La CGT nous mène en bateau !

Le port de Marseille, une fois de plus, a été récemment sous les feux des projecteurs. Épilogue du dossier « SNCM » qui a dégradé l’image autant de notre région que d’un dialogue social déjà moribond, le blocage du navire « Stena Carrier » de l’armateur Corsica Linea par une fraction de syndicalistes de l’ex-SNCM ne peut que susciter l’indignation. Ce chantage nous rappelle un autre temps, une autre époque. La libre concurrence et la liberté d’ent...reprise semblent être des notions étrangères à un syndicat arc-bouté sur sa rente, à savoir une délégation de service public dont aucun pays ne nous envie aujourd’hui.
Alors que le gouvernement prétend « tout faire pour l’emploi » et répète à l’envi son discours « pro-business », les entrepreneurs sont en droit d’attendre des actes forts. Et surtout des symboles. La liberté d’entreprendre "prend l'eau" aujourd’hui sur une vision archaïque de l’économie, où service public rime avec rente inique.
Le dialogue social « à la française » lui aussi a vécu. La prise en otage d’employés et au-delà de l’ensemble des entreprises corses ne peut, en 2016, continuer à être la norme. L’action de la CGT est inacceptable et intolérable dans un pays où la liberté d’entreprendre a valeur constitutionnelle et constitue un droit individuel garanti par la plus haute norme juridique française.
En agissant de la sorte, la CGT bafoue cette liberté gravée dans le marbre de notre loi fondamentale et donne un signal catastrophique aux Corses, susceptibles de détourner le regard vers l’Italie. Chemin faisant, les syndicalistes jouent contre leur propre intérêt ; pensant sauver à court terme un modèle dépassé. Une double peine qu’ils feignent ignorer.
La discrimination positive dont bénéfice la CGT de la part de l’exécutif n’a que trop duré. Suite au « moi j’aime l’entreprise » prononcé par Manuel Valls lors des universités d’été du MEDEF en 2014, les chefs d’entreprise attendent des preuves d’amour au même titre que nos amis et partenaires économiques de l’ile de Beauté.

Andre Magniez

Ex Développeur éditorial

8 ans

En Allemagne , les syndicats sont au Conseil d Administration et cela change beaucoup de choses dans la vie des entreprises

Thomas Huyghues Despointes

Responsable projet et fondateur chez Social Box

8 ans

A quand l'obligation à tous les salariés de se syndiquer ? Les syndicats excessifs en place deviendront minoritaire quand les syndicats majoritaire seront représentatif de la nation et plus seulement une émergence de l'extrême gauche (1 à 2 % de la pop active qui négocie les accords cadres de 98% ????). La méthode est forte et peut choquer mais certains rouages de notre pays ne pourront se huiler que quand la négociation sociale sera redevenue saine, consensuel et prolifique. Malheureusement la nouvelle manne financière de la formation professionnel va noircir un peu plus le tableau (une enquête public de plus sur le financement des syndicats serait certainement opportune!!)

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