Etes vous drunkorexique ?

La nouvelle méthode pour contrôler son poids….. Boire et ne rien manger……..ou boire et manger et se purger………..ou boire et s’affamer les jours suivantsUne étude a été menée en 2010 dans une université de Floride, sur une population de 692 étudiants de première année.

Une étude a été menée en 2010 dans une université de Floride su une population de 692 étudiants de première année. L'étude a examiné les comportements de restriction calorique avant consommation d'alcool: 14 % des étudiants de première année ont restreint leur alimentation avant de boire. Certains étudiants ont justifié ce comportement par le souci d'éviter la prise de poids.

Associée à l'image du corps, à la minceur extreme, la drunkorexie conduit de jeunes femmes à ne pas s'alimenter lorsqu'elles boivent de l'acool

Après le binge drinking, la drunkorexie mélange un comportement d’alcoolisation ultra rapide et d’anorexie…… En un mot, on remplace les calories de l’alimentation par les calories de l’alcool.

Selon les données présentées par le Pr Dipali V. Rinker (Université de Houston, Etats-Unis) lors du congrès scientifique annuel de la Research Society on Alcoholism, 8 étudiants sur 10 ont récemment eu un comportement de drunkorexie.

Une étude, publiée fin 2011 par des chercheurs de l’université du Missouri, a montré que les étudiantes étaient trois fois plus nombreuses à s’engager dans ce type de comportement que leurs homologues masculins. D’après cette première étude, une étudiante américaine sur six sautait le repas avant de sortir en soirée… afin d’éviter, notamment de prendre du poids.

En France, l’OFDT signale que, entre 2005 et 2010, les épisodes d’ivresse ont augmenté, en particulier chez les jeunes femmes de 18 à 35 ans. Leur consommation ponctuelle d’alcool en quantité importante est passée de 30 à 42 %

OFDT In « Tendances » n° 76, « Les Niveaux d’usage des drogues en France en 2010 »

Les conséquences :

La combinaison entre la famine et l’abus d’alcool peut entraîner une série de conséquences physiques et psychologiques.

Boire en état de mal nutrition prédispose aux intoxications alcooliques, aux blessures, à la violence, aux maladies.

Boire l’estomac vide augmente la quantité d’alcool par litre de sang à une vitesse dangereuse, entraîne un déséquilibre nutritionnel et hydro-électrolytique, des carences, des troubles métaboliques (diabète), des hépatites, des troubles digestifs. Côté cérébral, ce n’est pas terrible : coma éthyliques, hypoglycémies…….

Les femmes sont plus vulnérables que les hommes aux effets toxiques de l’alcoolisation.

Toujours envie d’être drunkorexique ?....

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