L'ÉLABORATION DU SYSTÈME JURIDIQUE AFRICAIN SUIVANT LES SPÉCIFICITÉS LIÉES A CHAQUE SOCIÉTÉ,GAGE DU RESPECT DE LA LOI
«À l’époque médiévale, la légitimité du droit était basée sur sa conformité avec la volonté de Dieu. La conception actuelle est totalement différente: elle est fondée sur le respect de la volonté populaire. Avec une société de plus en plus hétérogène, il est toutefois difficile de croire à l’existence de cette raison universelle. Le pluralisme est souvent perçu comme une chose inquiétante.»
C’est l’opinion de Jean Leclair, professeur à la Faculté de droit et spécialiste des lois autochtones. Pour lui, le droit représente une des dernières valeurs communes. Mais encore faut-il s’entendre sur ce qu’il est. On le définit généralement comme un système de normes, dit-il, mais on oublie que ce sont des organes de pouvoir qui les produisent et les appliquent. Et ces normes changent selon les courants idéologiques, culturels, sociaux, économiques et politiques.
«Certaines personnes pensent que le système juridique est imperméable aux tendances idéologiques. Le droit est pourtant un phénomène social comme un autre. Quant à la volonté générale, elle n’est pas toujours synonyme de raison; elle se transforme parfois en instrument d’oppression.» Heureusement, depuis la Seconde Guerre mondiale, des documents internationaux et des chartes nationales protègent les droits individuels et les droits des minorités. Aujourd'hui, la difficulté à laquelle le droit fait face est d’harmoniser le respect de la différence avec la volonté de la majorité.
Pour Brice Missamou,conseiller technique à la défense des droits humains de ASEFCE INTERNATIONAL:"Les problèmes récurrents que connaissent les sociétés Africaines dans l'applicabilité du Droit portent essentiellement sur son élaboration calquée sur les modèles occidentaux,tout en oubliant que chaque société a ses réalités et ses spécificités..
La problématique liée au respect du Droit continuera à prévaloir en Afrique aussi longtemps que dans sa procédure d'élaboration,les spécificités culturelles,économiques et sociales de Chaque société Africaine ne seront pas prises en compte ajoute Brice Missamou.
Pour Étayer son opinion,Brice Missamou observe les comportements des États vis à vis du Droit international public.Pourtant ils souscrivent des obligations internationales en vertu Dudit Droit;force est de constater que,les réalités culturelles et politiques de chaque État empêchent celui-ci à respecter le Droit international.
Chaque société a son régime de vérité, sa politique générale de la vérité : c’est-à-dire les types de discours qu’elle accueille et fait fonctionner comme vrais; les mécanismes et les instances qui permettent de distinguer les énoncés vrais ou faux, la manière dont on sanctionne les uns et les autres; les techniques et les procédures qui sont valorisées pour l’obtention de la vérité; le statut de ceux qui ont la charge de dire ce qui fonctionne comme vrai.
Problématiques:Pourquoi est-il important d'élaborer le Droit Africain suivant les spécificités de chaque société?Quelles sont les conséquences du calquage du Droit Africain sur les modèles occidentaux?
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