La formation au cœur des enjeux de la transformation des entreprises
Dans sa loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel de 2018, qui a remodelé le paysage de la formation professionnelle, le gouvernement indiquait « la démarche du gouvernement vise à anticiper les mutations économiques et sociétales qui se font jour ». Cette « démarche » prend aujourd’hui tout son sens alors qu’à l’occasion de la crise sanitaire le gouvernement parle de « sortir plus fort de la crise » et annonce une « transition » sans précédent pour notre économie.
Les CTI-CPDE sont par nature des outils de transition et transformation par leur capacité à accompagner les entreprises, et notamment les plus petites d’entre elles, à tous les niveaux et notamment dans leurs besoins de formation.
La formation, clé de la transformation
La formation est une des clés de la transformation de notre économie. Le gouvernement y consacre par le biais du Plan de Relance près d’un milliard d’euros avec deux objectifs :
Pour les entreprises industrielles, la formation est un axe de diffusion des progrès techniques et un levier fondamental de leur compétitivité. La crise sanitaire, qui génère un sous-emploi chronique des actifs, crée une réelle occasion de les former afin de mieux appréhender l’avenir.
Les CTI-CPDE sont des acteurs majeurs de la formation au sein de leur filière industrielle.
La formation est au cœur de l’ADN des CTI et CPDE. En accompagnant les entreprises, ils ont développé une expertise en la matière à la fois pour préparer l’avenir mais également pour préserver des savoir-faire sur le territoire - ce qui pourrait s’avérer utile dans l’optique de réimplanter certaines filières industrielles en France. Par la formation et grâce à leur proximité avec les besoins et difficultés des entreprises, les CTI et CPDE ajustent la transmission vers les entreprises.
Des formations qui répondent à des besoins clairs et identifiés pour préparer l’avenir
La nature même des CTI-CPDE, intégrés dans leurs filières industrielles, leur permet de maîtriser les attentes des entreprises qu’ils accompagnent. Il existe un lien très fort entre le formateur et le monde industriel. Ce sont des experts dans leur domaine, qui pratiquent et qui interviennent sur toute la chaîne de l’innovation : de la conception – R&D, à l’industrialisation et jusqu’à la normalisation : ils maîtrisent donc l’ensemble des règles qui régissent le domaine d’activité sur lequel ils interviennent.
Dans des domaines où les évolutions sont très rapides, comme la fabrication additive par exemple, l’appartenance à un CTI-CPDE permet de se maintenir au niveau des meilleures technologiques disponibles. Par ailleurs, engagés dans le développement de nouveaux procédés, nouveaux matériaux : les formateurs intègrent directement les nouveautés et l’évolution de la technologie tirée par les besoins du marché. C’est parce-que les CTI-CPDE sont intégrés aux filières industrielles, marchés et technologiques qu’ils seront capables d’intégrer ces enjeux pour l’industrie dans leurs formations.
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L’ADN des CTI-CPDE, permet d’ancrer leurs formations dans le réel, il ne s’agit pas d’une répétition de cours intemporels mais d’un apprentissage fondé sur la réalité mouvante des industriels. Les formateurs sont eux-mêmes dans leur métier confronté au terrain et aux difficultés des industriels.
Des formations au service des besoins de main d’œuvre de leurs filières
Au-delà de l’expertise technologique et son adéquation aux enjeux industriels, les CTI-CPDE répondent par leurs formations aux besoins de main d’œuvre de leur filière. Avant la crise sanitaire on estimait déjà à 50 000 le nombre d’emplois à pourvoir dans l’industrie qui ne trouvaient pas preneurs faute d’une main d’œuvre qualifiée. Réindustrialiser, développer de nouvelles filières : déverser des milliards ne servira à rien si l’on ne développe pas les compétences qui permettront demain cette transformation.
Le parcours d’orientation en France n’amène pas naturellement les jeunes vers les métiers de l’industrie manufacturière. Les fédérations professionnelles et leurs CTI-CPDE se sont donc « substitués » à l’éducation nationale pour former des jeunes – et moins jeunes – aux métiers de leurs professions. Ainsi pour certains CTI-CPDE, comme dans la fonderie, plus de 2/3 de leurs formations sont des formations qualifiantes qui permettent aussi bien au débutant d’apprendre le métier, à un dirigeant de mieux comprendre les modes de fabrication des produits qu’il utilise / achète ou à un expert de monter en gamme.
Certains centres sont mêmes les seuls à pouvoir encore former sur des métiers indispensables mais dont le savoir faire est presque perdu comme dans les métiers du cuir ou de la chaussure par exemple.
Un monde de la formation en mutation
Ce défi intervient alors que le monde de la formation doit lui-même faire face à de profondes mutations :
La plupart des CTI-CPDE disposent déjà du label Qualiopi. Quant à la numérisation des formations, les CTI-CPDE n’ont pas attendu la crise sanitaire pour proposer des formations entièrement digitalisées en s’appuyant sur des technologies innovantes qui permettent même de pratiquer les gestes à maitriser à distance au travers d’outils de réalité augmentée.
La diffusion de la connaissance est l’une des missions des CTI-CPDE, mission qui prend tout son sens à travers la formation, au moment même où l’industrie est appelée à se réinventer en profondeur.
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