Jordanie, l'orient rêvé

Jordanie, l'orient rêvé

D’Amman, bourdonnante capitale rythmée par les lancinants appels à la prière, au golfe d’Aqaba que la mer Rouge caresse de ses flots, la Route des Rois fait resurgir un passé qui confère au merveilleux : l’antique cité nabatéenne de Pétra et le Mont Nébo, la biblique Béthanie et les villes de la Décapole gréco-romaine... Dans le désert du Wadi Rum, flanqué d’incandescents djebels, c’est le rituel du thé bédouin qui marque le temps : ici, le silence est de mise, la voûte étoilée s’occupe de remplir l’espace.

D'amman à la mer morte : Sue les traces des prophètes et des empereurs.

La Rome orientale compte parmi les plus anciennes villes au monde à être toujours habitée : Ain Ghazal, Rabbat Ammon puis Philadelphie, c’est la dynastie musulmane des Omeyyades qui la baptisèrent Amman en 635. En introduction à l’Histoire de la Jordanie, la visite de la Citadelle, face à l’antique théâtre romain, tombe à point nommé : on y découvre, mêlées sous les figuiers sauvages, des ruines préhistoriques, ammonites, gréco-romaines, byzantines et omeyyades, avec un splendide panorama sur la ville-basse. De là, on rejoint les ruelles animées du souk pour s’enivrer d’épices, faire de menues emplettes dans les échoppes d’artisanat, succomber aux pâtisseries gorgées de miel !

Lorsque le muezzin entonne la cinquième prière, le signal est lancé : direction le quartier branché de Rainbow Street pour goûter aux fallafels ou au succulent Mansaf, le plat national. Une terrasse bordant la mosquée Al-Husseini fera également l’affaire pour fumer un narghilé à la faveur de la nuit. Côté logement, le choix ne manque pas à Amman : de l’auberge de jeunesse bon marché à l’hôtel de luxe, l’accueil est toujours chaleureux.

À 50 km au nord de la capitale, on trouve le site de Gérasa (Jerash), l’un des plus vastes et des mieux conservés de la Décapole gréco-romaine, où sont donnés des concerts nocturnes en été. Magie assurée ! Plus à l’est, la verdoyante vallée du Jourdain abrite la réserve d’Ajlun, garnie d’orchidées sauvages et d’iris noirs. En suivant le cours du fleuve qui borde Israël, on débouche sur la mer Morte et le site de Béthanie, où Jésus aurait été baptisé. Après un bain de boue réparateur et quelques impossibles brasses dans cette eau où la sensation de flottaison n’a pas son pareil, trois options : opter pour le sud, via la Dead Sea Road, avec escale canyoning dans les roses gorges du Wadi Mujib et nuitée dans la splendide réserve de Dana ; préférer une embardée en territoire palestinien pour visiter Jéricho ; choisir la mythique Route des Rois, en direction de Pétra. Ou les trois !

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