Je suis ambitieux, mais paresseux...
Hier lors d’une première séance de coaching avec un jeune homme, celui-ci m’a dit :
« J’ai un problème: je suis ambitieux, mais paresseux ».
J’avoue, j’ai ri 🤣🤣🤣
J’ai trouvé cette phrase tellement drôle, mais la suite m’a fait beaucoup réfléchir. En effet, il a ajouté : « Je n’arrive à m’investir que lorsque je suis passionné ». Autrement dit, cette personne ne donne le meilleur d’elle-même que si elle se sent absorbée par ce qu’elle fait…
Vous aussi vous trouvez ça normal ? 🤔
Pour moi être passionné, veut dire qu’on retire du plaisir ou de la satisfaction dans ce que nous faisons, cela me semble donc naturel d’investir du temps et de l’énergie pour cette passion. Mais ce jeune homme considère comme un problème de ne pas pouvoir générer cette motivation dans un emploi qui ne lui plait pas, dans un contexte professionnel qui ne le rend pas heureux et qui ne le stimule pas.
Il ne voyait pas le problème de lui-même? Pire, il se considère comme paresseux parce qu'il n'a pas envie de faire des tâches qui ne lui plaisent pas du tout alors qu'il est prêt à se donner pour des tâches qui le motiveraient.
Ma réponse n’a pas été celle qu’il attendait, je lui ai conseillé de chercher un autre emploi et de laisser la chance à une personne qui se trouvera enthousiasmée de rejoindre la société qui l’occupe pour l’instant.
Entends-moi bien Réseau, je n’ai pas la naïveté de croire que tout le monde exerce le job de ses rêves. Mais j’aime à penser que lorsque ce n’est pas le cas c’est parce que d’autres aspects de nos vies sont plus importants pour nous. Si par contre, on veut se réaliser professionnellement et que c’est une priorité, trouver sa voie et son environnement idéal me semble être le seul moyen pour y parvenir.
Je sais ce que tu te dis: pas d’analogies subtiles et pleines d’humour habilement placées dans cet article ? Non juste un partage qui me paraît plein de sens et un bilan de compétence pour que mon coaché trouve sa voie et donne le meilleur de lui-même dans un métier -passion.
CEO de Medispring - Associé de Migration
4 ansMerci pour ce témoignage Catherine Hurard. Je pense que c'est le cas chez de plus en plus de jeunes collaborateurs et pourrait devenir majoritaire dans le futur. Qu'en pensez-vous?
IS Senior Functional Analyst/ Project Leader chez AG Insurance
4 ansBonjour, j'ai rencontré plusieurs fois ce genre de cas durant ma carrière. Et oui, je trouve ça normal. Même si ces personnes représentent une infime minorité, ils existent. Alors pourquoi ne pas les considérer comme normaux ? Parce qu'ils ont des besoins différents de la plupart des gens ? Ils avaient tous cependant un point commun : ils étaient très intelligents. Je pense qu'il faut leur trouver des tâches à leur juste niveau, sinon ils s'embêtent et en effet deviennent paresseux sur de simples tâches car oui elles ne les passionneront pas. "Se trouver un autre job" ça a du lui tomber dessus comme un coup de massue et le laisser dans l'incompréhension. A votre dispo pour échanger plus longuement...