L'équation entre la création des bulles spéculatives et le financement des investissements d'humanité
Le dernier discours de Nicolas Hulot, lors de sa démission en direct sur France Inter, pointait la difficile équation entre contraintes économiques à court terme (ce fameux "modèle" plus économique que social) et urgence écologique (l'avenir de notre monde) relevant du long terme.
On voit apparaitre tous les ans de possibles nouvelles bulles spéculatives, avec une accélération de la virtualisation des flux financiers dans la veine de l’économie numérique. En fait, cela relève d'une préservation des intérêts voire le creusement du fossé de la richesse de cette planète à périmètre de nombre d’individus constant. La création de ces bulles spéculatives se réalise au moyen d'innovations technologiques et financières qui viennent combler des flous réglementaires internationaux sur la régularisation des flux financiers.
Il existe bien un possible changement de paradigme en rééquilibrant l'inégalité des efforts humains sur le plan écologique :
> En considérant que les bulles spéculatives peuvent incarner les "impératifs économiques", qui sont en fait les petits pas assurés de la finance (convergence des flux financiers vers les gisements de richesse rapide et cantonnés à une faible part de l'humanité)
> En considérant que l'investissement dans des projets de bien commun et d'intérêt général tels l'éducation, les projets écologiques et de la cause climatique dans les pays du Sud (en particulier les pays Africains et en généralisant les pays à gravité démographique exponentielle, là où se joue l'avenir de notre monde) pourrait alimenter les « exigences planétaires relevant du long terme ». Il s'agit en fait "d'investissements d'humanité".
Il y a bien urgence à ponctionner une part des bénéfices sur les bulles spéculatives (captation raisonnée, certes, mais ferme) pour alimenter de tels projets et offrir un new deal pour notre tout : nous, nos enfants, nos voisins, notre monde.
Ces enjeux dépassent de simples individus, Aussi, ils pourraient faire l’objet d’un lobby d’entrepreneurs éclairés à destination de nos représentants Européens dans un 1er temps.