Face à l’incertitude, s’ouvrir au monde.

Depuis toujours, nous avons à gérer l’incertitude du lendemain.

La crise sanitaire actuelle et ses implications multiples ont amplifié considérablement cette incertitude. La seule certitude qui nous reste : demain sera différent d’aujourd’hui sans savoir dans quelle (dé) mesure.

Pour faire face à l’inquiétude que cela génère, plusieurs stratégies sont possibles :

L’ approche « bouddhiste » : S’en tenir - s’accrocher - au moment présent, seule certitude que nous ayons et qui ne peut nous tromper : Nous sommes ici et maintenant, en bonne santé ou malade, riche ou pauvre,… Cela a évidemment une vertu apaisante si nous arrivons à faire taire notre mental qui nous pousse à penser aux lendemains. Cela surtout, nous permet de rester ouvert aux opportunités qui se présentent.

L’approche « stoïcienne » : Accepter ce qu’on ne peut changer et concentrer notre énergie sur ce qu’on peut changer. Cela nous épargne la frustration de nous confronter à une réalité que nous ne pouvons changer. Cela nous stimule en nous donnant un projet lié à ce qui dépend de nous, que l’on va pouvoir réussir. Cela nous évite finalement de tomber dans la peur et donc d’être sous l’emprise de notre cerveau reptilien, qui nous enferme dans des logiques de survie. Au contraire, en restant dans notre cortex, nous pouvons construire des scénarios adaptatifs et créatifs.

L’approche « comportementaliste » : Changer notre regard sur les événements en travaillant sur notre perception et être plein de reconnaissance. En d’autres termes, « regarder la moitié pleine du verre plutôt que la partie vide ». Cette façon de positiver peut nous aider à surmonter les peurs liées à l’incertain tout simplement en nourrissant en nous une certaine forme d’optimisme fondée sur l’observation bienveillante de la réalité : je me réjouis du pain que je peux acheter chez mon boulanger, plutôt que de me désespérer du libraire fermé. Plus encore je m’émerveille de la chaine humaine qui me permet de manger sans effort ce morceau de pain. Et je me remplis de gratitude, ce qui me donne de l’énergie et m’ouvre au monde.

Et vous comment faites-vous ?