La part

La part

J'ai lu il y a quelques temps le livre d'Andrea Marcolongo "La part du héros", cadeau (inspiré) offert par une personne très importante à ma vie.

Andrea nous dit :

"Trois mille ans après le voyage d’Argô, nous vivons dans un Reader’s Digest collectif – nous sommes désormais la version facile, simplifiée, synthétisée de nous-mêmes. L’unique impératif est de ne jamais oser. Ne brûler aucun navire, mais, bien au contraire, les accumuler tous, les uns sur les autres, au cas où ils pourraient servir, au cas où nous laisserions tout pour fuir. Nous regardons encore les étoiles, mais nous ne savons plus nous orienter dans l’immensité que nous sommes pour nous-mêmes. Trouver notre place dans le monde. Nous avons cessé de donner aux constellations le nom de nos histoires.

Atteindre son but demande de la ténacité, et surtout de ne pas admettre l’idée que nous pourrions peut-être faillir. Beaucoup de préparation, mais aussi une bonne dose d’ingénuité effrontée, exactement comme quand Jason fut le premier homme de la littérature grecque à prendre la mer – et il n’était qu’un jeune garçon. Il est essentiel de ne jamais oublier, comme Alexandre le Grand le comprit en un éclair, que la victoire ne tient souvent qu’à une étincelle. Celle avec laquelle nous devons mettre le feu à nos peurs, à nos hésitations, à nos doutes pour enfin tout laisser derrière nous. Y compris les navires qui nous clouent à la rive au lieu de nous emmener au loin."

Dans ce livre où il est question d'oser être simplement et honnêtement Soi, une phrase m'a particulièrement interpelée, elle dit ceci :

"Être des héros, selon les Grecs, ne signifiait pas arriver en première place, mais jamais en second par rapport à nous-mêmes et par rapport à ce que nous croyons."

Elle a résonné très fort en moi. J'étais alors déjà en mer, décidé à suivre ma route en toute sincérité, en toute priorité, à la regarder bien en face en laissant s'éloigner les peurs qui jusqu'ici m'avaient rivé au quai et qui me voyaient m'affranchir d'elles, au gré des flots. Je sus à ce moment précis que c'était bel et bien pour ne plus être "en second par rapport à moi-même" que j'étais désormais en train d'emprunter ce chemin d'authenticité, en reliance avec ma Source et mon Moi supérieur, totalement libre par la gratitude que je ressentais envers moi-même et la bienveillance de la vie.

La vie nous donne des rendez-vous, encore faut-il avancer chaque jour pour s'y rendre... Et les reconnaître !

Belles journées héroïques et inspirantes à vous,

Franck - À fleur d'énergie


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