existants pour des clients existants dans une activité existante (càd son domaine d’activités actuel) ou "Océan Rouge".

En effet, l’entreprise est constamment confrontée à un choix booléen.

Soit elle décide d’affronter les entreprises concurrentes présentes sur le marché, le segment, le positionnement qu’elle convoite, en tentant d’y gagner des points de part de marché. La bataille risque alors d’être difficile dans certains cas d’intensité concurrentielle (« sanglante »). D’où la métaphore de l’expression « Océan Rouge » pour décrire une telle situation.

Soit l’entreprise réfléchit au développement d’un espace novateur pour son offre, d’un segment innovant, d’un positionnement concurrentiel pour lequel la concurrence n’apparaîtra pas pertinente, ou en tout cas pas directe et/ou menaçante. L’entreprise se crée alors un environnement de croissance a priori plus paisible en concevant et développant une innovation utile (value innovation) créatrice de valeur tant pour le client que pour l’entreprise, tout en maîtrisant les coûts. D’où l’expression d’océan bleu pour décrire une telle situation.

La démarche n’est donc plus « Comment faire mieux ce que je fais ? » mais bien « Que pourrais-je faire d’autre ? ». Le but est donc toujours de produire de la valeur (donc pas nécessairement le produit/service actuel) pour les clients et pour soi-même (entreprise) tout en choisissant ou créant « l’océan » favorable dans lequel on va le faire … ou à la recherche de son océan bleu …

Les « Océans Bleus » sont donc constitués par des domaines d’activités n’existant pas actuellement. Ceux-ci constituent des marchés inconnus et inexplorés, non encore infectés par la concurrence. Dans ce cas, la demande est créée plutôt que conquise. En général, dans ces domaines, la croissance est « explosive » (rapide et importante) mais parfois aussi de courte durée …

Les deux pierres angulaires de cette nouvelle approche sont, d’une part, sa propre appétence aux risques ( = sa capacité à sortir de sa propre zone de confort) et, d’autre part, l’innovation utile (value innovation, en anglais). En d’autres mots, il faut fuir la confrontation et rendre la compétition (concurrence) inutile en se créant son propre « Océan Bleu » par la différenciation et une production à bas coûts.

Les auteurs développent un cadre (framework) permettant pas à pas de créer son « océan bleu » (thinking outside the box) : à découvrir absolument :-) ...

"All Together, we build your future" peut vous accompagner et vous conseiller dans votre démarche ... n'hésitez pas ... contactez-moi :-).

Terrence Houlahan

Linux & Network Engineer

8 ans

L'innovation est inversement proportionnelle à la taille des entreprises. Les grandes organisations sont adaptés pour la continuité et de récompenser ceux qui comme un bon canard suivre le canard en face d'eux dans une ligne droite. Et punir les canards qui ne marchent le chemin établi. Jusqu'à ce que les grandes organisations se comportent comme des petites organisations en encourageant la prise de risques, ils ne seront jamais capables de trouver de nouveaux océans ... Et un «uber» apparaît et vidanger l'océan ils nagent actuellement;-)

Florent MAITRE

Directeur d’Exploitation AccessBat IdF

8 ans

Très bon article et excellente analyse et commentaires des uns et des autres, maintenant à mettre en application pour ne pas avoir de regrets...

Eric PLASMAN

Blogger et Auteur sur le Management de Projet, ses techniques et ses compétences

8 ans

Merci à tous et à toutes pour votre soutien et la richesse de vos commentaires

CATHERINE FATTELAY-GAULARD

ANIMATRICE DE RESEAUX RAM BOURGOGNE/FRANCHE-COMTE

8 ans

OUI!!!

Nafissa Harvoire

Responsable partenariats commerciaux I Direction du Développement de la Prévention et du Marketing - chez MGEN

8 ans

oui!!!

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