La création dans les années à venir de 238 nouvelles brigades de gendarmerie fixes ou mobiles est enfin officielle.
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La création dans les années à venir de 238 nouvelles brigades de gendarmerie fixes ou mobiles est enfin officielle.

Rappelons que l'organisation des cantons réalisée en 1790, avec les départements, par la section de division du Comité de constitution. Soit 4 649 cantons et le maillage territorial de la Gendarmerie sera calqué sur ce découpage. La règle fut dès lors : 1 chef-lieu de canton = 1 brigade de gendarmerie, 1 compagnie par arrondissement et un groupement par département. Le seuil des 3 100 brigades territoriales est franchi dès 1851 et celui des 4 000 à partir de 1877. Une armée de sous-officiers dite d’élite, à pied, à cheval puis en vélo, avant l’arrivée tardive des automobiles. La création de la police nationale, le partage entre les compétences territoriales des uns et des autres ont modelé le paysage de la sécurité intérieure au fil du temps.

En 2014 un énième redécoupage réduit le nombre cantons français à 2059. La gendarmerie a adapté son maillage territorial avec des brigades mères et filles des communautés de Brigades etc...

Comme vous pouvez le constater dans le tableau joint (source DGGN), Après avoir fermé quelque cinq cents unités entre 2007 et 2016, le nouveau maillage territoriale sera porté à 3287 brigades territoriales «fixes et mobiles» d’ici 2027. Les brigades se présenteront sous forme de casernes mais aussi d'engins mobiles, présentés comme « high-tech», armés par six gendarmes.

2144 postes de gendarmes à temps plein devraient y être alloués, ce qui rejoint la problématique du recrutement et de la fidélisation des militaires de la gendarmerie.

HISTOIRE DE LA GENDARMERIE DGGN


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