Good To Know : les IA génératives prennent le contrôle.
Sarah Connor ? Non, nous c’est Good J. Mais on peut quand même vous parler du soulèvement des machines.
Le récent développement des IA génératives telles que Dall-E, Chat GPT ou MidJourney a grandement fait parler de lui. Cela créé des inquiétudes : sommes-nous voués à être remplacés par les machines ?
Nous, chez Good Journey, on a voulu faire quelque chose pour ces IA incomprises. On leur a donc consacré un de nos épisodes de Good To Know. Et comme on ne cherche jamais la facilité, on a voulu inclure les IA dans la création de l’épisode. Récit d’une expérience de cocréation avec la machine..
L’IA générative : le Sujet, le Cobaye et le Savant.
Chez Good Journey, on place l’apprenant au cœur de nos dispositifs d’apprentissage. Cette fois-ci, nous tentions tout autre chose : placer les IA génératives au cœur de la conception du dispositif. Chat GPT-3 sur le script, et MidJourney sur l’illustration. Les règles du jeu sont simples :
Rencontre du 3ème clic.
Notre expérimentation s’est déroulée en 3 actes. Naïvement, on a d’abord tenté de faire générer tout le script à Chat GPT. Mais il n’a pas réussi à respecter correctement notre ligne éditoriale, même en lui donnant nos vidéos pour référence. Alternativement, on a ensuite voulu que Chat GPT incarne l’un de nos deux personnages, celui qui tente d’expliquer et de contenir l’autre qui ne comprend jamais rien à rien. Mais il était trop sérieux pour le rôle. Fatalement, on a fini par créer un rôle sur-mesure pour Chat GPT dont les propos seraient illustrés par MidJourney.
L’atout qui bavasse infernal.
Chat GPT peut s’apparenter à ces gens dont on peut boire les paroles pendant des heures si tu ne connais pas toi-même le sujet. Heureusement pour nous, on est assez exigeants. On a donc sélectionné pour vous dans notre épisode les meilleurs moments d’échange avec lui :
Une fois tout cela obtenu, nous avons utilisé les mots de Chat GPT dans MidJourney pour obtenir nos images d’illustration. Là aussi, nous avons eu à faire un choix dans les 4 propositions de l’IA.
Tout était donc affaire de choix. Et heureusement, on vous a passé un bon nombre de péripéties, comme :
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Retour vers l’IA futur
Les IA génératives sont des outils fabuleux. Bien qu’accessibles au grand public, obtenir des éléments parfaitement pertinents demande un certain savoir-faire : clarté des consignes, contexte développé et longueur ou forme de réponse. Après réflexion, il n’est pas étonnant que nos premières tentatives soient tombées à l’eau, faute de méthode. Dans le cadre de Midjourney également, nous aurions certainement pu demander à Chat GPT de nous rédiger les prompts à la place de reprendre des passages du script brut. Ce qui aurait peut-être donné des visuels plus pertinents et explicites, en tout cas moins abstraits pour l’audience.
La contrainte des prompts exacts dans les répliques des personnages nous a beaucoup restreinte. L’idéal aurait été de donner davantage de contexte à Chat GPT. Cela aurait évité les multiples clics sur « re-générer » les infinies reformulation de la même phrase pour obtenir plus de précision.
Concernant l’une des clés de nos formats, les émotions, là encore nous n’avons pas pu compter sur Chat GPT. Ce qu’on aime chez Good Journey, c’est jouer avec les mots : s’amuser sur les prononciations trompeuses, utiliser le double sens des mots, le contresens, la contrepèterie. Et force est de constater que l’IA n’a pas été au niveau cette fois-ci.
Le Bilan : une vingtaine de Chats et plus d’une centaine d’essais plus tard (je n’ai pas les chiffres exacts, notre historique Chat GPT est actuellement inaccessible), nous utiliserons probablement à nouveau les IA génératives.
En revanche, nous les solliciterons pour nous aider à brainstormer, mais on est pas encore prêts à leur offrir un CDI(A).
Article écrit par Philomène Chivard