I.A. vs HUMAINS ?
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I.A. vs HUMAINS ?

Je lis depuis ces dernières semaines autant de fascination pour l’IA que de peur de son éventuelle menace de nous remplacer ou de nous rendre inutiles et de plus en plus stupides.


L’IA bouleverse d’ailleurs la notion même de l’intelligence. De la représentation que l’on se fait de cette dernière et qui malgré les calculs de QI, ne peut se résumer à de la mesure, fondamentalement non , je n’y ai jamais cru.


Chat GPT est terrible, vraiment incroyable, mais il y a beaucoup d’autres outils à découvrir qui se sert de l’IA, dans tous les domaines et dont certains en profitent depuis un moment. Et chaque outil explore une partie de ce qui peut caractériser notre intelligence : reconnaitre une image et ses composantes, écrire un récit, jouer à un jeu de stratégie, comprendre le langage, traduire une langue, réagir à quelque chose dans un contexte précis, etc.


À mon sens, ce que nous créons comme intelligence artificielle et qui nous éblouit tout en nous faisant immédiatement craindre le pire pour notre futur, est ce qui nous renvoie en quelque sorte à ce qui interroge encore beaucoup : « qu’est-ce que l’intelligence humaine ?». Car si on doit se sentir menacé par de l’IA, c’est alors qu’on a l’outrecuidance de penser qu’on a fait le tour de la question à propos de l’humain. J’en doute fort…


Je suis loin d’en avoir fait le tour, mais je vois au moins une zone dans laquelle l’humain vivra sans intelligence artificielle « Sine artificiali intelligentia » (c’est rigolo d’écrire en Latin à propos de l’IA), tout simplement parce qu’elle ne pourra pas y accéder.


L’IA n’est pas dans l’invisible. Elle ne ressent pas, elle ne réalise pas ses rêves, elle ne vit pas parfois des expériences « extraordinaires », voir hors du commun et étranges , elle ne reconnait pas sans connaitre, elle ne vit pas de synchronicités, elle ne tombe pas malade (ouais les virus… bon ok). Elle ne sort pas d’une nuit qui lui a porté conseil (on se demande bien d’où viennent les conseils n’est-ce pas ?) et surtout, elle ne prend aucun risque pour réussir, pour trouver sa voie.

Et en plus l’âme ne s’incarne pas dans l’intelligence artificielle, tout simplement :)

L’IA est dans le visible, l’action, la réaction, la production, la reproduction, la manipulation, l’accumulation de données et leurs traitements, etc. : le concret ! Et elle est superbe pour cela, merci aux créateurs humains.

Il y a donc dans ce cadre, de beaux partenariats à imaginer et à réaliser par nous, les humains, avec elle.


Alors le sculpteur a-t-il peur de son marteau ? Non, car lui seul sait que le bloc de Roc contient la statue.

Mais le marteau l’aura bien aidé à dévoiler son œuvre. 


C’est vrai que les possibilités que l’humain donne à L’IA bousculent et vont participer à faire évoluer le paysage de nombreuses professions. Et cela peut apporter beaucoup.

Alors il me semble vraiment que l’humain et l’IA sont bien à leur place.


Mais au fait, peut-être me direz-vous que ce que j’ai écrit a été « pensé » et rédigé par ChatGPT ?

Alors je vais laisser planer le doute, le doute comme une valeur et un moyen, qui font aussi de nous des humains.

Ce fameux doute que l’on redoute parfois et qui pourtant nous permet de respirer avant de faire des choix qui nous transforment.

Il y aura donc de la place au doute autant qu’il y aura de la place à l’intelligence artificielle qui ne respire pas, elle, car elle est un outil pensé, rêvé parfois, réalisé et toujours par l’humain… ;)

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