La fin abrupte et amère du phénomène Résistant-Combattant
La fin abrupte et amère du phénomène Résistant-Combattant
Ce lundi 11 novembre 2019, le président de la République démocratique du Congo Félix-Antoine Tshilombo Tshisekedi (FATSHI) était invité à Paris par son homologue français Emmanuel Macron dans le cadre du Forum international sur la paix.
Fait inusité, la Diaspora congolaise de la RDC, maintes fois ‘‘polluée’’ et ''abasourdie'' par les dérives inexcusables d’une frange d’irréductibles, d’ailleurs insidieusement manipulés par les Mobutistes adhérents et sympathisants de l’Alliance des patriotes pour la refondation du Congo (APARECO), a assisté en direct, via les réseaux sociaux, à la pose de la pierre tombale sur la sépulture des Résistants-Combattants.
Tradition primordiale africaine oblige, l’érection de cette pierre tombale intervient fort logiquement après l’enterrement à Bruxelles au mois de septembre 2019 de tous ces accrocs au système d’antivaleurs certes promu par le Mouvement populaire de la Révolution (MPR), très cher au Maréchal-prédateur Mobutu Sese Seko du Zaïre.
Force est de mentionner que cette race on ne peut plus particulière et on ne peut plus singulière est composée de nostalgiques du Mobutisme tyrannique, du Kabilisme voyoucratique et du Joséphisme kleptocratique.
En effet, Fatshi Béton, d’ailleurs transformé pour la circonstance en Fatshi Ouragan, a littéralement balayé sur son passage, à l’image d’un typhon dévastateur, tous ces faux opposants en exil dont la représentativité, d'ailleurs inexistante sur le terrain, laissait, à vrai dire, à désirer.
Il sied de souligner que la très grande majorité de ces inciviques de la Diaspora, fort connus pour leur langage ordurier, leur intolérance, leur haine tribalo-ethnique et, surtout, leur comportement barbare, sont plutôt visiblement en quête d’un séjour régulier sollicité auprès des autorités administratives des pays d’accueil pour assurer leur survie existentielle.
Cette quête de meilleures conditions de vie est, objectivement, sans relation directe avec la revendication de refuge politique évidemment sollicitée à l’époque tyrannique de Joseph Kabila Kabange.
Par crainte de se faire renvoyer sans appel au pays des ancêtres où ils ont désormais toute possibilité de rebâtir, sans contrainte aucune, leur vie physique et matérielle, ils s’attaquent, par désespoir et par dépit, au nouveau régime via les réseaux sociaux.
Vivant dans l’angoisse d’une expulsion qui ne fait plus de doute, ceux-ci adoptent cette attitude inexplicable et même inconcevable au motif injustifié et fallacieux que le nouveau pouvoir de FATSHI serait plutôt la continuité logique du système dictatorial de Joseph Kabila Kabange .
Il y a lieu de relever que c’est la présidence de ce jeune autocrate et tyrannosaure qui les a tous évidemment forcés à prendre le douloureux chemin de l’exil.
Si FATSHI Béton armé ou FATSHI Ouragan est vraiment la continuité de Kabila honni par le petit peuple, les Résistants-Combattants dont le talent de manipulateur et de tortionnaire de vérité est sans commune mesure, peuvent-ils expliquer au reste de la planète terrestre le retour des exilés connus en République démocratique du Congo sous la présidence de FATSHI ?
Pourtant, tous ces fameux exilés (Moïse Katumbi Chapwe, Jean-Pierre Bemba Gombo, Olivier Kamitatu Etsou, Antipas Mbusa Nyamwissi, etc.) ont tous été officiellement déclarés ennemis publics N0 1 par le régime de Kabila.
Joël Asher Lévy-Cohen
Journaliste indépendant