Journée mondiale de la Santé au Travail
Aujourd’hui, 28 avril, c’est la Journée Mondiale de la Santé au Travail. Chaque jour, 5.500 travailleurs·ses meurent dans le cadre de leur travail.
Toutes les professions ont leur spécificité mais dans nos métiers du tertiaire, les risques psychosociaux sont la cause professionnelle principale de dégradation de la santé. Cependant, le phénomène n'épargne aucun secteur d'activité.
Troubles de la concentration, du sommeil, irritabilité, nervosité, fatigue importante, palpitations… Voici quelques-uns des symptômes liés à des RPS.
Indépendamment de leurs effets sur la santé des individus, les risques psychosociaux ont un impact sur le fonctionnement des entreprises (absentéisme, turnover, ambiance de travail…).
Les risques psychosociaux sont souvent imbriqués. Ils ont des origines communes (surcharge de travail, manque de clarté dans le partage des tâches, modes de management…). Ces risques peuvent interagir entre eux : ainsi le stress au travail peut favoriser l’apparition de violences entre les salariés qui, à leur tour, augmentent le stress dans l’entreprise.
L’UNSa revendique une réelle prise en compte des RPS, notamment, par la reconnaissance du Burn-out et du Bore-out dans la nomenclature des maladies professionnelles. Elle demande que la santé au travail, la qualité de vie et les conditions de travail deviennent une préoccupation majeure dans les entreprises.
La rentabilité, le profit ne peuvent pas se faire au détriment de la santé des salarié·es.