Etre parent n’est pas un jeu d’enfant !

C’est le titre de la conférence à laquelle j’ai assisté au début du mois.

Isabelle Filliozat est psychothérapeute et auteur de plus d’une trentaine de livres sur la parentalité positive. Ses livres se retrouvent souvent dans la bibliothèque ou sur les tables de nuits des parents en quête d’une autre façon de faire et de communiquer avec leurs enfants. L’écouter, est aussi une façon de mieux comprendre comment fonctionne le cerveau de nos enfants, et comment réagir de façon adéquate.

Après des semaines de confinement les principes de communication bienveillante d’Isabelle Filliozat, même répétés, ne pouvaient que faire du bien aux parents venus nombreux. Son humour et son dynamisme, ont permis le partage sur cette question si importante de l’éducation et sur son approche empathique auprès des enfants.

Isabelle Filliozat rappelle à quel point « être parent n’est pas simple ». C’est vrai qu’on devient parent du jour au lendemain avec la naissance de notre premier enfant et avec beaucoup d’illusions : « mon enfant sera sage, il ne fera pas de caprices, il mangera de tout… ». La réalité est bien différente. Etre parent c’est difficile et ça s’apprend.

La vie au quotidien ne nous aide pas ! Isabelle Filliozat nous dit que la première année d’un enfant on a 600 heures de sommeil en moins ! Comment ne pas être fatigué ?

Or, et la fatigue et le stress et le temps sont les ennemis de la parentalité positive. Il y aurait beaucoup à dire sur les apports d’Isabelle Filliozat dans ce domaine. Je retiendrais une première chose : « avec nos enfants il y a toujours des émotions, il faut les entendre : Quelle est son émotion ? Quel est son besoin ? ».

Ce qui me rappelle la notion de Haïm Ginot sur les « premiers soins émotionnels ».

Haïm Ginot ( psychologue des enfants et médecin psychothérapeute) parle de transformer notre amour parental en compétences parentales.

C’est l’idée dans nos ateliers des parents "Parler pour que les enfants écoutent..."de la Maison des Familles… s’outiller ! Pas pour devenir le meilleur parent, mais pour essayer d’être ce parent empathique et porteur de positivité pour son enfant, et son estime de soi.