"La Légende de Venise" (Pericolo su Venezia)

La Sérénissime ville de Venise tient l’origine de son nom du peuple Vénète .
La Vénétie vient du latin Vénus. Dans la mythologie gréco-romaine , le soir venu, la déesse Venus (fille du Ciel) était la déesse de l’amour et de la volupté (ce dont Venise saura tirer parti et développer tout au long de son histoire) et devenait déesse des combats et des conquête au petit matin.
Vénus , donc à la fois fille de la lune et sœur du soleil avait pour mère la déesse des enfers c’est-à-dire des eaux terrestres à l’origine de la légende du dragon (ou crocodile géant) qui séjournerait encore dans la lagune de Venise. C’est au Vième siècle dans la poursuite de cette légende que St Georges aurait de sa lance en ces lieux terrassé le dragon , qui, blessé retourna dans les profondeurs de lagune et ne se montre pas de peur de recevoir des coups de rames des gondoliers , les « nouveaux St Georges ».

La fête de Saint Marc, patron de Venise dont la représentation symbolique est le lion ailé, se situe une semaine après Pâques quand le soleil (représenté également par le lion) entre dans le signe du taureau où très précisément se situe la planète Vénus.

La légende de Venise (Pericolo su Venezia) toile de l’artiste Orsoleone fige ce moment mythologique à la fois surréaliste et onirique alors que les remous de la lagune au large de la pointe de la Dogana et de l’île de San Giogio Maggiore annoncent une possible remontée en surface du dragon de la lagune ; et que le fauve ailé s’élance puissamment de la colonne sur laquelle il trônait place St Marc vers la douce mais aussi terrible déesse fille du ciel.
Le fauve ailé vers le fauve inné.