Et si les Jeux Olympiques revenaient à la maison ?

Organiser les Jeux coûte une fortune et se résume souvent à des infrastructures érigées en vitrines nationales éphémères dont il faudra confirmer la pertinence à plus long terme. Evidemment, c’est au contribuable, lequel n’est pas toujours consulté, de payer la note. Et je ne parle même pas de l’empreinte carbone ! Et quand on aura oublié, il faudra recommencer dans 4 ans !

Si on revenait là où tout a commencé, non pas à Paris - deux fois ça suffit, désolé M. De Coubertin - mais à Athènes, où les premiers Jeux Olympiques modernes ont eu lieu en 1896, et où les Jeux antiques ont commencé en 776 avant JC. Le beau temps y est presque toujours garanti et vous admettrez qu’on ne peut trouver nulle part ailleurs un site plus olympique.

N’en déplaise aux pontes du CIO, il me semble que les médias sont plus aptes à véhiculer les valeurs revendiquées de l’olympisme que des vagues de touristes errant d’un site à l’autre.

Quant au bilan économique… doit-on parler de Montréal 76, Sydney 2000, Athènes (tiens justement !) 2004, ou plus récemment Rio 2016 ? Ce n’est pas forcément gagné.

Pourquoi ne pas imaginer un système de coorganisation sur le site originel ? Au lieu de construire un nouveau stade tous les 4 ans, le pays ou la ville retenu s’attellerait à moderniser les infrastructures existantes et à élever au rang de quasi-discipline olympique leur amélioration continue pour le respect de l’environnement.

La flamme olympique et l'économie circulaire

La flamme olympique continuerait de faire le tour du monde, symbolisant l'unité et la paix, terminant cycliquement son voyage à Athènes tous les quatre ans, là où tout a commencé : un lien perpétuel entre le passé, le présent et surtout un avenir plus durable.

En conclusion

Ramener les Jeux Olympiques à Athènes, c'est une opportunité unique de rendre cet événement plus durable et moins coûteux.

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