La Poste et les arbitres / Episode 26 / les liens du sport.
Journée de l’arbitrage, programme « tous arbitres », soutien aux compétitions étudiantes : depuis 12 ans, la Poste a eu la bonne idée de s’engager dans un programme original d’accompagnement et de valorisation des arbitres de football, rugby, handball et basket-ball. La Poste est ainsi présente avec son sigle sur les maillots des arbitres de ces sports. Elle favorise la féminisation de la profession d’arbitre et met en valeur les arbitres professionnels comme les arbitres amateurs ou encore les jeunes arbitres en cours de formation. Au cœur du sport, comme au cours des matchs, la Poste relie ainsi les sportifs qui s’affrontent, ainsi que les joueurs et leurs supporters, ainsi que les supporters des deux camps adverses lorsqu’ils acclament leur équipe ou maudissent celle d’en face. Un stade n’est pas un champ de massacre. Sans éthique et sans bienveillance le sport n’est plus le sport. Les stades ne sont pas des arènes et n’ont pas pour finalité les mises à mort. Lors de la récente coupe du monde de basket-ball certains ont prétendu que si la France avait perdu face à l’Argentine après avoir vaincu les USA, c’est qu’elle avait manqué d’agressivité. Il aurait mieux valu dire de « proactivité ». L’agressivité n’a rien de noble. Elle est incompatible avec le respect de l’autre. Elle peut rendre le sport barbare. Sur un stade, les noms d’oiseaux qui crucifient les arbitres, les joueurs ou les autres supporters pulvérisent les liens. Une compétition sportive doit rester une communion humaine. Un jeu, mais pas celui des gladiateurs qui n'étaient pas des hommes libres.
Jean-Pierre Guéno