Et si les relations interpersonnelles étaient la clé de la performance ?
Face à un quotidien chargé et de plus en plus complexe au sein des entreprises, la gestion des relations au travail peut être une préoccupation de second plan. Peur d’ouvrir une boite de Pandore impossible à contrôler, besoin d’outils et de formation pour gérer la communication interpersonnelle…
On espère que les tensions ressenties ou les incompréhensions passeront toutes seules.
C’est oublier qu’une ambiance dégradée induit absentéisme, désengagement, turn-over excessif, manque de coopération, manque de confiance envers l’encadrement.
Comment réagir avant que cela ait un impact sur les résultats de l’entreprise ?
Pour paraphraser Francis MER qui parle de l’importance de « remettre l’humain au cœur de la performance » je dirais qu’il est urgent de « remettre les relations humaines au cœur de la performance ».
Nombre d’études soulignent aujourd’hui que les entreprises jugées les plus performantes sont celles qui parviennent à cultiver les meilleures relations en interne (cf : 6e baromètre Paris Workplace, réalisé en partenariat avec l’Ifop en 2019).
Intégrer la dimension humaine dans la pratique managériale et mettre les relations au cœur de la stratégie est donc un puissant levier d’engagement des salariés.
Ainsi, le bon fonctionnement de l’entreprise repose sur le respect de directives et de consignes et surtout sur la libération de la parole, la résolution de conflits, la convivialité et la circulation de l’information.
Apprendre à se dire les choses au fur et à mesure améliore rapidement et durablement les relations au sein des équipes. Je plaide pour que la question du climat relationnel fasse partie des points portés à l’ordre du jour des réunions de service, au même titre que les points habituels. Traiter la question relationnelle de manière régulière, en utilisant les outils ad hoc et en formant le personnel permettra de la remettre au centre de la vie des entreprises et de la rendre moins tabou.
Engagé dans l'Accompagnement de l'humain et de l'entreprise
3 ansCela est très interrogeant surtout quand nous revisitons les origines des mots comme performance « ... Au xixe siècle le terme est utilisé dans les haras anglais pour désigner chez un cheval sa manière de courir, de se comporter pendant la course. » (source wiktionary). Cheval souvent utilisé aussi pour tirer le tripalium ( une des origines du mot travail). Il est aussi énoncé que le travail s’étire entre le soin et la peine ( souffrance). Peut on associer les moyens « remettre l’humain ou relation humaine au cœur » de l’objectif « performance »? Toute une réflexion 🤔 sur mon métier de facilitateur en intelligence collective et de thérapeute. Merci 🙏 pour ce partage