L'écologie ou la guerre
Pourquoi l'écologie n'est-elle plus à l'ordre du jour des agendas politiques ?
La guerre de retour en Europe a changé la perspective : les nationaux populistes ont gagné la bataille des idées. A présent, le discours dominant est martial et sécuritaire. Par exemple un propagandiste de l'OTAN comme Nicolas Tenzer appelle de toutes ses forces à notre entrée en guerre pour défendre la démocratie. En 1914, les nationalistes des deux camps appelaient à la guerre pour défendre la civilisation européenne alors qu'ils en ont été les fossoyeurs. Benoît XV refusa de choisir un camp : comme il eut raison !
Au 21e siècle, le champ idéologique a deux polarités : le national-populisme qui s’accommode du capitalisme sauvage (Trump, Bolsonaro, Milei, Netanyahou, Modi, Poutine...) et l'écologie qui est la recherche d'harmonie entre l'humanité et la biosphère. Je ne cite personne qui porte cette idéologie car les droites populistes croient aux grands hommes, aux sauveurs, en réalité aux dévoreurs de vies humaines, alors que les gauches écolo-pacifistes croient en l'humanité, toute l'humanité, sans exception, comme un certain Jésus-Christ, qui a préféré sacrifier sa vie plutôt que de renoncer à la vérité de la présence de son Père et notre Père en chaque être humain.
On ne peut pas servir Dieu et l'Argent, l'écologie et la guerre, il faut choisir.