Joyeux anniversaire ma crise.
Septembre 2008 explosait la crise des Subprimes avec la chute de la banque d’investissement américaine Lehman Brothers, elle projettera dans sa faillite un tsunami qui allait toucher toutes les industries en Amérique mais aussi en Europe, et sur l’ensemble de la planète. La crise financière asséchera les liquidités des constructeurs automobiles et des industries y afférant engageant des Etats capitalistes tels que les USA à abreuver de liquidités leurs entreprises afin de les sauver de la faillite. Cette crise fut également ressentie dans l’industrie de la communication, pointe de l’iceberg de l’économie capitaliste, faisant rétracter les investissements publicitaires à travers le monde et réduisant la croissance du secteur. Nombre d’annonceurs [de marques] ont coupé dans leurs budgets marketing afin d’endiguer l’hémorragie financière de leurs compagnies, freinant par ricocher la croissance de leurs entreprises, cesser de stimuler la consommation revêt forcement un retour de manivelle négatif.
Certains entrepreneurs ont donc basculer leurs investissements publicitaires vers un nouveau medium qui pouvait leur offrir une visibilité à moindre coût et ce fut la conquête du net par des annonceurs qui avaient opté jusque-là pour une communication sur les médiums classiques.
Les discours prônaient sur le web ont vite fait fasse à la réalité … tout étant lié, la réduction de l’investissement publicitaire en média traditionnel additionné à la dynamisation des contenus sur le digital a donc fait arrimer d’autres métiers de la communication à cette nouvelle tendance de communication « les relations publiques », renaissant une seconde fois sur le web, se donnant une fraîcheur et ouvrant le dialogue directement avec des intervenants que l’on appellera plus tard des influenceurs, la communication digitale offrait un médium nouveau remplaçant par moment et complétant à d’autres des média classiques, on y adapta les campagnes publicitaires tandis que les RP (Relations publiques) offraient une profondeur de discours et complétaient les connexions avec et via des cibles non exploraient par le premier. D’une crise financière US s’accélérait la diversification d’un métier sous l’ombre d’une gestion financière prudentielle de la part des acteurs économiques.
Nous n’étions pas épargnés par la crise financière de 2008, nous l’avons vécu et subit et à l’instar d’autres marchés, les métiers du digital et du RP sont sorties de leurs timides activés pour se dynamiser, et depuis nous sommes dans une conjoncture de naissance prolongée, si l’est admis que le digital aujourd’hui offre aux marques un certain avantage d’une communication directe et sans intermédiaire avec leurs consommateurs [même si cela n’est pas complètement apprécié à sa juste mesure], les RP pour leur part restent dans une timide accession à leur véritable place sur le podium de la communication alors qu’elles ne doivent pas être dissociées du digital, pour qui elles sont un complément et une base arrière plus solide, offrant une profondeur de propos. Présentement nous sommes dans un ralentissement de l’activité publicitaire dû à l’actualité du pays, le refroidissement de l’atmosphère des affaires fait naître la même conjoncture que l’année 2008 et c’est en cela que les annonceurs peuvent s’appuyer sur ces métiers pour continuer à stimuler leurs croissances, qui elle stimulera l’économie dans son ensemble.
Rétracter notre économie fragile est en soit une erreur absolue que chacun de nous individuellement peut impacter en pensant se protéger. Tout dépend de tout.