La Class Action : une menace réelle ?
Une class action ou plus communément appelée : action collective est une défense groupée. Cette action a été mise en place en France en 2014 suite à la loi Hamon du 17 mars. La première class action a eu lieu aux Etats-Unis en 1947 suite à l’explosion du navire SS Grandcamp. A l’issue de cette explosion, une plainte collective a été déposée à l’encontre du gouvernement fédéral par 8485 personnes.
Celle-ci peut être commanditée par des personnes physiques ou morales ayant subi un préjudice économique, matériel, et/ou corporel par une même personne. Cette personne, l’accusée a commis un manquement de même nature à ses obligations légales ou contractuelles. Cette démarche permet aux demandeurs d’obtenir réparation devant la justice. Un avocat gère conjointement les procédures individuelles de chaque plaignant.
Dans quelles circonstances peut ont attenter une class action en France ?
La class action française en chiffres :
Exemples de class action en cours en France :
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Quels sont les domaines d’application de la class action ?
En novembre 2020, une nouvelle directive européenne a été approuvée. Celle-ci change les dimensions de la protection des intérêts collectifs des consommateurs. Grâce à cette nouvelle directive, deux consommateurs situés dans des pays différents de l’Union Européenne pourront saisir une entité qualifiée afin de les représenter et d’engager une action de groupe devant une juridiction d’un État membre de l’Union européenne. Il est également possible, pour éviter toutes dérives de créer un « perdant payeur » en vertu duquel la partie perdante rembourse les frais de procédure à la partie gagnante.
Quels sont les enjeux et les impacts de la class action pour les entreprises ?
Pour les entreprises, une class action peut avoir des conséquences :
Malgré un commencement prometteur, la class action à la française n’est pas un franc succès. En effet, même si l’importation de ce concept américain présageait un nouveau tournant pour les droits de consommateurs, plusieurs failles ont freiné son bon fonctionnement. Tout d’abord, les procédures sont extrêmement longues (parfois plusieurs années) et le financement nécessaire est souvent trop élevé pour les associations agréées. Par ailleurs, rares sont les class action qui ont abouti à une indemnisation.
Stratège en Communication | Experte Risques & Crises | Enseignante @ Sciences Po EAP & Formatrice de Leaders en Sécurité Civile, Santé, Environnement | Exploratrice Ethique de l'IA I Fondatrice @lecab.org
3 ansTrès réelle en effet: Celle du médiator a vu incriminer l’industriel, des salariés de l'entreprise aussi, mais c’est également tout un écosystème qui s’est vu mettre au banc des accusés : l’agence du médicament condamnée pour « homicides et blessures involontaires par négligence » et une sénatrice, sur le volet trafic d’influence d’avoir « tenté de modifier un rapport parlementaire ». A noter qu'en plus des associations, les citoyens peuvent aussi solliciter l'aide d'un parlementaire , a moins que ce ne soit lui qui s'auto-saisisse du sujet comme Gerard Bapt dans cette affaire. :-)