Et si les aides de l'état pour l'achat d'un véhicule dit "écologique" étaient mieux ciblées

Madame Pannier-Runacher,

Agir pour notre planète, en réduisant les émissions de CO2 de nos automobiles, c’est indispensable, mais faut-il que cela soit fait le plus intelligiblement possible, afin de ne pas négliger les citoyens dont le niveau de vie ne cesse de baisser et sans non plus aider ceux qui n’en ont pas véritablement besoins.

Il faut donc que les aides de l'état soient beaucoup mieux ciblées, pour profiter en priorité aux citoyens qui en ont véritablement besoins, à notre industrie et donc à nos emplois.

Le tout électrique est beaucoup trop cher pour une grande majorité des Français, sauf pour ceux qui ont de l'argent, beaucoup d'argent, et qui peuvent se payer d'énormes véhicules de plusieurs centaines de chevaux qui finalement finissent par énormément polluer.

Lorsque je parle de mieux cibler les aides, je pense qu'il faudrait se limiter à aider uniquement :

• l'achat d'un véhicule électrique léger, d'une puissance limitée,
• l'achat d'un éventuel moteur thermique léger, d'une cylindrée et d'une puissance limitée,
• d'introduire dans le calcul de cet aide le bilan CO2 de la construction du véhicule concerné, qui pourrait par exemple être ramené au Km parcourable en fonction de la durée de vie de la batterie ou de la durée de vie du moteur thermique.

Ce dernier critère qu'est le bilan CO2 du véhicule éviterait de financer et donc de promouvoir l'achat des véhicules fabriqués avec des énergies très polluantes ou qui viennent de l'autre bout du monde, et qui ne profitent pas à nos industries Européennes, à celle de la France et donc à nos emplois.

Le devoir de l'état n'est pas de financer les industries étrangères, comme c'est déjà le cas avec les panneaux solaires et les éoliennes.

Madame la ministre je vous suggère de réfléchir à ces propositions qui ne pourraient qu’être bien accueillies par les citoyens les plus modestes et de la classe moyenne.