IMPACTS DE LA PÉRIODE DE
CONFINEMENT SUR L’IMMOBILIER - Paris & proche couronne
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IMPACTS DE LA PÉRIODE DE CONFINEMENT SUR L’IMMOBILIER - Paris & proche couronne

ÉTAT DU MARCHÉ IMMOBILIER TEL QUE NOUS L’AVONS LAISSÉ AU 17 MARS :

Extrêmement tendu, quel que soit le segment de prix et/ou la typologie d’actifs. Concrètement :

• Un nombre d’acquéreurs record,

• Un nombre d’affaires sous offre et sous promesse record,

• Un stock instantané d’appartements, maisons et hôtels particuliers très faible, du fait d’un délai de commercialisation qui n’avait jamais été aussi court.

OBJECTIFS DE LA PRÉSENTE ÉTUDE :

• Avoir une idée précise de l’état d’esprit dans lequel les acquéreurs se trouvent au sortir du confinement et envisager les conséquences éventuelles sur le rapport offre / demande

• Mesurer les impacts éventuels de la crise sanitaire sur la typologie des produits recherchés.

LES RÉSULTATS, EN QUELQUES MOTS :

• 82,2% des acquéreurs comptent reprendre leur recherche immobilière.

• Ils maintiennent ou augmentent le budget qu’ils entendent consacrer à leur acquisition dans plus de 7 cas sur 10.

• Si plus de 3 personnes interrogées sur 4 envisagent une baisse des prix de l’immobilier sur les 24 prochains mois pour la France considérée dans son ensemble, ils sont plus de 6 sur 10 (61,5%) à envisager des prix stables ou en hausse pour les produits qui correspondent à leur recherche immobilière en cours, à Paris ou dans la proche couronne ouest.

• 75,1% d’entre eux pensent que la demande portant sur les biens familiaux (développant 3 ou 4 chambres) continuera à excéder l’offre, tant ce type d’actifs est rare, notamment à Paris. 70,8% d’entre eux pensent que la demande portant sur les biens immobiliers présentant un bon potentiel locatif continuera à excéder l’offre tant que les taux de crédit resteront attractifs.

PRINCIPAUX RÉSULTATS DE L’ÉTUDE :

1. LES ACQUÉREURS SONT PLUS NOMBREUX QUE CE À QUOI NOUS NOUS ATTENDIONS :

Seuls 10,4% des acquéreurs interrogés ont suspendu leur recherche, et 7,4% n’ont pas encore statué. 82,2% d’entre eux comptent donc reprendre leurs démarches : soit immédiatement (dans 64,2% des cas), soit dans les prochaines semaines (dans 22,9% des cas), soit dans quelques mois (dans 12,9% des cas).

2. LES ACQUÉREURS SONT PLUS CONFIANTS - ET ACTIFS - QUE CE À QUOI NOUS NOUS ATTENDIONS :

82,1% des acquéreurs interrogés sont en quête d’une nouvelle résidence principale. Ces acquéreurs sont, dans l’immense majorité des cas, déjà propriétaires de leur résidence principale, la vente de cette dernière allant bien souvent de pair avec l’acquisition projetée. Plus de 70% des clients se trouvant dans cette situation, c’est-à-dire simultanément vendeurs et acquéreurs, préfèrent trouver leur future résidence principale avant de vendre celle qu’ils occupent - quitte à avoir recours à un prêt relais - plutôt que de se trouver dans la situation inverse. Ceci constitue pour nous le meilleur indicateur de confiance : en effet, dans une situation où la confiance disparaît (automne 2008 par exemple), la vente de la résidence principale déjà détenue conditionne la recherche de la future. Cette confiance se traduit aussi dans les anticipations concernant les évolutions de prix. Ainsi, si un peu plus des trois quarts des sondés envisagent une baisse des prix de l’immobilier sur les 24 prochains mois pour la France prise dans son ensemble, ils sont :

• plus d’un sur deux (52,7%) à envisager des prix stables ou en hausse pour Paris et sa proche couronne ouest.

• plus de 6 sur 10 (61,5%) à envisager des prix stables ou en hausse pour les produits qui correspondent à leur recherche immobilière en cours.

Cette confiance se manifeste aussi au niveau du budget : plus de 70% des acquéreurs sondés déclarent en effet avoir maintenu voire augmenté l’enveloppe qu’ils comptent consacrer à leur acquisition immobilière. Cette confiance et l’activité qui en découle dans nos agences trouvent sans doute leur substance dans le fait que, toujours selon notre étude :

• 64,4% des sondés partagent l’idée que la volatilité observée sur les marchés boursiers plaide en faveur de l’acquisition d’actifs tangibles, et notamment immobiliers.

• 75,1% d’entre eux pensent que la demande portant sur les biens familiaux (développant 3 ou 4 chambres) continuera à excéder l’offre, tant ce type d’actifs est rare, notamment à Paris.

• 70,8% d’entre eux pensent que la demande portant sur les biens immobiliers présentant un bon potentiel locatif continuera à excéder l’offre tant que les taux de crédit resteront attractifs.

• 74,3% d’entre eux partagent l’idée que, compte-tenu du niveau atteint par la dette des Etats occidentaux et de leur nécessaire remboursement, une période inflationniste est à prévoir dans les prochaines années, ce qui plaide, là encore, en faveur de l’achat à crédit d’actifs immobiliers.

• 55,7% d’entre eux parient sur un retour des acquéreurs fortunés étrangers, dès lors que ceux-ci auront la faculté de revenir en France.

• 78,7% d’entre eux parient sur une hausse des taux de crédit dans les mois qui viennent.

3. LES ACQUÉREURS ONT, POUR CERTAINS D’ENTRE EUX, FAIT ÉVOLUER LES CRITÈRES DE LEUR RECHERCHE :

Près de 70% des personnes interrogées déclarent que la crise sanitaire n’a eu aucun impact sur les caractéristiques du bien immobilier qu’ils cherchaient et cherchent toujours ; cette proportion atteint même 81,3% pour les acquéreurs disposant d’un budget supérieur à 2,5 M€. Pas de révolution à attendre de ce côté-là, donc.

Pour autant, nous notons que :

• 76,1% des sondés estiment que le développement du télétravail ne sera pas sans conséquence sur la demande immobilière.

• 68% des sondés estiment que l’intérêt pour l’acquisition de résidences secondaires est amené à se densifier dans les prochains mois. Ces éléments sont sans doute à rapprocher de la très forte demande, émanant de Parisiens, que nous observons :

• Sur les maisons de la couronne ouest, et notamment celles qui sont confiées à nos agences de Saint Cloud et de Versailles,

CONCLUSION : Après les trois mois pourtant très déstabilisants que nous venons de passer, nous retrouvons un marché dynamique ; en tout cas, bien plus dynamique que ce que nous envisagions il y a quelques semaines. Nous avons, après la réouverture de nos agences, échangé avec une partie non négligeable des acquéreurs que nous suivions sur le terrain avant le 17 mars ; et ceux-ci n’hésitent pas à formuler des offres qui, pour un certain nombre d’entre elles, sont déjà acceptées. Nous imaginons, compte-tenu des records de fréquentation observés sur nos sites Internet, que les autres ne tarderont pas à revenir vers nous. Pas de bouleversement à attendre donc, concernant le déséquilibre offre / demande sur les segments de marché sur lesquels nous intervenons, d’autant que les vendeurs ne sont, pour l’instant, pas plus nombreux qu’à l’accoutumée. L’immobilier semble, une fois de plus, devoir faire valoir son statut d’actif tangible. L’obligation de rester chez soi a par ailleurs peut-être aussi renforcé la conscience qu’ont les particuliers de l’agrément que présente le confort de l’appartement ou de la maison qu’ils possèdent certes, mais qu’ils occupent avant tout.

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