IA et gouvernance d'entreprise, entreprises agiles et la formation continue comme facteur clef de succès... Voici les 5 articles de la semaine !
IA et gouvernance d'entreprise : entre innovation stratégique et défis éthiques
Dans un monde d'affaires toujours plus compétitif, les entreprises cherchent continuellement à optimiser leurs processus de prise de décision. Parmi les innovations les plus prometteuses, l'intelligence artificielle (IA) se distingue comme un outil potentiellement révolutionnaire pour les conseils d'administration (« AI and the Role of the Board of Directors », par Holly J. Gregory, Sidley Austin LLP, 2023).
Parfois décriée, souvent redoutée, l'IA peut-elle vraiment transformer la manière dont les décisions stratégiques sont prises au plus haut niveau ? Si la technologie transforme rapidement le paysage des entreprises, les conseils d'administration doivent être conscients des défis à relever et de la manière de l'utiliser au mieux pour améliorer efficacement leurs organisations.
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Histoire de l’agilité dans les organisations
L'agilité est une capacité essentielle pour les entreprises qui souhaitent réussir dans un monde en constante évolution. Elle permet aux organisations de s'adapter rapidement aux changements, de saisir les opportunités et de surmonter les obstacles. D’abord marginale, l’approche de l’agilité est devenue au fil du temps une nécessité pour les organisations qui souhaitent rester compétitives. Commençons par un petit retour sur cette évolution, en remontant aux origines de l’agilité.
Nos sociétés modernes se sont construites au fil du temps autour de trois piliers principaux : le matérialisme, la verticalité et l’infinitude. Dès l’origine de l‘Homme, notre existence a progressé en fonction de l'énergie disponible pour produire de la nourriture et des biens. Les activités telles que la cueillette, la chasse et les déplacements, effectuées par la force humaine, se déroulaient dans un environnement à la fois dangereux et incompréhensible. Grâce à leur capacité d'adaptation, en particulier par le biais de la créativité et de l'exploitation des ressources naturelles, les êtres humains ont réussi à concevoir des outils. Ces outils et armes ont fini par symboliser le statut et la puissance, consolidant ainsi la perspective matérialiste de notre espèce.
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Pourquoi la formation continue est un facteur clef de succès
Les individus sont naturellement motivés par des objectifs, les relations sociales et l'apprentissage. La formation continue répond à tous ces besoins ; ce qui la rend essentielle à l'épanouissement personnel, dans toutes les sphères de la vie, y compris la carrière.
S'engager dans une formation continue, c'est se projeter vers un avenir meilleur, en partant de sa situation actuelle et en se fixant des objectifs stimulants que l'on estime réalisables. En psychologie, on appelle cela de l'espoir. S'engager dans une formation continue, c'est donc miser sur soi, sur sa capacité à s'adapter et à évoluer. Et c'est un pari gagnant, car l'espoir est un facteur de performance au travail.
Une méta-analyse de 45 études portant sur un échantillon de 11 139 employés a ainsi montré que l'espoir est significativement et positivement lié à la performance au travail, à la satisfaction professionnelle, à l'engagement dans l'entreprise, ainsi qu'à la santé et au bien-être au travail.
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Entreprise agile, Comex first !
Le mot est lâché. Agile. Parfois galvaudé, parfois fustigé, c’est un terme omniprésent en entreprise et il est supposé être un gage d’innovation, d’attractivité mais aussi de performance. En 2019, la firme PwC indiquait que les deux principales raisons d’une entreprise pour adopter une agilité de son organisation était le besoin d’innovation et l’environnement économique.
Par ailleurs, selon une étude McKinsey de 2021, une structure agile permettait d’ajouter 30% de gains supplémentaires en ce qui concerne la satisfaction client, l’engagement des employés ou encore la performance opérationnelle. Or ce sont trois facteurs clés de succès. Si le qualificatif est donc riche de promesses, il ne faut pas oublier que le chemin pour y parvenir est encore sinueux. En 2022, le baromètre de maturité de l’agilité des organisations, réalisé par EY, précisait que 46% des entreprises estimaient évoluer désormais dans un environnement agile. C’est encourageant compte tenu de la tendance et de l’élan, mais ce n’est pas encore la majorité. Le comité exécutif a, sans aucun doute, un rôle primordial à jouer en la matière. Pour prouver son engagement, il peut notamment adopter un mode de fonctionnement approprié, qui se matérialisera notamment dans l’animation de la stratégie et de l’organisation de l’entreprise.
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L’innovation est-elle toujours vertueuse ?
S’il y a bien un concept dans le champ de l’économie et du management qui n’est presque jamais remis en cause par les chercheurs et les praticiens, c’est celui de l’innovation. Celle-ci est encensée depuis des décennies, surtout suite aux travaux de l’économiste autrichien Joseph Schumpeter, théoricien de la « destruction créatrice » (« Capitalisme, socialisme et démocratie », Payot, 1942).
Ce modèle est souvent utilisé pour justifier les bienfaits de l'innovation pour les entreprises. En effet, celle-ci permet aux entreprises de se différencier de leurs concurrents, de gagner des parts de marché et d'accroître leurs profits. Les innovations de rupture, qui bouleversent les règles du jeu du marché, peuvent tout particulièrement permettre aux entreprises de se positionner comme leaders sur leur marché (« Relevez le défi de l’innovation de rupture », de Philippe Silberzahn, Pearson, 2019).
L'innovation est généralement présentée comme une vertu, mais elle peut aussi avoir des conséquences nuisibles pour les entreprises. Ces conséquences sont souvent négligées et peu étudiées. Dans « L’innovation, mais pour quoi faire ? » (Le Seuil, 2023), Franck Aggeri, professeur de management à l'école des Mines de Paris, analyse toutefois en profondeur cette face cachée. Il y souligne que la « frénésie d'innovation », encouragée par les économistes et les politiques, est paradoxale. En effet, les innovations passées ont « souvent contribué à aggraver les crises écologiques, géopolitiques, sociales et financières ».
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Chef de Projet Formation Groupe Covéa (à la retraite)
10 moisj'aurais aimé que "se projeter dans la formation continue = se projeter vers un avenir meilleur..." Apres 25 ans dans ce domaine, force est de constater que ce n'est pas le cas pour tout le monde....un enrichissement humain et intellectuel certainement, quant au plan économique et financier, j'ai malheureusement constaté le contraire 😪😢
Très bon article sur ce sujet. Parce que je penses, que l'intégration de l'IA dans la gouvernance d'entreprise présente effectivement des opportunités stratégiques, en améliorant l'efficacité opérationnelle et la prise de décision. Cependant, le gros défis et le plus important, est celui concernant l’éthiques pour lequel je peux citer la transparence, la responsabilité et la protection de la vie privée nécessitant une gestion réfléchie pour assurer un impact positif et durable. C’est un sujet sur lequel nous sommes tous appelé à réfléchir pour éviter beaucoup de soucis et de déconvenues … ✅ Dr. Hyacinthe KOFFI, 𝐏𝐑𝐈𝐍𝐂𝐄𝟐,𝐈𝐓𝐈𝐋,SMC, RGPD, Ing. 🚀✨ , qu’en penses-tu ?