Légende urbaine sur la valériane et le millepertuis

Légende urbaine sur la valériane et le millepertuis

- Valériane (Valeriana officinalis) :

La valériane est la plante calmante par excellence. On lui prête aussi des vertus hypnotiques qui aideront à dormir d’un sommeil profond et réparateur (sans avoir les terribles effets secondaires des somnifères). Elle est recommandée pour les personnes très sensibles nerveusement, qui gardent leurs colères à l’intérieur d’elles mêmes, celles qui ont des migraines et maux de tête régulièrement, qui ont un tempérament hystérique (rigides physiquement à cause d’un contrôle excessif du mental et de l’émotionnel), ou qui sont en dépression. La valériane sera très efficace pour tout ce qui est convulsif, et notamment les spasmes (la spasmophilie par exemple). Elle agit comme vermifuge et antidiabétique, on s’en servira également comme anxiolytique et antidépresseur. Elle amène à être plus lents, donc à prendre son temps et soin de soi, ce qui s’avère utile pour la majorité des personnes souhaitant retrouver la bonne santé. On l’associera à l’aubépine quand il y a des palpitations ; à la mélisse et la marjolaine pour soulager un état nerveux fragile ; à la passiflore pour les insomnies. On peut aussi l’utiliser pour arrêter de fumer, car les tisanes de valériane « écœurent » de la nicotine.

La valériane n’est pas toxique, mais en utilisation trop longue ou excessive, elle peut provoquer de l’accoutumance. Il ne faudra pas dépasser une cure de trois semaines. On évitera de la recommander aux femmes enceintes et aux enfants, même si aucun cas de complication n’a été remarqué.

La dose minimum journalière est de 2g par jour.

- Millepertuis (Hypericum perforatum) :

Il guérit la peau, mais aussi l’âme grâce à la concentration de soleil qu’il contient. En effet, l’hypéricine est responsable de l’effet antidépresseur, antiviral et antibactérien. L’huile de millepertuis est obtenue par macération solaire, elle est antiseptique, anti-inflammatoire, immunostimulante, cicatrisante, régénérante, antalgique et calmante. Il faudra ne jamais utiliser cette huile sur la peau, avant, après, ou en même temps qu’une exposition au soleil, car c’est une plante très photosensible. On pensera à la conseiller pour toutes sortes de troubles, mais surtout pour les personnes ayant perdu la lumière d’une façon ou d’une autre (deuil, grande douleur physique, dépression, infections...). Il faudra le recommander pour les personnes ayant peur du noir, les personnes anxieuses, le bégaiement, l’énurésie et les blocages. D’une certaine façon, avec l’arnica et le calendula, c’est la troisième plante indispensable dans une trousse de toilette. Le millepertuis calme le système nerveux et l’arnica le système veineux. Comme l’hélichryse, c’est un remède prioritaire pour soigner autant les blessures du corps, que celles de l’âme. Rudolf Steiner en parlait comme d’une plante propre à stimuler la conscience. En effet, on la préconisera pour les dépressifs, qui sont apathiques plutôt que toniques (à qui on recommandera de la gentiane par exemple). Pour cicatriser les plaies et calmer les douleurs, on l’utilisera avec l’achillée, l’arnica, le calendula et la lavande. Pour ses vertus psycho-émotionnelles, on l’associera à la lavande, le guarana et la ballote.

Le millepertuis n’est pas toxique, mais il est très dangereux pour la peau si celle-ci est en contact avec le soleil. Étant donné son pouvoir étonnant, il convient de vérifier avec un médecin lorsqu’il est associé à d’autres médicaments. On le déconseille pour les femmes enceintes, allaitantes et les enfants.

La dose minimum journalière est de 1g par jour.

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