Hedi et Charles, deux parcours, une même passion au sein de l’équipe de marque simulation (EM SIMU)

Hedi et Charles ont terminé leur stage au sein de l’équipe de marque simulation (EM SIMU) du CEAM. Avec des parcours distincts et une même passion pour la technologie et la Défense, ils partagent leurs expériences enrichissantes au sein de cette unité de pointe.

Hedi, 21 ans, originaire d’Evian-les-Bains en Haute-Savoie, poursuit un cursus d’ingénieur en génie mécanique. Après un Bac scientifique avec option sciences de l'ingénieur, il a intégré Polytech Grenoble pour sa classe préparatoire, avant de se spécialiser en mécanique à Polytech Lyon. Son intérêt pour l'environnement militaire l'a conduit à postuler pour un stage à l’EM SIMU, encouragé par les retours positifs d’un ancien élève de son école.

Quant à Charles, étudiant au Gaming Campus, il a débuté son parcours scolaire avec un Bac S, suivi d'un DUT Informatique pour acquérir les bases du développement informatique et du travail collaboratif. Il a ensuite poursuivi avec un Bachelor Développeur Jeu Vidéo et se trouve aujourd'hui en dernière année de Master Développeur Jeux Vidéos & Systèmes Immersifs.

Leurs chemins se croisent lorsqu’ils découvrent l’offre de stage de l’EM SIMU. Hedi a trouvé son stage grâce à un ancien élève de son école actuelle, tandis que Charles a découvert l’opportunité sur le site stages.defense.gouv.fr. Les deux stagiaires ont commencé leur aventure au CEAM en février 2024.

Durant son stage, Hedi s’est concentré sur les modèles de vol, cherchant à comprendre la physique des appareils et à la traduire en langage de programmation, tout en identifiant et résolvant des problèmes techniques.

"Ce stage m'a permis de découvrir le monde militaire et de la Défense en général. J'ai appris la rigueur et à travailler en collaboration avec des personnes de différents domaines".

De son côté, Charles a travaillé sur le développement de l'avionique du Mirage 2000-D, assurant le réalisme du cockpit et des systèmes dans les cabines de simulation pour le projet Simulation Massive en Réseau (SMR).

"Participer au développement de l'avionique du Mirage 2000-D, afin d'assurer le réalisme au juste besoin du cockpit et de l'avion au sein de nos cabines de simulation, était une expérience fascinante".

Leur passage à l’EM SIMU a été une opportunité unique d’approfondir leurs connaissances militaires et de développer leurs compétences techniques. "Mon passage à l'EM SIMU s'est très bien déroulé avec une équipe jeune, dynamique et passionnée. J'ai appris les ficelles du métier de développeur au sein de l'armée de la meilleure des manières possibles," ajoute Hedi. Charles, quant à lui, souligne l'importance de cette immersion dans le monde militaire : "J'ai appris beaucoup de choses sur le domaine militaire, la méthodologie de travail sur des projets d'envergure, et les avions de chasse. Cette expérience m'a permis de comprendre l'importance de chaque rouage dans un projet plus grand."

Hedi voit dans cette expérience un tremplin vers une carrière potentielle dans les EOPN (Elève Officier du Personnel Navigant), ou dans la mécanique et la Défense en général.

"L'AAE est une force armée importante pour la France. Passionné par la mécanique et la technique, je trouve fascinant le fonctionnement de l'armée et de ses aéronefs".

Pour Charles, ce stage représente une préparation précieuse pour ses futurs métiers.

"Les possibilités offertes et les différents projets en cours et à venir au CEAM sont tous très intéressants et ont beaucoup à apporter au milieu militaire. Travailler dans les métiers de la Défense et de la simulation m'a permis d'acquérir des connaissances précieuses pour mes futures fonctions".

Les parcours croisés de Hedi et Charles montrent l'importance de ces stages pour découvrir de nouvelles perspectives et acquérir des compétences variées. Leurs expériences au CEAM illustrent la richesse des échanges entre les stagiaires et les professionnels de la Défense, tout en soulignant la diversité et la technicité des métiers au sein de l’armée de l’Air et de l’Espace. Merci à eux !