La COP23, ça change quoi?

Suite aux “Accords de Paris” en 2015, la COP (Conference of the Parties) ou conférences des parties, réunit tous les acteurs, gouvernements, ONG, communautés locales, chercheurs, etc. à Bonn en ce moment pour trouver des accords pour contenir le réchauffement climatique en dessous de 2 degrés.  

Ce qui est nouveau, c’est que les gouvernements doivent s’engager et établir des “contributions nationales” qui seront évaluées en 2018. Pour la première fois, les effets dévastateurs du dérèglement climatique sont pris en compte dans les discussions et négociations, car les dégâts sont indéniables (Harvey, Irma, moussons disproportionnées en Asie, New Delhi sous le smog, etc.) et surtout coûteux.

Ayant assisté à la conférence d’Al Gore, ainsi que de nombreux experts, il en ressort que les gouvernements seuls n’ont pas les moyens d’agir assez rapidement. Les multinationales ont un rôle clef à jouer tout comme les actions communautaires. C’est-à-dire un mouvement participatif et populaire, de la base vers le sommet.  

Les îles Fiji qui président cette COP envoient un message clair : « Nous sommes tous dans le même canoë ». 

Où se trouve la justice climatique quand les états « développés » négocient pendant que les pays dont le mode de vie ne génère pas de gaz à effet de serre, payent l’addition ? Kiribati, par exemple, doit acheter des terrains à Fidji pour reloger sa population car son île est engloutie par la montée des océans. 

Notre santé et notre alimentation dépendent directement des ces fameux 2 degrés.

Constater que les intérêts de certains lobbys sont lourdement représentés à la COP et que les judicieux montages financiers qui ont engloutis nos retraites, sont en train d’être appliqués au CO2, et donc à l’air qu’on respire, c’est scandaleux. 

La réalité c’est que nous sommes déjà en train d’atteindre 3.5 degrés dans certaines régions avec des effets immédiats sur les cultures, l’accès à l’eau et la recrudescence de maladies.

Il est temps de faire appel à notre bon sens et d’agir avant que notre oxygène soit une commodité.

#ACT2SAVE