Google Ads pour les retailers : 5 méthodes pour mesurer l’impact omnicanal de vos investissements publicitaires
[1er article d'une série de 3 sur le thème de l'omnicanalité en SEA]
C’est le plus grand challenge pour les annonceurs qui disposent d’établissements physiques. Sans surprise, tracker uniquement les ventes en ligne et piloter sur la base d’un ROAS « online » ne fournit qu’une vision partielle de l’impact business des campagnes Google Ads.
Cette situation peut conduire à plusieurs écueils :
Après avoir travaillé plusieurs années sur ces problématiques pour de grands retailers (Electro Dépôt ou Maliterie pour ne citer qu’eux), petit tour d’horizon des solutions disponibles, de la plus simple à la plus avancée.
1. Utiliser des micro conversions comme proxy des visites en magasin
Elles peuvent être par exemple les demandes d’itinéraires vers le magasin ou une réservation de démo en magasin.
✅ Avantages :
❌ Limites : La corrélation des micro conversions avec les visites en magasin est logiquement plus faible qu’avec les store visits. Il faut leur appliquer un coefficient diminutif pour estimer les visites en magasin.
2. Exploiter les visites et ventes en magasin Google Ads
Ce sont les mesures natives de Google. En quelques mots : elles s’activent automatiquement dans le compte si le volume de visites ou ventes est suffisant. Le tracking des visites et ventes est réalisé via un mix de géolocalisation des utilisateurs et de questionnaires post-visite. Puis la magie de la modélisation fait le reste.
Pour les annonceurs les plus avancés : il est possible d'affiner la mesure des ventes en magasin en uploadant dans Google Ads les données de ventes offline réelles.
✅ Avantages :
❌ Limites :
Attention donc de ne pas prendre les volumes pour argent comptant et de les minorer, de façon arbitraire ou mieux, en utilisant des sources de données tierces.
3. Tracker le comportement ROPO avec les codes promo
C’est une technique utilisée dans d’autres contextes (partenariats influenceurs par exemple) où le calcul du ROI peut être compliqué via les méthodes de tracking classiques.
En générant des codes promo récupérables via le site et utilisables exclusivement en magasin, il est possible d’évaluer une partie du trafic ROPO (Research Online, Purchase Offline).
✅ Avantages :
❌ Limites :
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4. Lancer un "geo-experiment"
Cette méthodologie de mesure d’incrémentalité consiste à lancer des campagnes couvrant un groupe de zones test randomisées, puis de comparer en fin de campagne les performances globales (visites, ventes) avec celles du groupe témoin.
✅ Avantages :
❌ Limites :
5. Utiliser des outils de mesure tiers
La méthode la plus connue est le CRM onboarding. Elle consiste à rapprocher les données comportementales en ligne et hors ligne via la base client CRM.
Les visiteurs loggés du site peuvent être identifiés en magasin lors qu’ils utilisent leur carte de fidélité en caisse.
✅ Avantages :
❌ Limites :
👉 Alors quelle méthode choisir ?
La réponse, vous l'aurez compris, dépend de plusieurs facteurs : les objectifs, la maturité digitale de l'annonceur, le volume de données disponible et des ressources financières.
La meilleure approche reste souvent hybride, combinant plusieurs méthodes pour croiser les données et garantir une vision plus complète et fiable.
Avez-vous déjà utilisé une ou plusieurs de ces méthodes ? Partagez vos retours d'expérience !
Prochain article : Piloter des investissements omnicanaux : quels KPIs utiliser ?
Retailers, si vous voulez identifier la meilleure approche pour votre business, discutons-en ensemble.
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