La nécessaire maîtrise des dépenses d'assurance maladie

Une nouvelle convention médicale doit être signée avant septembre 2016. Elle pourrait se traduire par des revalorisations significatives de la rémunération des médecins qui s’ajouteront aux augmentations salariales accordées aux fonctionnaires hospitaliers pour fragiliser le respect de l’objectif national d’assurance maladie (ONDAM) dont le taux de croissance en 2017 est fixé à 1,75 % dans le dernier programme de stabilité. Dans ce contexte, un nouveau billet publié sur www.fipeco.fr rappelle que :

- l’état de santé de la population n’est pas seulement déterminé par le niveau des dépenses publiques d’assurance maladie ;

- les sources de gaspillage de ces dépenses publiques sont nombreuses et des économies substantielles pourraient être réalisées ;

- ces dernières années ont été marquées par un net ralentissement de l’ONDAM mais sa croissance pourrait être désormais plus forte ;

- le respect des objectifs de dépenses inscrits dans le programme de stabilité est pourtant nécessaire pour ramener à l’équilibre les comptes de l’assurance maladie ;

- l’instauration d’un "bouclier sanitaire" permettrait d’atteindre cet équilibre en simplifiant l’organisation du système de santé et sans restreindre l'accès aux soins alors que les assurances maladie obligatoire et complémentaire laissent aujourd'hui un "reste à charge" d'autant plus élevé que les revenus des ménages sont faibles.

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