📅Journée mondiale de l’Éducation : quel lien avec le numérique et la cybersécurité ?
Digital natives, Generation Y et Z, le discours et la pensée marketing nous poussent largement à croire que le rapport au numérique tient de l’inné et que le facteur déterminant est d’être tombé dans la soupe étant petit.
Si vous avez déjà observé la facilité apparente avec laquelle un jeune enfant interagit avec un smartphone (attention à la lumière bleue !), l’idée peut paraître séduisante.
En disant cela, on oublie cependant un fait important ; entre utiliser et comprendre il y a un monde.
Par exemple, l’homme a domestiqué le feu il y a plus de 500 000 ans, mais il faudra attendre le XVIIeme siècle pour développer une chimie moderne à même de l’expliquer.
📝La compréhension est donc une capacité acquise (par opposition à innée), indiscutablement liée au domaine de l’Éducation.
À l’occasion de la journée mondiale de l’Éducation, on peut s’interroger quant à la maturité de l’éducation au numérique et son lien avec la cybersécurité.
"La plus grande faille de sécurité c’est l’interface chaise-clavier…"
Qui dans le domaine de la cybersécurité n’a jamais entendu ce trait d’humour ?
Mais derrière la formulation provocatrice et légèrement condescendante, se cache une réalité inquiétante : face au durcissement de la sécurité technique des systèmes d’information, les pirates s’attaquent de plus en plus à ce qu’ils considèrent comme le maillon faible de la sécurité en entreprise ; c’est à dire le facteur humain.
Dans ces situations, les pirates cherchent à tromper une victime humaine dans le but de profiter de son erreur.
Face à ces méthodes, deux outils s’avèrent efficaces :
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Dans la société française, ces deux compétences sont développées à l’école, gérée par l’Éducation Nationale, dont le rapport à l’informatique est aussi ancien que complexe.
🤝Le « Plan Informatique Pour Tous » de 1985 a été l’une des premières initiatives du genre, bien que l’essentiel des ressources ait été dédié à l’achat d’un matériel encore cher plutôt qu’à la formation des intervenants.
Aujourd’hui la baisse des coûts nous a libéré de l’arbitrage entre ces deux postes. Depuis la rentrée 2019, il existe même une spécialité « numérique et sciences informatiques » au lycée, ce qui est un réel progrès.
Cependant, je ne peux m’empêcher de penser que l’objectif n’est qu’à moitié atteint ; une spécialité forme par définition des spécialistes ; les techniciens et ingénieurs de demain.
Qu’en est-il de la nécessaire formation du citoyen numérique, à même de faire des choix pertinent quant à la gestion de ses données personnelles et de déjouer les inévitables agressions cyber ?
🚀Chez réseau, n’hésitez pas à donner votre avis sur la question dans les commentaires.