Je culpabilise avec mes enfants : 3 clés pour arrêter ?!
Pris dans votre quotidien de parent, vous foncez la tête dans le guidon et parfois même vous arrivez encore à accélérer.
20h30, la soirée commence, les enfants sont (enfin) couchés et là, curieusement, la première émotion qui vient toquer à votre porte c’est… ?
Gagné ! La culpabilité.
Vous avez, bien évidemment, déjà mené votre enquête sur : « Pourquoi je culpabilise ? ».
Car une fois la porte de la chambre des enfants fermée, votre petit vélo repart de plus belle. Vous regrettez ce que vous avez dit, ce que vous avez fait ou pas fait, et, vous vous en voulez !
Finalement qu’est-ce qui alimente votre culpabilité ?
Votre énervement, eh oui !
Énervement + culpabilité = le choc des Titans. Alors comment y mettre un terme ?
Avant de répondre à cette question, laissez-moi vous raconter une histoire.
Pour les lecteurs et lectrices, cette histoire s’appelle : Un après-midi mère-fille qui tourne au vinaigre !
Cette histoire est une histoire vraie qu’une cliente, maman de 2 enfants, une fille de 8 ans et un garçon âgé de 5 ans, m’a racontée. Elle a un travail vraiment important pour elle, dans lequel elle s’investit. Et un mari sur lequel elle peut compter.
Cette maman a décidé de poser son mercredi après-midi pour passer du temps avec sa fille, pendant que son frère resterait, comme chaque mercredi, au centre de loisirs.
Elle a prévu plusieurs choses au cours de cet après-midi, notamment :
- 2 RDV médicaux pour sa fille,
- un risotto, le plat préféré de sa fille, à faire et donc quelques courses pour réaliser la recette,
- la fin des devoirs à superviser,
- son fils à récupérer au centre de loisirs,
- et les douches, bien sûr.
Elle s’était également engagée auprès d’un client, à lui passer un coup de fil avant 18h30. Mais le temps a filé et elle n’a pas pu téléphoner ce qui la stresse beaucoup.
19h, son mari rentre et, là, il comprend immédiatement que l’après-midi ne s’est déroulé comme sa femme l’avait espéré. La tension à la maison est électrique et rapidement la famille au grand complet est au bord de l’explosion! La maman n’a qu’une hâte que ses enfants aillent se coucher le plus vite possible ! Le dîner est donc expéditif.
20h30, les enfants sont couchés et l’heure du bilan a sonné pour cette maman ! Elle est déçue, énervée et s’en veut beaucoup.
- Elle n’a pas profité de sa fille. Finalement, elles ont passé l’après-midi à courir à droite, à gauche, sans s’amuser.
- Elle s’est énervée après ses enfants qui voulaient l’aider à faire le risotto or, elle, elle n’avait qu’une envie que le risotto soit fini le plus vite possible.
- Elle n’a pas téléphoné à son client, elle n’a donc pas respecté son engagement.
- Elle était de mauvais humeur durant tout le dîner et son mari aussi !
Est-ce que cette histoire vous parle ? Est-ce qu’elle vous évoque des souvenirs ? 😉
Alors quelle est la morale de l’histoire?
Je culpabilise avec mes enfants et c’est normal !!!🤣
Hé hé, j’ai bien mieux à vous proposer ! 3 clés pour mettre un terme à notre choc des Titans.
# 1 : Je culpabilise avec mes enfants à cause des émotions !
Figurez-vous que les émotions sont contagieuses ! Et c’est normal, c’est physiologique ! Nous sommes câblés pour capter les émotions des gens qui nous entourent.
Vous avez peut-être fait l’expérience de rentrer chez vous et de sentir l’ambiance tendue vous gagner. Ou encore sur votre lieu de travail, un collègue qui s’agite avant un RDV important et vous n’arrivez plus à vous concentrer. C’est l’effet domino, le premier tombe et les autres suivent !
La question, à se poser, est donc la suivante :
Qu’est-ce que que vous pouvez faire dans ces cas-là pour ne pas tomber avec les autres dominos ? Comment pouvez-vous vous protéger et inversement comment pouvez-vous éviter de contaminer vos enfants, votre conjoint en cas d’énervement ?
À chacun ses astuces. Moi, dès que je le peux, je m’isole et c’est d’une efficacité redoutable !
# 2 : Je culpabilise avec mes enfants par manque de disponibilité
Est-ce qu’il vaut mieux privilégier la qualité du temps passé avec ses enfants c-à-d votre disponibilité ou la quantité de choses à partager?
Si votre « to do list » est longue comme le bras, vous n’en voyez pas le bout. C’est frustrant, énervant, décourageant. Vous transformez alors un moment sympa en un véritable marathon car votre « to do list » vous obsède. Finalement vous n’êtes pas disponible pour vos enfants : vous êtes présent physiquement mais votre tête est ailleurs. Or vos enfants ont besoin que vous soyez avec eux, disponible à 100%, dans l’instant présent.
On veut souvent en faire trop, on se met alors la barre très haut. Dans mon histoire le risotto était sans doute en trop. Il aurait pu être reporté et remplacé par un moment de détente, un jeu, par exemple.
# 3 : Je culpabilise avec mes enfants parce que je ne sais / n’ose pas dire NON
Pour faire plaisir aux autres, pour éviter des conflits, par peur que vos enfants ne vous aiment plus, par peur de les décevoir… vous préférez dire oui sauf qu’après la « to do list » déborde et vous finissez immanquablement par vous énerver.
Dans notre histoire, la maman aurait dû dire non à son client après tout, elle avait pris son après-midi. Alors, c’est parfois dur de dire non mais finalement c’est aussi apprendre à se respecter, à fixer ses limiter et faire preuve de respect mutuel. Le non est rassurant, structurant, il fixe un cadre clair. Entraînez-vous pour prendre soin de vous! 😉
Pris dans votre quotidien de parent, vous êtes happée par votre vie à 100 à l’heure et vous n’arrivez pas à prendre le recul nécessaire pour faire autrement. C’est pourquoi dans mes accompagnements, je propose systématiquement des séances individuelles pour permettre à mes clientes de se poser et de mettre en perspective leur quotidien pour les aider à ancrer de nouvelles habitudes.