intolérable cruauté
L’élevage de cerfs assigne L214 en justice
Une procédure-bâillon pour cacher la réalité
voici le message que je reçois de l'association
Décembre 2023, nous dévoilons l'horreur d'un élevage de cerfs abattus sur place : les cerfs mis à mort dans une salle d’abattage archaïque, sans aucun respect des règles sanitaires. L’éleveur sur une chaise en plastique pour atteindre le front des animaux avec le pistolet à tige perforante pour les étourdir. Des cerfs encore conscients après l’étourdissement. Des égorgements réalisés en plusieurs passages de couteau.
Aujourd'hui, l’éleveur nous assigne en justice ! Il accuse, sans fondement, L214 de s’être introduite dans son élevage pour filmer et diffuser des images sans son consentement.
Pourquoi maintenant ? Une décision récente de la Cour de cassation donne des ailes aux éleveurs pour nous attaquer. Elle dit en substance « si vous voulez diffuser des images, demandez d'abord l'autorisation à l'exploitant ».
Cynique ! Personne ne donnerait son accord. C’est pour cette raison que les lanceurs et les lanceuses d’alerte et notre travail d’enquête sont indispensables.
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Une menace sérieuse pour L214 et la liberté d’expression
Si les juges venaient à suivre cette décision, toutes les images d’élevages et d’abattoirs passées et à venir seraient interdites. Aucune image ne pourrait être prise ou diffusée sans l’accord des propriétaires. C’est un danger très sérieux pour la liberté d’expression et d’information.
L'élevage des cerfs réclame le retrait de toutes les images en ligne, ainsi que 25 000 € pour son préjudice moral et ses frais d’avocat.
L'audience se tiendra au tribunal judiciaire de Laval. Bien sûr, nous nous défendrons, et nous avons confiance en notre avocate. Mais ces procédures de plus en plus fréquentes demandent de l’énergie, du temps et de l’argent. Trois choses que nous préférerions consacrer pleinement à défendre les animaux.
Les images, catalyseurs pour changer notre société
80 % des animaux abattus en France proviennent d’élevages intensifs, où ils endurent des souffrances et des violences inouïes.
L’industrie de la viande souhaite dissimuler cette réalité, mais tout le monde a le droit de savoir - et doit savoir - comment sont traités les animaux. Pour que ça change.
Je sais que nous pouvons compter sur votre soutien dans ces moments difficiles. Vos messages, vos encouragements, vos dons témoignent de notre force collective.
Avec cette procédure-bâillon, on veut nous réduire au silence. Mais cela ne marchera pas ! Nous ne nous laisserons pas intimider. Nous continuerons à ouvrir les yeux sur ce qui se passe dans les élevages et les abattoirs, coûte que coûte.
Merci d’être à nos côtés pour défendre les animauxl
conducteur transport en commun
3 sem.L'humain me fait vomir...même pr des bêtes on se doit de faire les choses bien mais ya plus de respect nul part c'est incroyable triste monde